entre Kyoko Mizuki et Yumiko Igarashi

 

Cette page a été créée pour informer les admirateurs de Candy sur le procès qui a cours actuellement au Japon entre les auteurs de Candy. Au fur et à mesure que des informations nouvelles me parviendront, elles seront ajoutées sur cette page.

 

Novembre 2003 - Récapitulatif et Dernières Nouvelles

Candy Candy, l'une des opérations commerciales les plus fructueuses du Japon, a vu le jour en avril 1975 en tant qu'histoire écrite par Kyoko Mizuki. Bien que le travail d'origine de Kyoko Mizuki ne fut jamais publié, son adaptation en manga - fruit d'une collaboration avec l'illustratrice Yumiko Igarashi - devint l'un des plus grands succès parmi les filles durant les quatre ans de sa diffusion dans le magazine Nakayoshi. En 1979, l'étendue du succès de Candy Candy se généralisant, entraîna la création d'une série animée et d'un film par la Toei Animation, la publication de trois nouvelles (une réécriture par Mizuki de l'histoire originale) par les éditions Kodansha, et toute une variété de produits dérivés. Pendant des dizaine d'années, Toei diffusa et distribua la série et le film avec suffisamment de succès pour garantir la création d'un nouveau film en 1992.

Le procès

Il y a quelques années, la collaboration mutuelle entre la mangaka et l'auteur fut rompue par les allégations d'Igarashi qui réclamait un droit d'auteur exclusif sur les produits dérivés de Candy. Utilisant cette réclamation pour justifier de sa propriété, Igarashi commença à produire des marchandises Candy Candy sans l'autorisation de la Toei et de Mizuki.

Se plaignant qu'Igarashi avait violé ses droits d'auteur, Kyoko Mizuki intenta un procès devant le Tribunal Régional de Tokyo en 1998. Au cours de cette bataille juridique, Mizuki soutint qu'elle avait les mêmes droits de propriété sur Candy Candy et ses produits dérivés, tandis que Igarashi déclara qu'elle n'avait pas besoin de l'autorisation de Mizuki pour vendre des marchandises basées sur ses illustrations.

En février 1999, le Tribunal Régional de Tokyo prit une décision en faveur de Mizuki, établissant ainsi deux précédents : 

1. Mme. Kyoko Mizuki et Mme. Yumiko Igarashi possèdent toutes deux les mêmes droits d'auteur sur Candy Candy.
2. Mme igarashi doit obtenir l'autorisation de Mme Mizuki sur toute affaire commerciale concernant Candy (y compris la vente de produits dérivés)

Après plusieurs appels, La Haute Cour de Tokyo (mars 2000) et la Suprême Cour du Japon (octobre 2001) confirmèrent cette décision.

Un an parès la décision du Tribunal Régional, Igarashi poursuivit la Toei, contestant les réclamations de la Toei sur la marque "Candy Candy" et les droits télévisés. Espérant éviter la méfiance d'autres mangaka, ainsi que la persistante circulation de produits Candy à présent illégaux, la Toei décida de geler toute diffusion de la série.

Alors que le conflit atteignait son stade final, l'auteur, Kyoko Mizuki, remporta un nouveau procès contre
Yumiko Igarashi et cinq compagnies qui distribuaient des produits dérivés de Candy. Le 30 mai dernier, Mimura Ryoichi, le Président du tribunal régional demanda 29,500,000 yen (231.648,31 Euros soit 1.519.513,25 FRF), en compensation pour Mizuki, fixant les dommages à 3% des ventes totales des marchandises.

Les dernières nouvelles

Récemment, un fabricant de jouet de Misato City, Préfecture de Saitama , poursuivit deux compagnies de Tokyo qui s'occupaient des droits d'auteur du manga Candy Candy. Le fabricant de Saitama se plaignit que les deux entreprises gérantes des droits d'auteur, lui avaient commandé de nouveaux  jigsaw puzzles sous label Candy Candy sans l'avoir informé du risque que Mizuki pourrait bloquer les ventes et la production à n'importe quel moment. Soutenant qu'il lui était à présent impossible de vendre les puzzles qu'elle avait fabriqués, la compagnie Saitama poursuivit pour onze millions de yen les deux entreprises gérantes pour réparer l'énorme stock en surplus et ses pertes de profit.

Le 10 septembre 2003, la haute cour de Tokyo, prit une décision en faveur du fabricant de jouets, obligeant les deux compagnies gérantes à payer 7.8 millions de yen. Pendant ce temps, les puzzles Candy Candy restent hors des étagères au Japon, frappant ainsi les consommateurs d'un nouvel obstacle entre eux et les nouveaux produits dérivés Candy Candy. 

Les perspectives

On craint que ces batailles juridiques continuelles empêchent de futures rééditions du manga original de 1975-79 et du dessin animé. Cependant, la décision récente de la Cour Suprême a confirmé que Kyoko Mizuki était bien l'auteur de l'histoire originale de Candy Candy qu'elle avait créé dans les années 70, suggérant ainsi que Mizuki possèdait le droit de donner à un illustrateur la permission de dessiner un nouveau manga de Candy, et que la Toei était libre de créer un nouveau dessin animé.

Les intérêts financiers dans Candy Candy restent très importants : en 1992, Kodansha proposa à Mizuki de faire un remake du manga, et la Toei lui commanda l'écriture de nouveaux scripts, mais rien de tangible ne sortit de ces deux offres. En juin 2002, un des messages de Mizuki sur son guestbook apporta un nouvel espoir à ceux qui attendaient plus de Candy Candy. 

"2002-05-06 (Mercredi) 23:36:04
J'ai un vague plan pour le futur... Les bases de l'histoire sont pratiquement terminées, certains éditeurs ont montré un vif intérêt dans ce plan. Mon unique souci était la poursuite du procès, mais à présent, je me suis faite à l'idée à continuer sans aucune restriction..."


Plus d'un an plus tard, aucun progrès visible n'est apparu vis à vis de la création d'un nouveau manga ou d'un nouveau dessin animé. Le procès du fabricant de jouets en septembre dernier confirme encore une fois la valeur commerciale de Candy Candy et la complexité des désaccords qui pourraient empêcher la distribution de marchandises Candy dans un futur proche.

Candy Candy est un des exemples les plus visibles de la difficulté de protéger les droits d'auteur correctement au 21ème siècle. Malgré la dominante popularité de la série et les nombreuses tentatives de pour faire cesser le vide de produits dérivés, les admirateurs du monde entier se retrouvent encore une fois sans rien pour satisfaire leurs envies de Candy Candy.

source : http://www.animenewsnetwork.com - Jonathan Mays

 

Note de la webmistress :

L'espoir fait vivre, notamment quand on apprend que les 3 nouvelles viennent d'être rééditées au Japon. Malheureusement, elles sont en japonais, et le site qui propose le livre ne vend pas à l'étranger. Si vous connaissez quelqu'un au Japon qui puisse l'acheter pour vous, voici les coordonnées du site : Book-ING http://www.book-ing.co.jp/


Couverture de la réédition des 3 nouvelles

Pour ce qui est une éventuelle publication en France, vous pouvez prier tous les saints du paradis, car j'ai contacté tous les éditeurs de manga français et à ce jour, un seul m'a répondu, négativement, malheureusement... :-((( Néanmoins, vous pouvez toujours les contacter à votre tour, sait-on jamais, si on est nombreux à leur écrire, ça pourrait les réveiller!... ^^

Voici une liste des éditeurs de manga en France 


12/12/2001

Le procès est terminé mais les ennuis continuent... On avait espéré qu'après cette conclusion positive, nous allions pouvoir retrouver rapidement sur le marché, les vidéos, dvd et autres goodies de Candy, et pouvoir ainsi prouver à nos chères têtes blondes que "ce que regardaient papa et maman quand ils étaient petits, bat à plate couture les Razmokets et autres horreurs..." ^____________^

Que nenni !!! Suite aux agissements particulièrement révoltants et à caractère maffieux de Yumiko Igarashi, les éditeurs Kodansha et Toei Animation ont décidé de ne plus rééditer Candy, afin que l'on n'oublie jusqu'au nom de l'illustratrice. Il faut dire que cette dernière use de méthodes manifestement criminelles, s'entourant de "collaborateurs" au passé douteux, qui n'hésitent pas à harceler et menacer physiquement toute personne qui soutient Kyoko Mizuki. De nombreux mangaka et auteurs ont été menacés par l'entourage d'Igarashi, même des auteurs très connus... Je tiens ces informations de source fiable, d'une personne, auteur elle-aussi d'un manga à succès, et qui subit en permanence les affres d'Igarashi.

Tout ceci semble sorti tout droit d'un mauvais scénario de série z. On pourrait se dire : tout ce bazar pour une simple histoire?!!! Malheureusement, Candy Candy est plus qu'une histoire, c'est un vrai filon étant donné son succès planétaire. Et Yumiko Igarashi veut en tirer profit jusqu'à épuisement.

Non, vous ne rêvez pas malheureusement.... Voilà pourquoi les sites japonais relatant le procès et le désaccord entre les deux parties, sont plus qu'agressifs vis à vis d'Igarashi, car eux-aussi, en payent douloureusement le prix. La réalité dépasse la fiction, et "Candy Candy" doit subir même ici, les coups bas de personnes mal intentionnées.

"Que faire?"-me direz-vous... J'ose espérer que Toei et Kodansha face à la pression des admirateurs, passeront outre leur décision, mais ils risquent ainsi de devoir affronter de nouveau, les attaques de l'illustratrice. Vous pouvez néanmoins leur écrire (en anglais) à l'adresse email que vous trouverez en rubrique Candy Croisade.

Pour achever le tout, l'auteur de Candy, en pleine écriture de la suite des aventures de notre héroïne, cherche actuellement un éditeur particulièrement puissant qui puisse tenir tête aux menaces et harcèlements de l'illustratrice. Et si elle n'en trouvait pas?... :-(((

 

25/10/2001

Le verdict du procès entre Kyoko Mizuki et Yumiko Igarashi a été enfin prononcé !!! 

L'auteur de Candy Candy, Kyoko Mizuki, a donc REMPORTÉ le procès en troisième appel devant la Cour Suprême. Ce jugement final la reconnaît pleinement comme co-créatrice de "Candy Candy" et propriétaire des copyrights. Cela ne pourra plus être contesté. Ainsi, selon la loi, toutes les marchandises sur Candy requièrent son autorisation préalable.

Cela signifie-t-il que nous allons prochainement retrouver Candy à la télé ou dans les librairies ? Ce serait aller un peu trop vite que de dire cela... Une des questions principales à se poser est si K. Mizuki a l'intention de prendre part à la vente de marchandises de Candy?... La Cour Suprême l'a reconnue comme co-créatrice de Candy Candy, et Yumiko Igarashi ne pourra plus vendre de marchandises de Candy sans son autorisation, au risque d'entrer dans l'illégalité et d'être poursuivie devant un tribunal par K. Mizuki.

Quant à revoir Candy à la télévision, un autre problème se pose car, même si K. Mizuki souhaite que Candy soit diffusée dans le monde entier, cela ne dépend plus de sa volonté puisque Toei Animation est aussi en procès contre Yumiko Igarashi... Procès qu'il vient de gagner d'ailleurs ! ^^

Nous pouvons néanmoins nous réjouir de la fin de ce procès, mais si vous voulez que les choses avancent plus vite, je vous invite à écrire à Kyoko Mizuki sur son guestbook (en anglais principalement, afin que ses admirateurs japonais puissent traduire) pour lui faire part de vos attentes (re-distribution du manga, des artbooks, la suite de Candy !!! ^^...). Vous pouvez aussi contacter Toei Animation  à cette adresse email : tip@toei-anim.co.jp (Ecrivez-leur en anglais et au pire, utilisez le traducteur altavista ) et leur demander des nouvelles de Candy. N'hésitez-pas à faire passer le mot à votre entourage car plus nous serons nombreux à leur signaler notre intérêt pour Candy, plus cela les poussera à agir pour que nous la retrouvions dans de nouvelles aventures. Ensemble, nous y parviendrons ! ^^

 

09/04/2001

Bonne nouvelle !!! Kyoko Mizuki a repris la plume ! ^_^ Elle a publié au Japon, au mois de décembre dernier, sous son nom officiel, Keiko Nagita, un nouveau roman : Hoshi no kakera (Un morceau d'étoile). La suite vient juste de sortir ce mois ci et elle a promis que le troisième volume serait disponible le mois prochain.

Il y a quatre ans, avant que le procès ne débute, elle avait écrit un autre roman en 12 volumes : Fuku et le fantôme, une jeune fille qui tombe amoureuse d'un fantôme. Il parait que l'histoire est excessivement romantique....... ^_^ Cette nouvelle, à grand succès, n'avait pu être conclue à cause du procès et des états d'âme de Kyoko qui avait sombré dans une profonde dépression. Le moral de notre bien-aimée auteur a dû remonter car elle a décidé d'écrire la suite de cette histoire de fantômes. Les deux derniers épisodes devraient être publiés dans deux mois !!! Keiko Nagita vient donc de revenir sur le devant de la scène de l'édition japonaise ! ^_^ 

Nous pouvons désormais être plus confiants quant au sort envisagé pour la suite de Candy Candy. Mais il faut attendre que le procès soit terminé, dont nous  ignorons encore la date d'échéance, mais il parait que Yumiko Igarashi, l'illustratrice, est complètement désespérée, ce qui confirme la rumeur comme quoi elle perdrait le procès. 

Toujours à propos de cette suite de Candy, Izawa Mann, l'auteur de "Georgie" et grand ami de Kyoko Mizuki, m'avait confié ceci, il y a peu :

"Ok Sophie...

En fait, j'hésite à te dire cela mais je peux comprendre tes sentiments vis à vis de l'histoire de Candy, alors...

Un jour, je discutais avec Kyoko au téléphone, et elle me dit qu'elle avait sa propre idée sur la façon décrire la suite de Candy (je ne peux en dire plus car elle veut que cela reste secret). Mais en fait, sa plus grande inquiétude est la réaction de Yumiko Igarashi à ce propos, car Kyoko ne veut pas avoir de problèmes et surtout ne veut plus jamais avoir affaire avec elle (pareil pour moi). 

Ainsi, ce que je veux dire, c'est :  

Il y a encore de l'espoir.

Mais le problème est que Kyoko Mizuki est très blessée et épuisée par cette histoire. Penser à CC la plonge à chaque fois dans une profonde dépression. Alors, si elle songe à écrire de nouveau, cela prendra du temps. Le procès continue toujours...

J'hésite à le dire mais je veux être honnête avec vous : Yumiko Igarashi a envoyé aux professionnels du monde des manga des messages au contenu insultant envers Kyoko..."

Pas sympa en effet Yumiko Igarashi!..... Comment peut on être aussi mesquine quand on a donné une apparence aussi humaine et passionnelle aux personnages de Candy ?!....... :-(

C'est donc le moment ou jamais de rappeler à Kyoko Mizuki notre intérêt pour Candy en lui écrivant sur son Guestbook, manifestations chaleureuses qui ne pourront que lui donner envie de donner une nouvelle vie à Candy  (et pourquoi pas finalement avec Terry!!! ^_^)

Nota : Toute ma gratitude à Nila pour m'avoir fait part de cette actualité sur Kyoko. :o)

 

14/02/2001

Le procès arrive bientôt à son terme, mais l'image de Candy reste entachée d'un parfum de scandale qui fait que certains éditeurs rechignent à remettre Candy dans le commerce. Il faut donc faire savoir par tous les moyens que l'on veut retrouver Candy, et à cet effet, j'ai créé une page, la Candy Croisade, qui recense toutes les actions à mettre en oeuvre pour arriver à nos fins. N'hésitez pas à contribuer au retour de Candy en participant. Plus nous serons nombreux, et plus nous aurons de chance de les influencer et de leur faire réaliser l'importance qu'a Candy à nos yeux ^_^

 

02/07/2000

Vent de panique à Candy Candy Land !!!...

Le verdict irrévocable du procès devant se prononcer très prochainement, le monde de Candy Candy a vu apparaître quelques fans japonais particulièrement agressifs, qui harcèlent les webmasters de sites Candy. Leurs principaux reproches se résument au fait que la plupart des sites montrent des goodies sur Candy (illégaux à la vente depuis 1999) et font donc la promotion de ces articles, poussant les fans à vouloir se les procurer... 

Je voudrais donc apporter une précision...

Les goodies que vous pouvez trouver sur mon site, n'ont que pour objectif de montrer ce qui existe sur Candy, et non pas de chercher à les vendre puisque je ne les possède pas ! La majeure partie proviennent d'offres que j'ai vu passer sur des sites d'enchères français et étrangers. Par ailleurs, je pense qu'il est intéressant et amusant pour chaque fan de connaître ce qui se fait sur Candy, car peu de choses en France ont été distribuées sur ce personnage. N'est-il pas drôle d'apprendre qu'il existe, par exemple, des façades Candy pour les mobiles ? Moi, ça m'amuse... ^__^ Mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de les acheter !... ^__^

De plus, ces fans japonais, poussent le vice jusqu'à reprocher qu'il y ait sur nos sites, des images de Candy dessinées par Yumiko Igarashi (qui est quand même l'illustratrice qui a donné un visage à ce personnage!!!) Ils considèrent que depuis 1999, la loi interdit à Yumiko Igarashi d'utiliser les images de Candy sans l'autorisation préalable de Kyoko Mizuki. En conséquence, Yumiko Igarashi a déjà fait fermer plusieurs sites de fans, prétextant que puisqu'on lui refusait le droit d'utiliser l'image de Candy, elle ne voyait aucune raison pour ne pas l'interdire à d'autres... Cette dernière, a d'ailleurs, pour continuer à percevoir des royalties sans être accusée d'illégalité, créé un nouveau personnage, "Princesse des Roses", dont la ressemblance est frappante avec celle de Candy...


                   Princesse des Roses

Ainsi, la menace plane sur les sites Candy (et donc sur le mien... >__<). Que veulent donc ces fans japonais (qui se font appeler "vrais fans de Candy") ? Veulent-ils que Candy ne soit plus qu'un vieux souvenir? Veulent-ils que lorsqu'on demandera "c'est quoi Candy?", on soit incapable de le montrer parce que tous les sites affichant des images de Candy seront fermés ??? Candy doit-elle devenir un anime et manga fantôme ? 

Leur réponse a été formelle : "Cela ne concerne que les japonais puisque Candy Candy est avant tout un dessin animé pour les japonais..." Détrompons-les alors!... Qu'ils sachent que Candy Candy a été vu par la majorité des pays d'Europe (France, Espagne, Italie, Suisse, Grèce, Turquie...) mais aussi en Suède, Pologne, Yougoslavie, Maroc, Tunisie, Algérie, Chine et dans toute l'Amérique Latine !... Cela représentent quelques centaines de millions de téléspectateurs!... ^__^

Depuis la création de ce site, j'ai reçu de nombreux courriers me remerciant de leur permettre de retrouver Candy et m'encourageant à continuer. Tel est mon souhait. Je voudrais tant que les fans japonais comprennent que ce n'est pas en prenant partie pour l'un ou l'autre des auteurs de Candy, que cela arrangera les choses. Malheureusement, depuis quelques temps, le monde de Candy est devenu un champ de bataille où se confrontent pro-Mizuki contre pro-Igarashi, lesquels harcèlent ce qui veulent rester neutres comme moi, ou nombre de mes ami(e)s. C'est pourquoi, cette perpétuelle agression a entraîné malheureusement la fermeture du merveilleux site hawaiien de mon amie Nila, consacré à Candy et Terry, qui, à bout de nerfs, a pris la décision de suspendre son site pour une période indéterminée.  

Le forum de Strawberry, le club international Candy Candy, et même le overseas guestbook de Kyoko Mizuki, sont pris d'assaut par ces mêmes fans japonais qui persistent à croire que nous faisons du business sur les goodies de Candy et restent sourds à nos explications. 

Tous les webmasters et fans de Candy sont tout à fait conscients de la gravité de la situation et n'encouragent en rien la vente illégale de ces produits. Cependant, je persiste à croire que nous ne devons pas nous impliquer dans ce procès qui ne concernent que Kyoko Mizuki et Yumiko Igarashi. Candy ne serait rien sans ces deux auteurs. C'est à elles de régler ce problème, pas à nous les fans, à qui l'on demande même de DÉNONCER les entreprises qui ont commercialisé des produits sur Candy, alors que sont payés des hommes de loi pour effectuer ce travail...

La tournure des évènements me révolte particulièrement, et je déplore de voir le nom de Candy traîné dans la boue de cette façon. Que reste-t-il de ce que nous a appris Candy ? Est-il possible que de simples désaccords financiers puissent réduire à néant plus de 25 ans d'amitié partagés entre fans du monde entier ?

Espérons que ce procès prendra fin rapidement. La décision, aussi juste ou injuste soit elle, permettra je l'espère, de calmer quelques esprits, et de rétablir l'entente entre tous les fans... ^__^

 

17/04/2000

Mauvaise nouvelle ! Yumiko Igarashi a fait appel devant la Cour Suprême ! :(

Bien que Yumiko Igarashi ait de grandes chances d'être une nouvelle fois déboutée, sa décision nous renvoie devant un nouveau procès qui devrait s'achever cet automne...

Adieu les vidéos et manga de Candy pour le moment... Mais aussi la suite de Candy... :(

Un problème plus grave persiste... Les procès précédents se tenaient devant une cour civile. Le juge avait décidé que chaque partie possédait les mêmes droits sur Candy. Malheureusement, Y. Igarashi n'a pas accepté ce jugement et a donc fait appel devant la cour suprême. Cependant, si durant ce nouveau procès,  Y. Igarashi continue de vendre ses illustrations de Candy ou signe un contrat avec une compagnie pour vendre des articles de Candy, K. Mizuki risque de l'assigner non plus devant une cour civile, mais devant une cour pénale, avec risque potentiel d'emprisonnement pour Y. Igarashi.

Mais le risque est encore plus terrible pour Candy elle-même, car selon mes sources japonaises, l'emprisonnement de Y. Igarashi entacherait l'image de Candy ainsi que tous les autres personnages dessinés par l'illustratrice, comme Georgie par exemple. Aucun éditeur, aucune compagnie productrice de dessin animé japonaise, ne voudrait travailler sur des personnages ayant un tel "casier" derrière eux.

Voilà pourquoi Kyoko Mizuki parle tristement de la "mort" de Candy...

Espérons que ces deux auteurs retrouveront la sagesse et s'entendront pour que nous puissions de nouveau lire et regarder Candy... :(

 

30/03/2000

Voici la décision prise par le tribunal dans le procès qui oppose Kyoko Mizuki et Yumiko Igarashi :

Ce 30 mars 2000, le juge a rejeté l'appel de Y. Igarashi, l'illustratrice, et a admis que K. Mizuki, avait les mêmes droits d'auteurs puisqu'elle est à l'origine de l'histoire de Candy Candy. (Rappelons que Y. Igarashi prétendait être l'unique créatrice de Candy Candy). Ainsi, Y. Igarashi, n'aura plus le droit de créer et de vendre des produits ou des images de Candy Candy, sans le consentement préalable de K. Mizuki.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Normalement, si tous se passe bien et si K. Mizuki et Y. Igarashi se comportent comme des êtres adultes et responsables, la vente des cassettes de Candy va pouvoir recommencer, ainsi que la diffusion télévisée du dessin animé. En outre, et non des moindres, K. Mizuki, ne sera plus muselée si elle souhaite écrire une suite à Candy (je sais que je me répète, mais n'hésitez pas à lui faire connaître votre souhait de voir une suite à Candy, en écrivant sur son site www.k-nagi.com et en cliquant sur le lien overseas guestbook).

Ce qui est regrettable dans cette histoire, c'est que l'on risque de ne plus vouloir de Y. Igarashi pour illustrer cette suite, alors qu'elle est quand même à l'origine des si beaux visages des personnages de Candy. Gageons, que ceux qui prendront sa relève sauront être à la hauteur de son talent... ;-)

Une page est tournée. Espérons que Candy puisse désormais, après la guerre que se sont menées ses deux créatrices, connaître de nouvelles aventures et nous en faire part, à nous, ses fans, qui attendons cela depuis tant d'années maintenant... ;-))

Longue vie à Candy Candy !

 

04/02/2000

Aux dernières nouvelles, le jugement du procès se tiendra au Japon le 30 mars 2000. Croisons les doigts !!! C'est le moment ou jamais de soutenir Kyoko Mizuki ( www.k-nagi.com )

 

01/02/2000

Depuis de nombreuses années, les fans de Candy du monde entier manifestent, auprès des créateurs de Candy, leur désir de voir un jour une suite aux aventures de leur héroïne de manga et dessin animé préféré.

La mise en oeuvre de cette suite est actuellement soumise à un problème de taille : le procès sur les droits d'auteurs que se disputent Kyoko Mizuki, auteur de Candy, et Yumiko Igarashi, son illustratrice. Leur différend a débuté en 1997 quand Yumiko Igarashi a commencé à vendre des marchandises sur Candy sans l'autorisation de Kyoko Mizuki. Quand cette dernière en a été informée, de nombreux articles sur Candy avaient déjà été vendus dans tout le Japon. K. Mizuki prit alors contact avec Y. Igarashi pour lui demander des explications sachant que ces ventes étaient illégales puisque réalisées sans le consentement d'une des parties.

Malheureusement, Y. Igarashi semble ignorer les reproches de sa collègue avec laquelle elle a travaillé en collaboration pendant vingt ans, et continue à vendre ses dessins au Japon et ailleurs, allant même jusqu'à fournir des dessins de Candy nue, ce qui a provoqué la colère de nombreux de ses fans. K. Mizuki n'a donc trouvé comme ultime solution que de faire un procès à Y. Igarashi, espérant ainsi l'obliger à stopper la vente illégale de produits sur Candy.

Il est triste de constater qu'un si merveilleux travail commun puisse s'achever de cette façon, puisque Y. Igarashi est même menacée de prison si elle ne cesse pas de fournir des dessins de Candy non autorisés. Par ailleurs, un mini scandale a éclaté dernièrement au Japon, quand des anciens membres de l'équipe de Y. Igarashi ont dévoilé que cette dernière n'était qu'en partie l'auteur des dessins de Candy, allant jusqu'à prétendre qu'elle ne dessinait que les yeux...

Notre petite Candy nage en eaux troubles. Il est vraiment regrettable que ce soient les fans qui en pâtissent, car ce sont eux qui continuent à travers leur attachement à ce personnage à la faire vivre et à vouloir la faire perdurer, alors que les deux créateurs de Candy, malgré tout le respect qu'on peut leur porter, ne se disputent que pour des questions d'argent.

Espérons que ce procès s'achèvera rapidement et de façon positive pour que nous puissions de nouveau nous procurer les vidéos et autres goodies de notre Candy préférée ! :-))