En 2010, parut au Japon le roman de Keiko Nagita, "Candy Candy, a final story". Ce livre, qui racontait les aventures de Candy que nous connaissons, mais avec de plus amples détails et de révélations, bouleversa l'univers des fans, lesquels commencèrent à traduire le texte en attendant une improbable traduction dans leur langue. Et pourtant... En 2014, la maison d'édition Kappalab sortit la traduction italienne des deux tomes, permettant ainsi aux fans d'autres pays, d'espérer à leur tour, une traduction dans leur langue.


Candy Candy, Romanzo
Tome 1
Candy Candy, Lettere
Tome 2

Le tome 1 débute par une préface qui n'apparait pas dans la version japonaise. Dans cette préface, Keiko Nagita parle de son amour pour l'Italie et en particulier, de la musique et des films italiens qui ont accompagné son enfance.  Elle évoque aussi sa joie de pouvoir communiquer avec ses fans étrangers grâce au succès international du manga et du dessin animé. Pour elle, l'amour est un sentiment universel qui peut être compris par n'importe qui dans le monde.

Tout comme dans la version japonaise, le tome 1, Candy Candy Romanzo, débute par un prologue décrivant une Candy bouleversée qui essaie d'écrire une lettre à Mademoiselle Pony qu'elle sait souffrante. Les souvenirs à la Maison Pony refont surface. Débute alors le chapitre 1 avec l'enfance de Candy et Annie à l'orphelinat. Le livre s'achève au moment où soeur Gray interdit à Candy de participer au festival de Mai.

Dans le tome 2, Candy Candy Lettere, l'histoire continue après le festival de Mai, et poursuit la narration de ses aventures et de sa romance avec Terrence Grandchester au collège Saint-Paul et en Ecosse. Au moment où elle quitte l'Angleterre, la narration est modifiée et se présente sous la forme épistolaire. Cela débute par une carte postale de Suzie Ann Carson, la petite fille malade dont Candy s'était occupée sur son chemin vers l'Amérique, et qui est devenue infirmière en Inde, à Calcutta. Tout comme dans la version originale, le livre s'achève avec Candy au temps présent, se jetant dans les bras de l'homme qu'elle aime, dont l'identité n'est toujours pas révélée. Le fameux "Anohito", "cette personne".

Dans cette traduction, on remarquera que les noms des personnages et leur orthographe diffèrent légèrement, voire totalement pour certains, ceci pour s'accorder avec les noms originaux. Il est regrettable, tout comme dans la version française, qu'un index n'ait pas été inclus dans les livres pour indiquer cette modification. Ainsi Terrence G. Grandchester s'appelle désormais Terence G. Granchester, la famille André devient la famille Ardlay, Eliza Legrand devient Eliza Lagan, tandis que Soeur Maria devient Soeur Lane Roach.

La parution de cette traduction italienne fut un véritable succès et une des meilleures ventes de Kappalab car Candy, tout comme en France, y était encore très populaire grâce à la diffusion du dessin animé en son temps, mais aussi par les magazines, au nombre de 300 qui avait été publiés par les éditions Fabbri. Nombre de fans qui ne parlaient pourtant pas italien voulurent eux aussi acquérir ces livres.