Le
tome 1 débute par une préface qui n'apparait pas dans la version
japonaise. Dans cette préface, Keiko Nagita parle de son amour pour
l'Italie et en particulier, de la musique et des films italiens qui ont
accompagné son enfance. Elle évoque aussi sa joie de pouvoir
communiquer avec ses fans étrangers grâce au succès international du
manga et du dessin animé. Pour elle, l'amour est un sentiment universel
qui peut être compris par n'importe qui dans le monde. Tout
comme dans la version japonaise, le
tome 1, Candy Candy Romanzo, débute par un prologue décrivant
une Candy bouleversée qui essaie d'écrire une lettre à Mademoiselle
Pony qu'elle sait souffrante. Les souvenirs à la Maison Pony refont
surface. Débute alors le chapitre 1 avec l'enfance de Candy et Annie à
l'orphelinat. Le livre s'achève au moment où soeur Gray interdit à
Candy de participer au festival de Mai. Dans
le tome 2, Candy Candy Lettere,
l'histoire continue après le festival de Mai, et poursuit la narration
de ses aventures et de sa romance avec Terrence Grandchester au collège
Saint-Paul et en Ecosse. Au moment où elle quitte l'Angleterre, la
narration est modifiée et se présente sous la forme épistolaire. Cela
débute par une carte postale de Suzie Ann Carson, la petite fille
malade dont Candy s'était occupée sur son chemin vers l'Amérique, et
qui est devenue infirmière en Inde, à Calcutta. Tout comme dans la
version originale, le livre s'achève avec Candy au temps présent, se
jetant dans les bras de l'homme qu'elle aime, dont l'identité n'est
toujours pas révélée. Le fameux "Anohito", "cette personne". Dans cette traduction, on remarquera que les noms des personnages et leur orthographe diffèrent légèrement, voire totalement pour certains, ceci pour s'accorder avec les noms originaux. Il est regrettable, tout comme dans la version française, qu'un index n'ait pas été inclus dans les livres pour indiquer cette modification. Ainsi Terrence G. Grandchester s'appelle désormais Terence G. Granchester, la famille André devient la famille Ardlay, Eliza Legrand devient Eliza Lagan, tandis que Soeur Maria devient Soeur Lane Roach. La
parution de cette traduction italienne fut un véritable succès et une
des meilleures ventes de Kappalab car Candy, tout comme en France, y
était encore très populaire grâce à la diffusion du dessin animé en son
temps, mais aussi par les magazines,
au nombre de 300 qui avait été publiés par les éditions Fabbri. Nombre
de fans qui ne parlaient pourtant pas italien voulurent eux aussi
acquérir ces livres.
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