En novembre 2010, est paru "Candy Candy, Final Story", écrit par Kyoko Mizuki, une version revisitée, modifiée, améliorée des trois nouvelles ci-dessous. Mais ce qui nous intéresse le plus dans ce cas précis, réside dans le fait que cette fois, on sait ce que devient Candy et avec qui elle finit sa vie !!! Pour le savoir, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous qui vous enverra vers la page dédiée à ce livre.


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Jusqu'en 2010, il existait bel et bien une suite à Candy que Kyoko Mizuki avait rédigée sous forme de trois nouvelles, complétées par des illustrations noir et blanc de Yumiko Igarashi, au temps où elles étaient encore amies. Ces nouvelles ont été publiées en 1978 après la publication du manga, pour "calmer" ses admirateurs qui n'étaient pas satisfaits de la fin.

 

LE PREMIER VOLUME
la suite de Candy (vol.1)

 

LE DEUXIEME VOLUME
la suite de Candy (vol.2)

 

LE TROISIÈME VOLUME

la suite de Candy (vol.3)

Les deux premiers volumes étaient consacrés à la vie de Georges, qui décrivaient son enfance de petit français orphelin avant d'être adopté par le père d'Albert et d'être ramené avec lui à Lakewood, pour devenir plus tard son bras droit. Le troisième volume se présentait sous forme de lettres que Candy échangeait avec ses amis. On apprenait ainsi que Patty était devenue institutrice, qu'Annie et Archibald étaient fiancés, qu'Albert était en voyage pour affaire, et que Candy était restée infirmière à la Maison Pony. Mais cinq lettres nous intéressaient principalement et en voici quelques extraits...

 

La lettre de Candy à Eléonore Baker, la mère de Terry  (Traduit du japonais par Tarzan Freckles, et de l'anglais par Sophie-webmiss)

Chère Madame Eleonore Baker,

Je vous remercie pour votre lettre et pour lle ticket d'invitation. Je me demande combien de temps je suis restée pensive devant ce ticket de théâtre pour la pièce "Hamlet". J'ai lu dans les journaux que Terry allait jouer Hamlet. Malgré mes efforts pour ne pas les regarder, je ne peux m'en empêcher. J'ai l'impression que beaucoup de temps s'est écoulé depuis notre rencontre dans ce village (conf. le manga). Il s'est complètement remis. Je n'ai jamais été plus heureuse. Je sais que la pièce a déjà très bonne réputation. Je suis sûre que Hamlet joué par Terry sera merveilleux. Quand je ferme les yeux, je peux voir ça. 

Je vous suis très reconnaissante de votre prévenance. Vous dites que vous enverrez gentiment une voiture me chercher à la date indiquée. Mais je ne peux pas y aller. Je voudrais vraiment voir la pièce dans laquelle Terry joue, mais je ne veux pas le voir, lui. Si je le vois jouer, je voudrais le rencontrer et lui parler. 

Contrairement à cette pièce dans ce village de campagne, finalement je pourrais voir Terry jouer. Mais j'ai décidé d'y renoncer. Les souvenirs de New-York sont encore très douloureux pour moi. Je ne peux pas sourire en disant que ça a changé. Dans quelques temps, dans quelques temps, le temps guérira cela...

Je suis désolée Mme Baker. S'il vous plait, pardonnez moi de vous renvoyez aussi impoliment votre ticket d'invitation.

Candy Neige André.


La lettre de Suzanne

"Chère Candy,

J'espère que tu vas bien. Je regrette beaucoup la façon dont tu as dû quitter New York. Maintenant, je sais où se trouve le coeur de Terry. La seule chose qui me reste à faire, est d'attendre qu'il m'aime un jour. Je ne peux plus marcher désormais, et je réalise aujourd'hui que Terry est ma vie et mon âme. J'attendrai toujours près de lui, si c'est ce que je dois faire. Je l'aime tant ! Je resterai toujours à ses côtés, pour prendre soin de lui.

Suzanne"

 

La réponse de Candy

"Chère Suzanne,

Je vais bien, mais je dois t'avouer que je t'ai détestée quand tu es parvenue à me faire quitter l'hôtel de Chicago. A ce moment là, j'ai cru que je l'aimais plus que toi.... Puis, quand je suis allée à New York et que j'ai appris ton accident, que tu avais perdu ta jambe et ton rêve, puis quand tu as voulu te suicider pour moi et Terry, j'ai compris alors que tu l'aimais de tout ton coeur. J'ai su alors ce qu'il me restait à faire...

Puis, quand j'ai appris que Terry avait quitté la troupe, j'ai compris que c'était vous deux qui aviez des problèmes, et non moi.

Je tiens la seule lettre que tu m'as envoyée, je la lis et la relis.


Parfois, je vois ta photo dans les magazines, tu es souriante, et je sais maintenant que j'ai pris la bonne décision. Prends bien soin de Terry, je suis heureuse de voir qu'il est devenu un grand acteur. Il fait maintenant partie de mon passé, et je ne me retourne pas.

Je sais qu'un jour nous nous reverrons tous les trois, peut-être quand nous serons vieux, et nous rirons ensemble.

Prends bien soin de Terry.

Candy"

 

La lettre de Candy à Terry 

Cher Terry, 

Je viens juste de lire un article sur ta prestation d' Hamlet, dans lequel il est dit que tu as reçu un accueil très favorable. Je suis vraiment ravie de lire cela. Félicitations pour ton succès ! J'ai toujours cru que ce jour reviendrait. 

Comme si j'y étais, je pouvais entendre les tonnerres d'applaudissements que l'on t'adressait, et qui ne s'arrêtaient pas. Et je pouvais te voir dans ton costume blanc et répondant avec le sourire aux nombreux rappels.

Melle Pony et Soeur Maria ont dit que tu étais le meilleur Hamlet qu'elles aient jamais vu de toute leur vie. Elles étaient fascinées de voir ta photo dans le journal, et elles piaillaient d'excitation au-dessus d'elle comme des adolescentes. 

Il est vrai, Terry, que tu es venu une fois à la Maison Pony, n'est-ce pas? A cette époque, j'étais moi aussi en chemin pour rentrer chez moi. Le temps s'écoule impitoyablement. Si je n'avais fait qu'une petite pause, j'aurais pu te voir. La Maison Pony était-elle comme tu l'avais imaginée? C'était tout petit, n'est-ce pas? Je peux juste t'imaginer te tenant, seul, devant la Maison Pony. Tu es venu ici en ce jour enneigé alors que je n'étais même pas là. J'étais pourtant de retour en Amérique, courrant à ta recherche. Puis, j'ai commencé des études d'infirmière, tout en rêvant de pouvoir te retrouver un jour. 

- "Il y a quelque chose que je désire ardemment faire" - m'avais-tu dit en quittant le Collège Saint Paul. Je voulais que tu voies à ton tour ce que j'avais fait par moi-même de ma vie. Je pensais que je finirai bien par te revoir. Mon coeur a explosé de joie au moment où j'ai trouvé cet article sur toi dans un coin de journal. Terrence Graham.... Je découvrais enfin en lisant les quelques lignes, que le G. de Terrence G Grandchester signifiait Graham... J'avais cru que G voulait dire Gorille ! Et j'appris que ta mère, Eléonore Baker avait souhaité t'appeler Graham !


Je fus très émue en apprenant que tu avais abandonné le nom de Grandchester en quittant l'Angleterre. J'ai compris ta détermination vis à vis de cette histoire. De toute façon, les gens de Broadway ont vraiment l'oeil pour découvrir de nouveaux acteurs talentueux. Ils ont remarqué ton talent immédiatement. 

Chaque fois que je lisais de tes nouvelles, j'imaginais que je les vivais avec toi. Tu 'imagineras jamais combien je fus heureuse d'apprendre que tu venais à Chicago pour une représentation avec la compagnie Stratford. Tu ne savais pas encore que j'étais en Amérique à ce moment là, et je pensais que tu aurais une énorme surprise en me voyant soudain apparaître. Malheureusement, la pièce n'était visible que par les spectateurs ayant reçu une carte d'invitation. N'étant qu'infirmière, il n'y avait aucune raison que je sois invitée. Au moment où j'allais finalement perdre tout espoir, Archibald et Alistair se procurèrent un billet pour moi, ce qui était vraiment un coup de chance. Cependant, ce n'était pas mon jour. C'était mon jour de garde, et personne ne voulait prendre ma place ce jour là. Mais il fallait que je te voie jouer à tout prix, et je finis par quitter furtivement mon poste pour aller au théâtre. Comme tu le sais, je suis très douée pour faire le mur. Mais j'avais une responsabilité au travail. C'était bien différent  du temps de Saint Paul. Plus tard dans la nuit, je fus sévèrement réprimandée par Flanny, qui était ma chef à l'école d'infirmières. 

J'étais très déçue de n'avoir pu te voir jouer, assise parmi les autres spectateurs, suite aux problèmes causés par Eliza. Cependant, j'ai pu te voir du poulailler. Tu étais un merveilleux roi de France... J'ai pensé qu'ils auraient du mettre le petit roi de France à la place du roi Lear. J'ai écouté ta voix claire et puissante portée sur la scène. Et j'ai vu ton attitude raffinée sous les éclairages. Tu te reflétais dans les larmes de mes yeux. 

Ta popularité était stupéfiante. J'étais émerveillée de te voir à ce moment là, entouré d'une foule d'admiratrices. Je criais "Terryyyyyyyy!" au plus haut de ma voix, mais elle se noya vainement dans le bruit. 

Tandis que j'étais bousculée par la foule des spectarices, je te vis toi et Suzanna monter dans la voiture. En y repensant, je pense que cela présageait de notre future séparation. Nous nous sommes croisés et manqués en permanence,  comme à la Maison Pony, au théâtre et aussi à l'hôtel à Chicago. Quand je vins à l'hôtel où tu séjournais, Terry, tu m'attendais devant l'hôpital, n'est-ce pas? Oh, comme j'aurais voulu le savoir plus tôt. Pendant que tu étais là-bas, j'étais renvoyée par Suzanna, et c'était pour moi une grande déception de ne pas t'avoir vu, et j'errais dans les rues, l'esprit absent, jusqu'à l'aube. Je murmurais à moi-même : "Terry, je me demande si tu ne m'as pas déjà oubliée?... Non, cela n'est pas possible". 

Alistair me dit plus tard que tu étais à la réception après la pièce organisée par le maire de Chicago, et qu'il t'avait dit que j'étais de retour en Amérique. Tu as dû être surpris d'apprendre cela. J'aurais voulu voir ton expression d'étonnement, mais je n'étais pas là et j'ai manqué ça. Je fus emportée de joie en apprenant de lui que tu avais quitté la réception immédiatement sans porter attention aux autres invités qui essayaient de te parler, après que tu aies appris ma présence à Chicago. Oh vraiment, nous avons eu de nombreuses opportunités de nous rencontrer ce soir là si nous avions eu un peu plus de chance. Mais finalement, je fus très heureuse de pouvoir t'apercevoir de loin et de savoir que tu allais bien. 

Juste après, je reçus ton message du gardien, le jour suivant, à midi. Je me suis précipitée vers la gare, mais en y arrivant, ton train était déjà parti ! Alors, j'ai couru vers la campagne car je voulais au moins voir le train dans lequel tu étais supposé être. Et je t'ai aperçu, debout devant une des portes extérieures. Nos yeux se croisèrent un instant, c'est tout..... mais j'étais heureuse comme ça. 

Nos doux souvenirs continuent, Terry.

Si j'avais su ce qui allait arriver, je t'aurais écrit plus souvent. J'aurais voulu avoir plus de lettres de toi. Mais c'est trop tard, n'est-ce pas? 

Après ces brèves retrouvailles, je vins à new-York. Je ne m'attendais pas à ce que ce voyage soit un voyage d'adieu pour toi et moi.  Quand je reçus de toi le billet pour la pièce de Roméo et Juliette, et un billet de train aller-simple, je pensais que cette longue attente pour te revoir était finalement récompensés par ces merveilleux cadeaux. Oh oui ! J'avais ardemment attendu ce jour, compté les jours sur mes doigts. Nous avions surtout un souvenir particulier de cette pièce, Roméo et Juliette. Je suis si émerveillée que tu aies joué finalement Roméo. 

Quand j'ai pu te revoir enfin à New-York, ce fut le moment le plus heureux de ma vie car nous ne nous étions pas vus depuis si longtemps. Je garde encore cette émotion au fond de moi. A ce moment là, je remarquais bien ton anxiété et ton air déprimé parfois. Mais j'étais si heureuse que j'en faisais peu cas. Maintenant je sais combien la tragédie de Suzanna occupait tes pensées.  Je regrette tant de n'avoir rien fait pour te soulager alors que tu avais des problèmes. Je suis si triste de ça. 

Je peux te dire que tu n'es pas responsable de l'accident de Suzanna, mais il est vrai qu'elle t'a pris sous ses ailes, et qu'elle s'est vraiment sacrifiée pour toi. 

 Quand j'ai réalisé les sentiments profonds de Suzanna envers toi, j'ai décidé de te dire au revoir, Terry.  Je ne pouvais supporter de te voir affligé plus longtemps. Mais par dessus tout, nous n'aurions pas pu continuer ainsi alors que Suzanna serait restée seule et désespérée. Quand je t'ai dit au revoir, tu m'as dit à l'oreille, alors que tu me serrais dans tes bras : "Sois heureuse, ou sinon je ne te le pardonnerai pas. "

Merci Terry, je suis si heureuse maintenant. J'ai toujours perdu les amis qui avaient pris soin de moi. Mais je garde encore dans mon coeur les doux souvenirs que nous avons partagés. Je n'oublierai jamais la chaleur de ta poitrine contre moi. 

D'un autre côté, depuis que nous avions rompu, Terry, tu n'étais pas heureux. Tu étais si affligé que tu ne pouvais pas te consacrer entièrement au théâtre, c'est pourquoi tu as quitté la troupe. Quelle erreur, Terry. Mais plus que ça, j'ai été stupide de ne penser qu'à ma peine, j'ai été si égoïste. Je pense que c'est un signe divin qui m'a guidé vers ce théâtre ambulant, dans lequel je t'ai trouvé, un jour d'hiver. Tu jouais en titubant et en tournoyant. J'ai failli sauter sur la scène devant toi, et frapper des poings ta poitrine en criant "Ressaisis-toi !" Je voulais faire cela pour toi. Terry, pouvais-tu entendre ma voix dans ma tête à ce moment là? Au milieu de la pièce, tu es devenu comme passionné. Tu étais une toute autre personne, tu jouais avec élan. Je ne pouvais pas retenir des larmes d'émotion. "C'est toi, Tu es bien le Terry que j'ai connu" - murmurais-je à moi même. Sais-tu que ta mère était dans l'assistance au même moment? Plus tard, Eléonore Baker, ta mère, m'appela furtivement. Elle me dit qu'elle avait annulé un tournage pour te suivre en secret. Elle fut aimable au point qu'elle m'envoya l'autre jour une invitation pour Hamlet. Je la lui ai renvoyée. Je n'ai pas encore le courage de te voir jouer à Broadway.

Terry, je suis de retour à la maison Pony, et j'y travaille comme infirmière. Tant de choses se sont passées depuis notre rupture. Alistair, le garçon que tu trouvais rigolo, s'est porté volontaire dans l'armée de l'air en France et est mort à la guerre. Je suis si triste d'avoir perdu mes chers amis l'un après l'autre. Cela ressemble à la comptine des "dix petits indiens". Seul Albert est encore avec moi. Terry, devine ! Il est celui qui m'a adoptée, l'Oncle William. Il nous a vraiment eus ! Ne crois-tu pas qu'il aurait pu être un bon acteur ?

Oh mon dieu ! Je suis étonnée de voir toutes les pages que j'ai remplies. Je me demande pourquoi j'ai tant écrit puisque je ne t'enverrai jamais cette lettre. Cela doit être ton article sur Hamlet qui m'a bouleversée. C'est presque le crépuscule. Je peux entendre les cloches de l'église sonner en écho à travers les montagnes. 

Terry, s'il te plait, prends soin de Suzanna. J'ai lu son interview quand tu es revenu à Broadway après avoir quitté la troupe ambulante. "Melle Suzanna, étiez-vous inquiète que Terry vous ait quitté et qu'il ait disparu?" "Non, je ne l'ai jamais été. J'ai confiance en lui, quoi qu'il fasse." En lisant l'article, des larmes ont roulé sur mes joues. Suzanna est une si gentille personne, comme toi, Terry. A ce moment là, tu as fini par choisir Suzanna au lieu de moi, même si ce fut très pénible. Je t'apprécie toujours tel que tu es. Terry, c'est si loin d'ici Broadway, mais j'espère que tu te rappelleras que je resterai ton admiratrice dévouée du fin fond de la campagne américaine. S'il te plait, garde à l'esprit que je te soutiendrai toujours quand tu seras sur scène.

Melle Tarzan tâches de son

PS : Je t'ai tant aimé....

 

© Candy Candy Novels Tous droits réservés; Reproduction interdite.  Publiées la première fois au Japon en 1979 .
© Texte de  Kyoko Mizuki 1978-1979, 1990  
© Traduction française Sophie - www.candyneige.com,  juillet 2002

Commentaires

Les lettres adressées à Suzanne et Terry n'ont jamais été envoyées. Une explication plausible peut être donnée : Candy n'a pas posté les lettres car elle n'en avait pas le courage. Contrairement à ce qu'elle veut laisser croire, Candy souffre toujours de sa séparation d'avec Terry. Ne répète-t-elle pas plusieurs fois à Suzanne "prends soin de Terry..." ? Candy veut croire qu'elle a pris la bonne décision en se sacrifiant pour Suzanne, et essaie de s'en convaincre en leur écrivant que son amour pour Terry n'est que de l'histoire ancienne. Connaissant aussi la grandeur d'âme de Candy, elle pourrait avoir écrit cette pénible déclaration pour apaiser les inquiétudes de Suzanne, et faire comprendre à Terry qu'il n'y a plus d'espoir entre eux deux, l'obligeant ainsi à s'occuper de Suzanne...

En outre, l'évocation de retrouvailles entre Candy, Terry et Susanne comme si de rien n'était, est un peu difficile à croire, non ? :)

Une chose est sûre, le fait que Candy n'ait pas envoyé les lettres à leurs destinataires, prouvent que ce qu'elle ressent pour Terry est encore vivace, et que poster ce courrier viendrait à mettre un terme définitif à leur relation. Candy aime encore Terry et Terry aime encore Candy.

 

La lettre d'Albert

"Chère Candy,

Mes déplacements se passent bien, et quand j'en aurai terminé avec ces affaires, je compte reprendre mes voyages avec Poupée (nota : le petit animal noir qui ressemble à un écureuil) comme auparavant.

Tu aimerais voyager avec moi ? J'aimerais beaucoup que tu m'accompagnes, j'espère que tu en auras envie et que tu accepteras.

A bientôt.

Albert"

 

La réponse de Candy à Albert

"Cher William Albert André,

Quelle joie de recevoir votre lettre. Bien sûr que j'aimerais voyager avec vous, et si vous le souhaitez, je viendrai.

Tant de temps a passé depuis que nous nous sommes rencontrés sur la colline de Pony. Je remercie mes parents de m'avoir abandonnée, car s'il en avait été autrement, je n'aurais jamais connu de personne aussi noble que vous.   J'ai conservé le médaillon et je le garde toujours près moi.

Tant de choses se sont passées et tant de tristes séparations ont eu lieu, mais c'est toujours beau d'être en vie.

Maintenant je ne pourrai m'endormir, sachant que peut-être demain quelqu'un frappera à ma porte et ce sera vous. Bien, il me faut aller me coucher, sinon Melle Pony va me gronder d'être encore debout à cette heure. Elle me traite encore comme une petite fille...

A très bientôt !

Bien affectueusement,

Candy"

Commentaires

Albert est en voyage et aimerait bien que Candy soit avec lui. Contrairement aux lettres enflammées qu'échangeaient Candy et Terry (cf. le manga), ces lettres montrent un lien affectif très fort, comme ceux qui lient un frère et une soeur ou un père et son enfant. Candy garde le médaillon près d'elle et non sur elle, ce qui prouve le lien fraternel et non amoureux qui la lie à Albert. Il a toujours représenté pour Candy l'épaule sur laquelle se reposer, le frère, la famille qu'elle n'a jamais eue, le soutien moral qui lui manquait. Ne dit-elle pas dans sa dernière lettre "Je remercie mes parents de m'avoir abandonnée, car s'il en avait été autrement, je n'aurais jamais connu de personne aussi noble que toi." Cette dernière phrase n'est pas à proprement parler une allusion tendrement affective, mais plutôt la démonstration de l'attachement fraternel ou paternel que Candy voue à Albert.

 
Conclusion

Dans ces nouvelles-ci, rien de nouveau sous le soleil si ce n'est que nous avons la confirmation que Candy est toujours très amoureuse de Terry et qu'il est très douloureux pour elle de l'évoquer. Il suffit à présent de vous rendre sur la page consacrée à Final Story pour être rassuré(es). ^__^

 

REEDITION DES 3 NOUVELLES


Couverture du livre

Depuis le mois de septembre 2003, on peut trouver sur le site japonais Book-ING http://www.book-ing.co.jp/, une réédition des 3 nouvelles évoquées sur cette page. Ces nouvelles sont cette fois réunies en un seul volume et ne contiennent pas d'illustrations, ceci à cause du désaccord entre l'auteur et l'illustratrice. Par ailleurs, Book-ing ne vend pas à l'étranger, donc, si vous voulez vous procurer le livre, il vous faut contacter une connaissance au Japon qui puisse l'acheter pour vous et vous l'envoyer. Autre petit problème : les nouvelles sont écrites en japonais et aucune traduction n'est envisagée (sympa pour les fans étrangers !!!!)