Et si tout pouvait
recommencer?
Chapitre 21
Le jour venait de se lever lorsque Candy ouvrit les yeux. Dans un bâillement elle s’étira et sa main rencontra un corps chaud étendu près d’elle. « Terry … Je n’ai donc pas rêvé.. » Elle rougit au souvenir de cette douce nuit. « C’est donc cela d’aimer totalement quelqu’un… De s’endormir et de réveiller auprès de cette personne… C’est merveilleux…Il a l’air d’un ange quand il dort, il est si beau et je l’aime tant… Terry… » Elle resta à le contempler un moment, puis avec d’infinies précautions elle se leva et entreprit de ramasser ses affaires éparpillées sur le sol. « Zut ! C’est vrai que mes vêtements sont restés en bas pour sécher… » Elle se dirigea malgré tout vers le cabinet de toilette attenant à la chambre afin de se rafraîchir. Elle était en train de passer de l’eau sur ses bras nus lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir derrière elle.
Elle s’arrêta, figée par le regard froid du garçon.
Sans un mot le jeune homme fit demi-tour. Candy s’empressa d’enfiler son peignoir et le suivit dans la chambre.
Il acquiesça de la tête.
Le jeune homme la regarda un instant, puis il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras.
La jeune femme sourit à cet aveu qui lui ressemblait si peu. Elle le serra plus fortement contre elle.
Terry éclata de rire et, la soulevant de terre, il la porta jusqu’au lit.
Candy sourit et hocha la tête, puis réfléchissant elle ajouta :
Tout en parlant il l’avait attiré contre lui et il l’embrasait dans le cou et sur les épaules d’où il faisait lentement glisser le tissu mauve du peignoir.
Il lui embrassait à présent le visage, s’arrêtant sur son nez, son front… Puis, au moment d’arriver sur sa bouche il s’arrêta et la regarda dans les yeux.
Elle ne pouvait détacher ses yeux des siens. Elle se sentait attirée par l’immensité de ce bleu, il lui semblait qu’elle aurait pu s’y noyer tant ils paraissaient profonds. Et pourtant, aujourd’hui, ils étaient limpides, plus aucune ombre, plus aucun secret ne venait les assombrir et c’est dans un souffle qu’elle répondit « Oui ». Terry s’empara alors de ses lèvres et le baiser qu’il lui donna à cet instant traduit tout l’amour qu’il lui portait. Ce n’est qu’après un long moment que Terry reprit ses esprits. Se détachant d’elle il lui ordonna de se préparer, disant qu’ils n’avaient plus une minute à perdre.
Retrouvant son sérieux le jeune homme lui dit :
Sentant qu’il y avait quelque chose qu’elle ne lui disait pas, Terry lui demanda ce qui la tourmentait.
Le jeune homme, attendri, prit son visage entre ses mains.
Emue, Candy sentit les larmes lui monter aux yeux.
Puis réfléchissant, il ajouta :
Tout en parlant il s’était levé et avait prit la robe en question dans le tas qu’il avait déposé la veille sur une commode. Il tenait à présent dans ses mains une très jolie robe d’après-midi en soie blanche dont le col et les manches étaient rehaussés de discrètes petites perles.
Terry lui prit la main et l’attira contre lui. Candy se sentit immédiatement fondre sous l’effet conjugué de sa chaleur et de ses baiser. Et sans plus offrir de résistance elle se laissa glisser sur le lit où le jeune homme la rejoignit frissonnant d’avance du plaisir qu’ils allaient éprouver.
Fin du chapitre 21 Chapitre 22
Quelques heures plus tard Terry et Candy se présentèrent chez le notaire qui se chargeait des affaires des Grandchester en Ecosse. Ce dernier fut étonné de voir le jeune homme qu’il n’avait plus revu depuis la signature des papiers par lesquels le Duc de Grandchester avait fait donation à son fils de la propriété écossaise. Il fut encore plus surpris de voir le changement qui s’était opéré chez l’acteur : au lieu du jeune homme taciturne qui n’avait pas souri une seule fois au cours de leur entretien, il vit un homme détendu qui respirait le bonheur et couvait d’un regard empreint d’adoration la jeune femme qui se tenait à ses côtés. Puis sa stupéfaction grandie encore lorsque le jeune Lord lui annonça qu’ils étaient là pour être unis par les liens du mariage. Il n’osa pas poser de question bien que le garçon sembla être dans de bonnes dispositions, mais il leur fit remarquer qu’il leur fallait un témoin pour que l’union soit légale.
Le notaire le fixa interloqué. Avait-il bien entendu ? Ces jeunes gens voulaient se marier immédiatement et ils lui demandaient de fournir un témoin ? De toute sa carrière il n’avait jamais vu cela ! Voyant son ébahissement face à leur requête la jeune femme blonde prit la parole.
Il s’agissait de la femme du notaire qui occupait également la fonction de secrétaire. Ma fois, si ces deux jeunes y tenaient, pourquoi pas ? L’homme de loi sourit à son tour et leur répondit qu’il allait arranger cela immédiatement. Il se leva et sortit de son bureau afin de s’entretenir avec son épouse. Celle-ci fut touchée par l’histoire que son mari lui raconta et accepta avec joie de remplir cette fonction. Mr MacKinney regagna son bureau et leur transmit la réponse de sa femme. Il leur demanda de patienter le temps que celle-ci arrive et entreprit de rédiger les papiers qui seraient nécessaires. Candy et Terry se regardèrent en souriant. Dans quelques minutes ils allaient être mariés et ils avaient du mal à croire à leur bonheur. Finalement l’épouse du notaire pénétra dans le bureau. Elle s’excusa de les avoir fait attendre, elle tenait dans ses mains un bouquet de roses blanches qu’elle venait de cueillir en hâte dans le jardin.
Terry et Candy l’imitèrent. Mme MacKinney se tenait à leurs côtés. Le notaire s’éclaircit la voix et entama son office.
Les deux jeunes gens se tournèrent l’un vers l’autre.
D’un geste de la main il les invita à s’embrasser afin de sceller ses paroles. Les jeunes époux s’exécutèrent volontiers et leur baiser fut des plus doux. Mme MacKinney essuya une larme et félicita le couple en leur offrant le bouquet de roses. Candy fut touchée par cette attention et la remercia chaleureusement. Puis tous signèrent les papiers qui rendaient leur union officielle. Le notaire proposa ensuite de boire un verre en guise de célébration et son épouse s’empressa d’aller chercher des verres. Terry en profita pour sortir un écrin de sa poche.
Candy prit la petite boite dans ses mains et l’ouvrit : elle contenait une bague de fiançailles en or surmontée d’un diamant.
Le jeune homme lui prit la main et enfila la bague à son doigt. Candy lui sourit et observa sa main avec ravissement.
Une fois le toast porté, les jeunes mariés prirent congé du notaire et de sa femme non sans les remercier encore chaleureusement. Ces derniers les regardèrent s’éloigner main dans la main. ****
Candy l’entraîna dans une ruelle qui débordait d’étalages marchands. Elle courait de l’un à l’autre s’extasiant sur tout ce qu’elle voyait. Peu à peu Terry entra dans son jeu et, lui qui ne s’était jamais intéressé à la décoration d’un intérieur, se mit à comparer les différents tissus et modèles de vaisselle qui se présentaient à eux. Alors qu’ils allaient quitter le dernier magasin où ils étaient entrés, Candy tomba en arrêt devant une nappe de damas blanc délicatement brodée sur les bords d’un feuillage vert pâle.
Le jeune homme sourit face à l’enthousiasme que manifestait sa toute jeune épouse. Il se tourna vers la vieille dame qui trônait derrière le comptoir et lui fit signe de venir.
Candy sursauta et regarda son compagnon, se demandant ce qu’il faisait. La propriétaire lui annonça son prix et Terry répondit :
Candy le regarda avec de grands yeux, puis un immense sourire apparut sur son visage et, se jetant dans les bras du jeune homme, elle s’exclama :
Celui-ci se mit à rire et voyant le regard surpris que leur adressa la vieille dame il ajouta à son attention :
La propriétaire esquissa un sourire et leur adressa ses félicitations. Candy était rouge d’embarras ce qui fit d’avantage sourire la dame. Lorsque Terry lui expliqua qu’ils s’étaient mariés le matin même elle insista pour leur faire cadeau des serviettes de table. Gênés, les deux amoureux voulurent refuser mais la vieille dame insista tant qu’ils finirent par accepter. Ils la remercièrent vivement et sortirent du magasin. Une fois dans la rue, Candy déposa un baiser sur la joue du jeune homme. D’abord surpris, Terry fut heureux du geste de son épouse. Il la prit par la taille et lui dit que désormais chaque fois qu’il aurait envie d’un baiser il lui achèterait un cadeau.
Candy était gênée : l’embrasser avait été pour elle un geste spontané mais lui dire ainsi de but en blanc qu’elle l’aimait était plus difficile…
Candy se mit à rire à son tour.
Ils firent quelques pas ainsi, tendrement enlacés, puis le jeune homme reprit :
Terry suivit la direction qu’elle lui indiquait et s’étonna de son choix.
Tous deux entrèrent dans le bâtiment et s’adressèrent à l’employé qui leur fournit des formulaires pour inscrire leur texte. Candy réfléchit un moment puis se mit à écrire : « Suis devenue Mme Grandchester ce matin devant notaire. Préparez-vous à réception et cérémonie religieuse à notre retour. Date inchangée. Lettre suit. Milles baisers. Candy. » Puis elle se tourna vers Terry.
Le jeune homme avait en effet simplement écrit : « Suis marié. Terry. »
Une fois sortis du bureau la jeune femme poussa un soupir et annonça à son compagnon qu’il fallait qu’elle se rende à la villa pour annoncer la nouvelle à sa Tante, ce qu’elle redoutait un peu…
Fin du chapitre 22 Chapitre 23
Pendant ce temps, à la villa des André, la Tante Elroy avait réuni tout le monde au salon. Elle attendait des explications quant à l’absence de Candy dont elle s’était rendue compte au petit déjeuner. La veille en effet, elle avait assisté à une réception et étant rentrée tard elle n’avait rien soupçonné. A présent elle était furieuse. Eliza de son côté jubilait, elle avait hâte que la jeune femme rentre à la villa, persuadée que la Grand-tante la chasserait une fois pour toute de la famille. Elle avait crû voir son souhait exaucé lorsque la sonnette d’entrée avait retenti, mais ce n’était que Andrew qui venait aux nouvelles. Le jeune homme était à présent assis aux côtés de ses amis et tous attendaient en silence, inquiets pour la suite des évènements. Enfin vers onze heures trente, du mouvement se fit entendre dans le hall et Candy apparut à la porte du salon, accompagnée de Terry. A peine étaient-ils entrés que la Tante Elroy se dressa et fixa son regard dur et froid sur la jeune femme.
Voyant que la vieille dame ne lui répondait pas, elle ajouta :
Cette fois la Grand-tante adressa un bref signe de tête au jeune homme qui, comme le lui avait demandé Candy, attendait un peu en retrait.
Cette dernière réprima un sursaut de surprise devant la franchise de la réponse. En revanche le sourire mauvais d’Eliza s’accentua d’avantage.
La colère transparaissait à présent dans la voix de la douairière.
A ces mots Candy ne put réfréner un sourire. Elle baissa de nouveau rapidement la tête afin de ne pas paraître d’avantage impertinente.
La jeune femme ferma brièvement les yeux. Une famille ? Quand donc avait-elle été traitée comme un membre de la famille hors de la présence d’Albert ou d’Archibald ? Mais elle n’était pas là pour ça, pas aujourd’hui alors qu’elle était si heureuse… Terry de son côté ne put d’avantage se contenir. Sa voix rendue puissante par le théâtre s’éleva :
Les deux jeunes gens échangèrent un sourire. Voyant cela la Tante Elroy s’exclama :
Plusieurs exclamations retentirent dans la pièce. Terry tenait à présent la main de sa jeune épouse dans la sienne et continua :
La Grand-tante ouvrait à présent de grands yeux et semblait incapable de prononcer un mot. Candy eut pitié d’elle. Elle se tourna vers les jeunes gens qui étaient restés bouche bées et leur demanda de la laisser seule avec la vieille dame. Tous obtempérèrent, même Eliza qui ne pouvait faire autre chose que la dévisager. Terry lui serra la main et lui sourit tendrement comme pour l’encourager. Elle répondit à son sourire et lui dit de ne pas s’inquiéter. Lorsque tous furent sortis, elle s’approcha de sa Tante et la força à s’asseoir. Puis elle lui servit un verre d’eau et le lui tendit.
Tante Elroy regarda la jeune femme qui lui faisait face. Dans ses yeux brillait de la détermination, comme cela avait été toujours le cas chez elle aussi loin qu’elle s’en souvienne, mais aujourd’hui il y avait autre chose dans son regard : peut-être l’espoir d’être enfin comprise mais surtout, une lueur de bonheur… La dernière fois qu’elle se rappelait l’avoir vue aussi heureuse c’était lors de son adoption par Albert, avant la mort d’Anthony… La vieille dame savait que Candy avait profondément aimé le jeune garçon et elle prenait pleinement conscience aujourd’hui qu’elle n’avait rien fait pour soulager la douleur de la jeune fille, au contraire... Puis d’autres faits lui revinrent en mémoire : sa volonté de s’affirmer par elle-même, son désir d’assister à la Première du Roi Lear à Chicago, cette pièce dans laquelle jouait le jeune homme qui était à présent son mari. Puis elle se souvint de cet accident qui avait longtemps nourri les conversations lorsque une jeune actrice avait été gravement blessée lors d’une répétition. Si sa mémoire était bonne c’était pour sauver ce même Terrence qu’elle s’était précipitée … Et quelques temps après Candy avait accepté de venir vivre à Lakewood avec Albert. La vieille dame l’avait alors trouvée changée… Tout se mettait en place à présent…
La jeune femme sentie naître en elle un sourire.
Candy s’approcha d’elle et déposa un baiser sur sa joue.
**** Le petit groupe d’amis s’était rassemblé dans le salon de réception et après avoir félicité Terry, à l’exception toujours d’Eliza, tous étaient restés silencieux en attendant le retour de Candy. Lorsque celle-ci apparut, cinq paires d’yeux se tournèrent vers elle. Terry se leva et s’approcha d’elle.
Soulagé le jeune homme la serra dans ses bras. Il savait que malgré les apparences Candy tenait à l’approbation de sa famille adoptive. Eliza se leva d’un bond et sortit en claquant la porte.
Avec un sourire Candy leur demanda s’ils se souvenaient du « Goûter blanc »
Tous commençaient à comprendre.
Celui-ci se mit à rire.
Les deux jeunes mariés se regardèrent d’un œil complice.
Tous deux éclatèrent de rire en voyant l’étonnement de leurs camarades.
S’en rendant compte la jeune femme prit les mains de son amie entre les siennes.
Archibald s’approcha et tendit la main au jeune homme.
Et la conversation se poursuivit entre souvenirs et projets pour les prochains jours.
Fin du chapitre 23 Chapitre 24
La première journée de Candy et Terry en tant que mariés passa rapidement. Au déjeuner la Grand-tante se montra souriante et visiblement enthousiasmée par le mariage qui aurait lieu à Lakewood une semaine après leur retour. Elle enjoignit Candy à écrire dès à présent à Albert en lui faisant une liste précise des gens que le jeune couple souhaitait inviter et qui s’ajouterait à la sienne. Elle proposa également de se charger de la conception du menu et leur demanda s’ils avaient songé à la cérémonie et à la décoration. Candy lui répondit qu’elle aurait aimé une célébration en plein air, dans la roseraie si elle n’y voyait pas d’inconvénient. La Tante Elroy lui répondit que c’était une excellente idée et qu’elle y avait également songé. Les roses seraient encore en fleurs à leur retour et offriraient un cadre romantique à la cérémonie. Elle allait de plus envoyer un télégramme à sa couturière afin que celle-ci prévoit le tissu nécessaire à la confection des robes et costumes. Il fut décidé que les demoiselles d’honneur, Annie et Patty, porteraient des robes vert pâle afin de rappeler la couleur des yeux de Candy. Le marié et ses témoins, Archibald et Andrew, qui avaient accepté avec de joie de remplir ce rôle, seraient en noir. Pendant tout le temps qu’avait duré la discussion Eliza et Nil étaient restés en retrait. Ce dernier, que la nouvelle avait dégrisé, fixait Terry d’un œil mauvais mais il n’osait pas ouvrir la bouche, se rappelant trop bien des humiliations que lui avait fait subir le jeune homme à l’époque du Collège. **** Le soir venu Terry et Candy regagnèrent le château. Dès qu’ils furent seuls, à l’abri de la chambre douillette de l’acteur, ils se jetèrent l’un sur l’autre, avides de baisers qu’ils n’avaient pu échanger au cours de la journée en raison de la bienséance. Une fois rassasiés de caresses et d’amour ils s’endormirent, tendrement enlacés. **** Le lendemain matin, n’ayant rendez-vous avec leurs amis que pour le déjeuner, ils décidèrent de paresser au lit. Aucun des deux n’arrivait à croire que ce qu’ils vivaient depuis la veille était réel et ils éprouvaient sans cesse le besoin de se toucher et de s’embrasser pour se prouver qu’ils ne rêvaient pas. Au moment où ils allaient partir pour la villa, un coursier se présenta au Manoir. Il leur amenait un télégramme qui venait d’arriver pour Terry. Celui-ci l’ouvrit et fronça les sourcils en le lisant.
La conversation qu’il avait eue avec Candy au sujet de son père lui revint en mémoire et il se surprit à craindre qu’il ne soit mourant… Voyant l’inquiétude de son époux, Candy lui proposa d’avancer leur départ et de se rendre à Londres. Le jeune homme accepta, heureux de voir qu’elle le comprenait sans qu’ils aient besoin d’échanger un mot. **** Au déjeuner ils informèrent leurs amis de leur changement de programme et Andrew leur apprit qu’un navire partait le lendemain soir à destination de l’Angleterre. Il fut donc convenu que le jeune couple partirait ce jour-là et Tante Elroy surprit tout le monde en proposant de les rejoindre quelques jours plus tard, ainsi ils passeraient leur seconde semaine de vacances à Londres et ils pourraient tous embarquer ensemble pour rentrer en Amérique. **** L’après-midi le petit groupe se rendit de nouveau à la demeure des MacDouglas. Le père d’Andrew était de retour de voyage et il se fit un plaisir de leur montrer ses dernières acquisitions équestres. Il sympathisa immédiatement avec Terry qui était également passionné par les chevaux et dont il connaissait les célèbres écuries de sa famille. Les filles de leur côté tinrent compagnie à la grand-mère d’Andrew qui leur raconta ses souvenirs de jeunesse. **** Le lendemain Terry et Candy entreprirent de faire leurs bagages et en fin de journée ils embarquèrent à destination de Douvres. La traversée durait seulement deux jours et à peine arrivés au port ils prirent un fiacre afin de se rendre au château du Duc. La belle-mère de Terry les reçu froidement. Elle les conduisit dans la bibliothèque où travaillait son époux. Celui-ci se leva à leur entrée et une émotion visible s’empara de lui lorsqu’il vit son fils s’approcher.
Incrédule, le jeune homme le dévisagea un moment.
Le Duc secoua la tête.
Terry resta sans voix. Comment son père pouvait-il savoir tout cela ?
Le regard de Terry alla de son père vers Candy, avant de revenir vers le Duc.
Cette fois ce fut Candy qui prit la parole.
Le Duc se tut et les deux hommes s’observèrent en silence. Finalement ce fut Terry qui prit la parole.
Son père l’arrêta d’un geste.
Sans réfléchir le jeune homme s’approcha de son père et pour la première fois depuis près de vingt ans, il le prit dans ses bras. Candy essuya une larme. Elle était heureuse pour Terry qui avait toujours souffert d’être rejeté par ses parents. Les relations avec sa mère s’étaient éclaircies lors de leur premier séjour en Ecosse et il avait fallut un nouveau voyage au pays des cornemuses pour que le jeune homme retrouve l’amour de son père. Une fois remis de leurs émotions, le Duc s’empressa d’embrasser sa belle-fille. Puis il leur demanda les détails de leur histoire. Lorsqu’il apprit qu’une cérémonie était prévue en Amérique il leur demanda s’ils voyaient un inconvénient à ce qu’il s’ajoute sur la liste des invités.
Le Duc éclata de rire.
Fin du chapitre 24
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