Si seulement…
Par Mallory Quinn

 

 


* Image issue du site http://candyworld.free.fr


Et si Candy n’avait pas manqué Terry à Southampton….

 

Chapitre 13

« Le fruit de nos amours… »

Candy se réveilla avec une envie de vomir. Elle se précipita dans la salle de bain. Quand elle sortit, Georgie la regardait.

- Je crois que je suis enceinte, murmura-t-elle

- Candy, c’est merveilleux, dit-elle en la serrant dans les bras.

- Oui, je suis tellement heureuse, mais…

- Je sais, dit Georgie, quand vas-tu à New York ?

- Je vais aller à la première dans une semaine, tu peux venir avec moi ?

- Tu es sûre, que je ne vais pas vous déranger ?

- Georgie, allons…

- Mais M. Albert ?

- Oh je saurai me débrouiller, dit Albert de loin

- Vous êtes sûr, M. Albert ? demanda Candy

- Certain, va voir ton cher Terry

- Merci, dit Candy

« Les sœurs joyeuses » et M. Albert cohabitait à merveille. Albert était profondément touché par la gentillesse des deux jeunes sœurs. Il n’avait toujours pas retrouvé la mémoire.

Candy alla à l’hôpital plus tôt pour aller voir le docteur. Le docteur Jones avait des cheveux bruns et avait le sens de l’humour. Il venait de commencer il n’y avait pas très longtemps. Il trouvait Candy charmante avec sa joie de vivre, mais elle l’évitait à chaque fois qu'il faisait mine de vouloir l’inviter quelque part.

- Salut Candy, j’ai une urgence, le docteur Roberts s’occupera de toi dit-il en partant, à tout à l’heure !

Le Dr Roberts, se dit Candy, c’est le médecin directeur…. Elle se fit examiner par le docteur qui conclut qu’elle était bien enceinte.

- Melle André ? fit le docteur

- Docteur, ce n’est pas ce que vous croyez, dit Candy en rougissant, je suis mariée…

- Vous êtes mariée ?

- Oui, dit-elle en sortant sa bague de fiançailles et son alliance de la chaîne qu’elle portait sous son uniforme autour du cou, je suis Mme Terrence Grandchester…

- Terrence Grandchester ? J’ai entendu une rumeur qu’il était venu à l’hôpital il y a quelques temps. C’était pour vous voir ? Je l’ai vu sur scène quand sa troupe est venue, il a beaucoup de talent

- Merci docteur. C’est une longue histoire mais nous avons gardé notre mariage secret... Maintenant je suppose qu’on sera bientôt obligé de l’annoncer au monde…

- Oui effectivement. Bon je vais garder votre secret, mais s’il vous plait, annoncez votre état civil avant que votre grossesse ne soit décelable. Bon je vous revois dans un mois et je vous donne une prescription de vitamines.

- Oui, docteur. Merci beaucoup docteur.

Elle sortit du bureau du Docteur Roberts en mettant la main sur son ventre, elle parlait au bébé.

- Et bien junior, c’est ton papa qui sera content… je vais lui annoncer la nouvelle ce soir ! ….

Eliza Legrand passait par la pour déposer un chèque de donation à l’hôpital. Elle vit Candy sortit du bureau du docteur et se toucher le ventre en parlant au bébé. Candy était enceinte !

« La traînée pensa-t-elle, elle était sûrement enceinte d’Albert, ils habitent ensemble avec cette Georgie ! »

C’était la bombe dont elle avait besoin pour détruire Candy et être avec Terry ! Il faudrait qu’elle s’en serve au bon moment. Elle eut un sourire mesquin et continua son chemin.

En rentrant chez elle, elle vit un groupe de jeunes attaquer quelqu’un. Elle reconnut la voix de la victime. C’était Daniel Legrand. Sans réfléchir, elle pris sa défense, se battit un peu et s’enfuit avec Daniel. Ce dernier, ingrat, ne lui en était même pas reconnaissant, ou semblait-il. Il s’en alla sans demander son reste.

- Ne me remercie surtout pas ! dit Candy

Quand elle raconta l’incident à Georgie et Albert ils étaient indignés.

- Candy, dit Georgie, tu dois faire attention…

- Oui dit Albert, te battre avec plusieurs garçons ce n’est pas très prudent

- Mais je vais bien, dit Candy en regardant Georgie.

Daniel Legrand resta déboussolé par la réaction de Candy. Après tout ce qu’il lui avait fait, pourquoi l’avait-elle défendu ? Il se mit à la voir d’un nouvel œil. Candy était belle, forte et gentille. Elle l’avait défendu… Que se passait-il ? Pourquoi se sentait-il comme ça ? Il ne pouvait pas arrêter de penser à elle. Mon Dieu c’était ridicule, après toutes ces années … ? Que vont penser sa sœur et sa mère ? Mais les sentiments grandissaient….grandissaient…

Pendant de temps-la a New York, Terry lisait une lettre de Candy. Ils se parlaient au téléphone, mais ils continuaient à s’écrire. Il laissa la lettre sur une chaise et se déplaça. Susanna passait par là, elle vit la lettre de Candy. Elle eut mal au cœur, elle aimait Terry, mais il en aimait une autre ; Candy. Terry revint il la trouva avec la lettre de Candy en main.

- Susanna ?

- Terry ! Je ne peux plus rester silencieuse, tu aimes cette Candy ?

- Susanna…

- Tu as passé la nuit avec elle à Chicago…

- Tu m’espionnais ? Mais ça ne te regarde pas, Susanna.

- Depuis le premier jour où je t’ai vu, je suis tombée amoureuse de toi… J’étais si heureuse jusqu'à ce que je rencontre Candy… Je t’aime Terry, je t’aime tant ! Je veux être avec toi…

- Susanna, j’aime Candy et je n’aimerai personne d’autre. Je suis désolé, je suis très flatté…

- NON ! Je ne laisserai personne t’avoir, personne, même cette Candy !

- Susanna, je suis désolé de ne pas partager tes sentiments, mais j’aime Candy, c’est la femme de ma vie.

Pour toute réponse, elle partit en courant, les larmes aux yeux. Terry se dit que Candy avait raison, Susanna était amoureuse de lui. Il se sentait un peu mal à l’aise. Mais il se dit que ça allait passer. Il sera avec sa femme et quand Susanna verra qu’il est déjà marié, elle laissera tomber son idée d’être avec Terry.

Candy était avec Albert et lui parlait de Terry, Elle avait voulu lui dire qu’elle était mariée et qu’elle attendait famille mais… Quand Georgie arriva, elle la suivit dans la chambre.

- Alors ? demanda Georgie

- Le docteur à confirmer…

- Oh c’est merveilleux ! dit-elle en la serrant dans ses bras, tu l’as dit à Terry ?

- Non, j’y ai pense mais je ne veux pas lui dire ça au téléphone. Mais j’ai du dire la vérité au docteur

- Oh

- Il faudra seulement que j’annonce mon était civil avant que ça commence à se voir. Pour Terry comme on va à New York la semaine prochaine…je vais le lui annoncer de vive voix après la pièce.

- Ca sera un beau cadeau dit Georgie

Il y eut un accident au théâtre ou Terry répétait. Un projecteur allait tomber sur Terry et il fut poussé pas Susanna qui fut malheureusement touchée à la jambe. On la précipita à l’hôpital. Après plusieurs heures, on apprit que Susanna était vivante, mais qu’elle avait perdu sa jambe droite. La mère de Susanna éclata en sanglots et blâma Terry pour l’accident de sa fille. Terry ne répondit pas, trop bouleversé par la tournure des évènements pour répondre. Candy arrivait dans quelques jours, tout devait se résoudre après la première, il allait annoncer au monde qu’il était marié et la carrière de Terry serait lancé… Mais maintenant… Il avait envie de voir Candy, il voulait absolument la voir. Il était déprimé, Susanna lui avait sauvé la vie, elle s’est sacrifiée pour lui. Il fut enfin autorisé à aller voir Susanna. Il avait un bouquet de fleurs jaunes pour elle. Elle était assise sur son lit, le visage pâle. Elle sourit dès qu’elle vit Terry entrer.

- Bonjour Susanna, dit Terry

- Bonjour Terry, dit-elle en souriant

Il lui donna les fleurs jaunes.

- Merci, c’est gentil, Terry

- Comment te sens-tu ?

- Comme on peu ses sentir après l’amputation de sa jambe…

- Je suis désolé Susanna. Merci…

- Merci ? Je ne veux pas de ton merci ! Je t’ai sauvé la vie, j’ai perdu ma jambe, tu dois m’épouser !

Terry était sidéré ! Il avait entendu les rumeurs, mais il espérait que ce n’était pas vrai. Susanna se servait de l’accident pour qu’il l’épouse ? C’était presque mesquin ; elle savait qu’il aimait Candy et pas elle !

- Tu ne peux pas me laisser maintenant, tu me dois la vie ! Tu dois te marier avec moi et oublier ta Candy ! Tu m’entends ? hurla-t-elle

- Susanna, calme-toi s’il te plait…

- Je suis désolée Terry fit-elle doucement mais…

- Comment peux-tu te servir de ça pour que je t’épouse ? Je ne te savais pas aussi mesquine… Je ne suis pas amoureux de toi, j’aime Candy…

- Tu dois oublier Candy ! Et m’épouser, moi !

- Mais…

- Que faites-vous ici ? fit la voix de Mme Marlowe, sortez ! Laissez ma fille tranquille ! Vous en avez assez fait…

- Je voulais seulement la remercier…

- La remercier ? Elle a perdu sa jambe à cause de vous ! Ma petite fille ne marchera plus jamais ! Allez-vous-en ! C’est de votre faute ! Votre faute !

Terry sortit de la chambre complètement abattu. Son envie de voir Candy devint encore plus forte. Il devait la voir immédiatement. Il ne pouvait plus attendre. Il demanda à parler à Hathaway.

- J’ai besoin de quelques jours de congé, dit Terry

- Mais la première… dit Hathaway

- Je serai la pour la première, je vous le promets et je suis prêt pour le rôle. J’étais prêt avant même d’être engagé ici…

- D’accord, je compte sur vous. Karen devrait encore répéter le rôle avec vous au moins une fois.

- Je serai là pour la répétition générale sans faute

- Alors d’accord. Si ce congé va vous soulager un peu du stress de l’affaire Susanna. Elle veut se servir de ça pour vous obliger à l’épouser… Mais vous avez une fiancée, Candy…

- Candy est ma femme M. Hathaway…

- Quoi ? Vous êtes mariés ?

- Oui, mais on gardait le mariage secret pour ne pas que nos familles nous obligent à nous séparer. Vous voyez, mon père veut que je fasse un mariage d’affaires avec la fille d’un de ces associés, mais je voulais épouser Candy. On voulait le mettre devant le fait accompli…

- Je comprends maintenant son insistance pour vous voir à Chicago l’autre soir… Oh Susanna croit avoir trouvé un moyen de vous obliger… Le réveil sera dur pour elle. Vous voulez certainement aller voir votre femme, allez-y, mais je vous attends pour la répétition générale.

- Merci, M. Hathaway…

- Robert, tu peux m’appeler Robert, Terry…

Terry alla donc à Chicago. Il arriva en début de soirée. Il alla à l’adresse de Candy et Georgie et frappa à la porte. Albert ouvrit la porte.

- Oui ? demanda Albert

Terry resta un peu figé sur place. Albert ne se souvenait pas de lui, bien sur ! Il était amnésique.

- M. Albert ? Je suis Terrence Grandchester…

- Terry ? dit-il en souriant, entre. Candy, il y a quelqu’un ici pour te voir.

- Ah oui ? dit Candy qui ça ?

- Viens voir, dit Albert

Candy arriva et fut surprise de voir Terry. Elle se précipita dans ses bras et il l’embrassa sur les lèvres. Albert les regardait et sentit un petit pincement au cœur. Il savait qu’elle était avec Terry, mais les voir tous les deux ensembles était un peu déroutant.

Les amoureux s’arrêtèrent finalement et entrèrent dans la salle de séjour où se trouvait Georgie en train de lire. Elle leva la tête.

- Terry ? dit-elle en se levant pour l’embrasser

- Bonsoir Georgie, dit Terry

- Tout va bien ? demanda Georgie

- J’avais besoin de voir Candy

- Allons parler dans ma chambre, dit Candy

Ils allèrent dans la chambre de Candy. Albert le regardait sortit de la salle de séjour. Georgie suivit le regard d’Albert.

- C’est douloureux, n’est-ce pas ? dit Georgie

- Quoi ? demanda Albert

- De la voir avec Terry…

- Mais…

- Albert, elle aime Terry et c’est pour de bon…

- Il fallait que je les voie ensemble pour…

- Que ce soit réel ?

- Quelque chose comme ça. Je n’ai aucun mémoire de ma vie avant, mais sa gentillesse, sa compassion, sa joie de vivre…

- Je sais, dit Georgie, mais elle est avec Terry…

- Je vais devoir me passer d’elle, du moins comme…

- Mais pas comme amie, dit Georgie, elle sera toujours ton amie

- Merci, Georgie dit Albert

- De rien Albert dit-elle en le serrant dans ses bras, courage tu trouveras chaussure à ton pied un jour, tu verras.

Terry serrait Candy dans ses bras plus longtemps que d’habitude.

- Terry, mon chéri, est-ce que ça va ? demanda-t-elle inquiète

- Laisse-moi te serrer dans mes bras…

- Ok, chéri

Il la serra pendant un temps. Ensuite il embrassa longuement. Il s’assit sur le lit avec elle et lui raconta finalement ce qui s’est passé avec Susanna. Candy écouta son mari jusqu'à la fin sans dire un mot. Elle comprenait le dilemme de Terry. Mais…

- Elle se sert de ça pour que tu l’épouses ?

- Oui …

- C’est à se demander… commença Candy

- Quoi ?

- Non, rien, chéri. Ecoute-moi, Terry. Je suis heureuse que Susanna t’aie sauvé la vie, je ne sais pas ce que j’aurai fait sil t’était arrivé quelque chose. Je ne minimise pas ce qu’elle ce qu’elle a fait, mais te faire sentir coupable… ce n’est pas juste !

- Elle veut que je l’épouse, mais…

- Nous sommes mariés dit Candy, Terry si elle avait sauvé notre enfant, par exemple, elle aurait voulu qu’on le lui donne ?

- Non…

- Alors, elle a fait un choix, celui de te sauver. Je suis désolée qu’elle ait été blessée dans le processus, mais cela ne lui donne pas le droit d’exiger d’épouser le père de mon bébé…

- Le père de ton…oh mon Dieu Candy, tu es enceinte ? dit-il en souriant

Elle ne voulait pas le lui annoncer de cette façon, mais les paroles étaient deja sorties. Elle acquiesça.

- Oui, je sais que c’est trop tôt, mais…

- Ma chérie, c’est merveilleux…

- Je voulais que ce soit mon cadeau de réunion après la première lorsqu’on sera finalement ensemble…

Terry mit sa tête sur le ventre de Candy.

- Allô, bébé, salut junior dit-il doucement en caressant son ventre, ici papa ! j’ai hâte de te voir, comment vas-tu ? Tu ne déranges pas trop maman, j’espère ? Je t’aime, portes-toi bien, grandis comme il faut pour naître en bonne santé.

Il embrassa le ventre. Candy se mit à rire en caressant les cheveux de son mari.

- C’est drôle, dit Candy, tu l’as appelé « junior » comme moi

- Je suis ton autre moitié, tu le sais bien, dit Terry

Il continua à parler au bébé pendant un moment, Il caressait tendrement le ventre de Candy, et montait petit à petit jusqu'à la poitrine. Ils ne tardèrent pas à se faire mutuellement plaisir. Après ça, Candy lui demanda s’il avait mangé.

- Non, j’étais tellement stressé par ce qui se passait

- Ok, chéri, je vais te servir quelque chose…

- Tout de suite ?

- On a toute la nuit devant nous, chou….

- Ok…

Chapitre 14

« Merci Eliza… »

A table, Terry raconta ce qui s’était passé à Georgie et Albert, pendant qu’il mangeait.

- Mon pauvre Terry, dit Georgie, je comprends maintenant ton envie subite de vouloir voir Candy…

- C’est une situation difficile, dit Albert, elle a perdu sa jambe et maintenant elle veut vous obliger à l’épouser…

- Elle joue sur sa culpabilité, dit Georgie, et ce n’est pas juste ! Elle sait que Terry est avec Candy…

- Mais, elle lui a sauvé la vie… dit Albert

- M. Albert, dit Candy, vous ne suggérez tout de même pas que Terry épouse Susanna ?

- Elle a perdu sa jambe… dit Albert

- Mais ça ne lui donne pas le droit d’exiger que Terry l’épouse, dit Georgie, il ne l’aime pas, il aime Candy. Sacrifier leur amour pour Susanna ne fera de bien à personne, à Susanna peut être au début mais à la longue…, mais au lieu d’avoir une personne malheureuse, on en aura trois …

« Quatre, pensa Candy »

- Tu as raison Georgie, je m’excuse. C’était seulement une suggestion.

- Et ta pièce ? demanda Georgie à Terry

- J’ai demandé quelques jours de congé… je dois retourner pour la répétition générale

- Alors on pourra faire le voyage, dit Candy

Candy et Albert allèrent dans le salon. Georgie et Terry restèrent seuls un instant.

- C’était quoi ça avec Albert ? demanda Terry

- Terry…

- Il est tombé amoureux de ma femme, lui aussi ?

- Il sait qu’elle n’aime que toi

- Mais il espérait que j’épouse Susanna pour que Candy devienne libre…

- C’est parce qu’il ne sait pas que vous êtes mariés et que vous allez avoir un bébé…à propos félicitations pour le bébé…

- Merci, dit-il en souriant

- Candy a refusé de danser avec le prince de Liège à cause de toi, tu es le seul homme qu’elle voit. Tu n’as rien à craindre…

- Mais elle peut être influencée par ce genre de pensée. Il joue sur sa culpabilité, parce qu’elle est avec moi…

- Si vous n’étiez pas mariés, Candy aurait peut-être pensé à se sacrifier pour Susanna, avec sa nature généreuse… Mais vous êtes unis pour la vie et elle ne renoncera pas à toi, pour tout l’or du monde

- Alors vous deux vous venez? Dit Candy, Georgie, Laurent est là !

Ils passèrent la soirée à bavarder et discuter de l’affaire Susanna. Terry était content d’être venu voir sa femme et apprendre qu’il allait être père lui donna le courage d’affronter Susanna et sa mère. Il n’allait pas se laisser intimider. Il avait une femme et un enfant à venir. Ils étaient sa priorité. Comment passer la nuit fut un petit problème moral. Candy et Terry étaient mariés mais Albert ne le savait pas. Terry n’avait aucune intention de passer la nuit au salon, il avait besoin de Candy, c’était le but de sa visite.

- Tant pis, dit Terry, il saura bientôt la vérité, avec un peu de chance peut être va-t-il oublier…

- Terry ! dit Candy

- Je m’excuse. Mais ma chérie, il n’est pas question que l’on dorme dans des chambres séparées…j’ai besoin de toi.

Il passa la nuit avec Candy et si Albert l’avait remarqué, il ne fit aucun commentaire. Mais dans son cœur il avait mal, Candy dormait avec Terry dans la même chambre, elle faisait l’amour avec lui… et ça le rendait fou !

Candy et Georgie allèrent travailler le matin et Terry resta seul avec Albert.

- Vous n’avez aucune mémoire ? demanda Terry

- Aucune, je vous connaissais ?

- Euh oui, dit Terry pas très sur comment répondre

- J’espère recouvrir ma mémoire bientôt…

- Moi aussi. Ça fait drôle que me traitiez comme un inconnu

- Et ça fait drôle que vous me traitiez comme un ami et que je ne me souvienne pas de vous

- Vous ne connaissiez pas Georgie…

- C’est pour ça que c’est plus facile de parler avec elle, elle n’attend rien de moi, elle n'a pas besoin de faire attention à ce qu’elle dit…

Ils passèrent la matinée à parler de différentes choses. Vers midi, Terry alla à l’hôpital chercher Candy pour le déjeuner. Ils se rendirent dans un café pas très loin de l’hôpital. En route, ils rencontrèrent les amis de Candy en voiture, c’est à dire, Alistaire, Archie, Annie et Patty.

- Salut Candy, Bonjour Terry ! dit Annie avec un sourire, tu es arrivé quand ?

- Salut tout le monde, dit Candy

- Bonjour, dit Terry, je suis arrivé hier soir…

- Tu pars quand ? demanda Archie

- On va aller à New York ensemble demain soir, dit Candy

- Oui, il ne doit pas manquer sa grande première, dit Patty

- On va déjeuner, dit Candy, je dois retourner à l’hôpital après. A tout à l’heure…

- Bye ! dirent Patty et Annie

Une fois assis dans le café. Terry dit ;

- Ce dandy d’Archie me tape sur les nerfs…

- Allons chéri…

- Il ne m’a jamais pardonné que tu m’aies préféré à lui…

- Terry, tu es mon mari, on est une famille et rien ne pourra nous séparer… Je suis contente qu’on se soit mariés…

- Sinon, tu aurais fait le sacrifice pour Susanna n’est-ce pas ?

- Tu me connais trop bien… Je vais avoir ton bébé, je ne peux pas nous séparer, surtout pas après avoir été abandonnée par mes parents. Je veux que notre enfant ait ce que toi et moi n’avions jamais eu, être élevé par deux parents qui s’aiment…

- Même s’il n’y avait pas de bébé, je n’aurai pas accepté de me séparer de toi pour être avec elle. C’est ridicule, je ne l'aime pas. C’est toi que j’aime, depuis notre première rencontre sur le bateau qui nous amenait sans qu’on le sache à la même destination

- Je sais chéri. Mais Susanna est amoureuse de toi, elle t’a sauvé la vie

- On trouvera une solution ensemble, ma chérie

- Ok. A propos, j’ai du dire la vérité sur notre mariage au docteur Roberts. Il me regardait avec de drôle de yeux quand il m’a examiné…

- Et moi j’ai du dire la vérité à M. Hathaway pour qu’il me laisse venir te voir.

- Il faudrait dire la vérité bientôt à tout le monde, avec mon état…

- Ça ne sera plus long, après la première…

Terry la raccompagna à l’hôpital, à la porte, ils rencontrèrent le docteur Roberts

- Melle André…dit-il

- Dr. Roberts, je vous présente Terrence Grandchester, dit Candy

- Oh votre… enchanté de faire votre connaissance, dit le docteur

- Moi de même docteur, dit Terry

- C’est un vrai rayon de soleil que vous avez là, la préférée des malades

- Je sais docteur, c’est ma préférée aussi, dit Terry en souriant. Aurevoir docteur. A tout à l’heure chérie, ajouta-t-il en l’embrassant sur le front

- Bye, dit Candy

- Aurevoir, dit le docteur. Charmant ! dit-il quand il fut seul avec Candy

Candy se contenta de sourire et alla travailler. Terry revint la chercher à la fin de la journée. Ils trouvèrent les amis de Candy qui les attendaient devant l’immeuble.

- Salut, dit Annie, on est venu te voir avant ton départ

- Pourquoi n’êtes-vous pas monté ? demanda Candy, je suis sure que M. Albert est là

- On vient d’arriver et on vous a vu de loin, dit Patty

Ils montèrent tous ensemble à l’appartement et trouvèrent Georgie, Laurent et Albert en train de faire le dîner. Annie et Patty avaient apporté de la nourriture, si bien qu’il y en avait assez pour tout le monde.

- Tu as des nouvelles de tes parents Georgie ? demanda Annie

- Ils sont toujours en voyage…

- Tu vas à la première de « Roméo et Juliette » ? demanda Patty

- Oui mais je ne pars pas demain soir j’irai le jour de la première avec Laurent

- Laurent, tu l’aimes beaucoup n’est-ce pas, comment vous êtes-vous rencontré ? demanda Annie

Georgie leur raconta comment elle avait rencontré Laurent et les autres furent stupéfaits et captivés par le récit. Ils parlèrent aussi du bal royal et riait à l’innocence de Candy.

- Je ne comprends pas pourquoi tout le monde en parle, tout ce que je voulais moi, c’était danser avec Terry, pas avec le Prince de Liège, c’est tout…

- Justement, Candy, il n’y a que toi pour trouver ça normal ! dit Patty

- « C’est tout » dit Annie, elle ne se rend même pas compte de l’honneur que le Prince lui faisait…

- Elle ne pensait qu’à Terry, dit Patty

- Elle m’a fait rougir en public… dit Terry

- Mais tu devais être fier d’avoir été préféré à un prince, dit Patty

- Oui, mais j’ai presque dû la supplier pour qu’elle danse avec lui, dit Terry

- Il m’a appelé « Candice » dit Candy, j’ai du me retenir pour ne pas éclater de rire …

- Si j’ai bien compris, si le Prince vous avait demandé de danser vous auriez sauter sur l’occasion ? demanda Laurent

- Oui ! dirent les filles

- Terry, dit Laurent, je t’envie….

Ils éclatèrent tous de rire. Ils passèrent le reste de la soirée à bavarder et parler du mon vieux temps. Lorsqu’ils s’en allèrent, Archie chuchota à son frère ;

- Il reste là avec elle…

- Où voulais-tu qu’il aille ? demanda Alistair

- Je ne sais pas moi, dans un hôtel, je l’aurai même hébergé, du moment qu’il ne dorme pas dans le même appartement qu’elle…

- Archie, je croyais que tu avais accepté qu’elle soit avec Terry…

- Je me suis résigné, mais je ne l’accepterai jamais ! J’ai envie de lui tordre le cou…

- Vous venez tous les deux ? dit Patty, on commence à avoir froid

Le lendemain, Candy ne travaillait pas, elle alla donc faire des achats avec Terry.

- Je vais acheter une robe pour la première

- Si j’ai bonne mémoire, dit Terry, ça va encore te prendre un siècle…

- Terry ! Viens me chercher dans deux heures

- Ok chérie, dit-il en l’embrassant sur le front

- Tu ne vas pas t’ennuyer tout seul ?

- Je trouverai de quoi m’occuper, ne t’en fais pas pour moi, Taches de sons

« Taches de son » c’était la première foi qu’il employait son surnom depuis son arrivée. Il avait vraiment été secoué par les évènements. Il commençait à peine à se détendre. Candy acheta une robe couleur champagne et accessoires assortis. Elle se retrouva avec plusieurs paquets, deux heures après. Elle attendait Terry devant le magasin. Son groupe d’amis passait par là en voiture et lui demanda si elle avait besoin qu’on l’amène à la maison

- Tu veux venir avec nous ? demanda Archie

- Salut Candy, dit Annie, tu as fait des achats pour le théâtre ? Zut, j’aurai voulu être là !

Candy avait pensé l’inviter, mais comme elle achetait pratiquement une robe de maternité…

- La prochaine fois Annie, dit Candy, je te le promets

- Tu n’as pas répondu à ma question Candy, dit Archie

- Oh, excuse-moi, Archie, c’était quoi la question déjà ?

- Tu viens en voiture avec nous ?

- Non, merci. J’attends Terry, il vient me chercher…

- Bien sûr, fit Archie un peu déçu

Alistair regarda son frère et secoua la tête. Il aimait se faire souffrir inutilement. Quand se mettrait-il en tête que Candy était avec Terry et qu’elle ne serait jamais avec lui ? Annie était disponible…

- Tiens, la petite orpheline, fit la voix désagréable d’Eliza

Candy poussa un soupir contrarié. Eliza était avec son frère et sa mère. Daniel à la grande surprise de Candy ne disait rien. Il la regardait intensément, c’était la première fois qu’ils se voyaient depuis la bagarre.

- Tu ne devineras jamais où je vais, fille d’écurie, je vais à la première de « Roméo et Juliette ». Et tu sais qui est Roméo ? Terrence Grandchester. Il ne se souvient plus de toi, il est avec la belle Susanna Marlowe, qui va jouer Juliette. Qui le blâmerai ? Pourquoi s’enticherai-t-il d’une pauvre orpheline comme toi… ?

- Candy ? fit la voix de Terry, je ne t’ai pas fait trop attendre, ma chérie ?

Il était arrivé en silence et avait entendu la tirade d’Eliza. Il n’a pas pu résister à la tentation. Les amis de Candy étaient en voiture et regardaient la scène. Terry tombait juste a pic.

- Non, mon chéri, ça ne fait que cinq minutes, dit Candy en souriant

- Laisse-moi t’aider avec tes paquets, dit-il en prenant ses paquets pour les mettre dans le taxi qu’il avait amené, ma parole tu les as dévalisé !

- Merci, chéri

Eliza n’en croyait pas ses yeux ! Ni ses oreilles !

- Terry ? Mais… Depuis quand es-tu …? Tu es encore avec elle ?

- Eliza depuis notre fuite forcée du college on ne peut plus se passer l’un de l’autre, dit-il en serrant Candy contre lui et l’embrassant légèrement sur les lèvres, on devrait remercier la personne qui a permis tout ça…

- Je prie pour cette personne tous les jours, dit Candy

- Nous lui devons une fière chandelle. Mais attends un peu, cette personne c’est toi, Eliza ! Merci beaucoup ! On y va chérie, il faut se préparer pour le voyage ce soir.

Ils entrèrent dans le taxi et démarrèrent. Eliza était rouge de rage ! Comment Candy osait-elle ? Elle était enceinte d’Albert ! Elle entraînait Terry dans son piège, la petite traînée ! pensa-t-elle. Elle se maudissait aussi tous les jours pour ce qu’elle avait commencé avec le piège au college. Candy et Terry étaient plus proches que jamais ! Mais elle avait toujours la bombe de la grossesse !

Daniel n’avait pas dit un mot. Il avait assisté à la scène avec un grand pincement de cœur. Comment Grandchester osait-il se comporter ainsi en public avec Candy… sa Candy ! Il avait envie de lui mettre son poing sur la figure, lui casser la gueule et lui dire de laisser Candy tranquille. Depuis la bagarre, il n’arrêtait pas de penser à elle. Elle sera mienne pensa-t-il, de gré ou de force.

Les amis de Candy avaient des réactions mixtes ; les filles étaient ravies du sauvetage de Terry et les garçons un peu jaloux. Ils auraient voulu être à la place de Terry.

Dans le taxi, Candy ne dit rien et se blottie contre son mari qui la serra en retour.

- Terry, dit-elle après un moment, Merci

- Tu n’as pas besoin de me remercier ma chérie, tout le plaisir était pour moi !

- Mais blague à part, c’est vrai qu’on doit remercier Eliza en quelque sorte. Elle a tout provoqué.

- C’est fou comme un petit détail change tout… si tu ne m’avais pas rattrapé…

- On ne serait pas mariés et on n’attendrait pas de bébé

- Et tu m’aurais certainement obligé à rester avec Susanna…

- Je ne veux pas penser à ça, dit Candy. Je t’aime Terry…

- Je t’aime Candy

Il l’embrassa et ils s’arrêtèrent lorsqu’ils arrivèrent à destination.

Le voyage à New York se passa pendant la nuit. Ils avaient un wagon-lit en première classe. Ils passèrent la nuit à se faire plaisir. Le mouvement du train accentuait l’intensité de la volupté. C’était une nouvelle expérience pour eux.

 

Chapitre 15

« Ô, Roméo, Roméo, pourquoi es-tu Roméo… ? »

Une fois à New York, Terry alla à la répétition générale se sentant beaucoup mieux. La tension et la pression étaient toujours là, mais il allait mieux. Hathaway remarqua le changement en Terry.

- Tu vas mieux Terry…ta femme

- …attend un bébé…

- Félicitations !

- Merci de m’avoir permis d’aller la voir. J’en avais vraiment besoin

- Tu es mon acteur principal, tu devais te reposer un peu.

- Comment va Susanna ?

- Elle va mieux physiquement, mais moralement… elle se demande pourquoi tu ne vas pas la voir…

- J’irai la voir après la première pour lui expliquer

- A propos, j’ai une loge familiale pour ta femme et d’autres invités si tu en as…

- Merci Robert, merci beaucoup.

Candy alla chercher Georgie à la gare. Laurent l’accompagnait bien sûr.

- Comment vas-tu ? demanda Georgie. Et Terry ?

- Ça va, et il va bien. On ira voir Susanna après la première.

- Comment vas-tu ? Et Junior ? demanda Laurent

- Nous allons bien, dit Candy en riant. J’ai seulement plus faim que d’habitude.

- Bien sûr, répondit Georgie, tu manges pour deux !

Candy accompagna Georgie et Laurent à l’hôtel. Ils prirent leur repas au restaurant de l’hôtel. L’heure de la première arriva et Terry alla la chercher à son appartement.

- Tu es très belle, ma chérie. Tu as prévu de l’espace pour Junior, dit-il en souriant

- Les robes moulantes pour le moment…

- Mais ça ne se voit pas encore

- Mieux vaut prévenir que guérir. Je ne voulais pas sentir ma taille serrée

- Ok, Taches de son, allons-y. A propos Hathaway nous a donné une loge pour la famille

- Superbe ! Tu as invité ta mère ?

- Avec tout ce qui se passait, ça m’est sorti de la tête…

- Terry ! Bon enfin, je crois qu’étant dans le milieu, elle est au courant pour ta première

- Je crois qu’elle reste à l’écart pour qu’on ne l’accuse pas de faire monter ma carrière

- C’est ridicule, dit Candy, tu es un acteur né

- Merci, mon amour

Ils rencontrèrent Georgie et Laurent au théâtre.

- Bonne chance, dit Laurent à Terry

- Merci Laurent

- Tout ira bien, dit Georgie, on t’a déjà entendu dans le rôle de Roméo à Londres…

- Merci d’être là, dit Terry, Je dois y aller.

- Bonne chance Chéri, dit Candy

Il l’embrassa sur le front.

- Merci, à bientôt

Et il alla dans les coulisses. Candy vit Eliza Daniel et Mme Legrand. Elle se dirigea vers eux.

- Bonsoir, dit Candy, avec un sourire. Eliza ta robe est très belle. Daniel, Mme Legrand…

- Bonsoir, dit Daniel en souriant

Eliza regarda son frère, étonnée. Il souriait à Candy ! Mme Legrand fit un signe de tête. Candy s’éloigna rejoindre Georgie et Laurent.

- Tu es trop bonne ma chère Candy, dit Georgie

- Oh, je n’oublie pas que c’est grâce à elle que je suis Mme Terrence Grandchester qui attend un bébé…

- C’est vrai, dit Laurent

Elle entendit des gens murmurer.

- C’est Eléonore Baker, dit une dame, c’est la maman de l’acteur principal, Terrence Grandchester…

- Elle vient à toutes les représentations de son fils

Candy regarda et vit Eléonore Baker avec un foulard et des lunettes noires.

- Georgie, Laurent excusez-moi, j’arrive tout de suite, dit-elle

Elle se dirigea vers Eléonore Baker, sa belle-mère.

- Mme Baker, dit-elle doucement

- Candy ? Bonsoir ! Comment vas-tu ? Dit-elle en la serrant brièvement dans ses bras

- Très bien et vous ?

- Bien. Je suis tellement fière de mon fils

- Il y a de quoi, c’est le meilleur, dit Candy

- Je n’ai pas eu l’occasion de te remercier

- De rien, Mme Baker. Merci pour le joli peignoir

- De rien c’était la moindre des choses…

- Venez vous asseoir avec nous, ma sœur, son fiancé et moi dans la loge familiale

- Oh je ne voudrais pas vous déranger…

- Allons, vous êtes de la famille, vous êtes la mère de Terry

Elles se dirigèrent vers Georgie et Laurent.

- Mme Baker, je vous présente ma sœur, Georgie et son fiancé, Laurent. Georgie, Laurent, voici la mère de Terry, Eléonore Baker

- Enchantée, dit Georgie en souriant

- Très honoré de vous connaître. Vous étiez mon idole, dit Laurent

- Vraiment ? Et je ne le suis plus ? Je suis offensée, plaisanta-t-elle

Ils rirent tous de bon cœur.

- Candy, je te croyais orpheline, dit Eléonore

- Oh, Georgie et moi, nous nous sommes retrouvées seulement récemment…

- Vous vous ressemblez beaucoup, dit Eléonore, on pourrait presque vous confondre…

- Sans blague, dit Georgie, Laurent et Terry nous ont confondues… c’est comme ça qu’on s’est rencontré à Londres…

- A Londres ?

- C’est une longue histoire, dit Candy, on va vous raconter, mais pour le moment allons dans la loge, la pièce va commencer

Ils se rendirent dans la loge et entrèrent. Elle vit la famille Legrand de loin. Daniel la regardait intensément. Pourquoi la regardait-il comme ça ? Il avait répondu à son bonsoir avec un sourire Que se passait-il ? Avec les Legrand, ça ne pouvait pas être quelque chose de bon. Les trois coups annonçant le début de la pièce retentirent.

La grande première de « Roméo et Juliette » commença enfin. Terrence Grandchester avait hérité du « gêne d’acteur » de sa mère. Il était absolument éblouissant. Il joua Roméo à la perfection. Terry pensait à sa bien-aimée, à son futur enfant pendant qu’il jouait. C’est pour eux qu’il était sur scène à présent. Faire du théâtre dans un rôle principal, c’était son rêve, et il était devenu réalité. Après « Roméo et Juliette », il pourrait dire à son père qu’il était déjà marié et serait bientôt père de famille. Son père serait certainement très déçu, mais à la fin il comprendra que Terry ne voulait pas faire la même erreur que lui. Il allait être avec la femme qu’il aimait contre vents et marées et cette femme c’était Candice Neige André. L’affaire Susanna… avec l’aide de Candy, ils trouveraient une solution ensemble. Leur amour survivra.

A l’entracte, les spectateurs sortirent pour se dégourdir les jambes et se repoudrer le nez. Candy était émerveillée par la performance de son mari. Eléonor Baker remercia le ciel d’avoir eu un fils aussi talentueux. Georgie et Laurent savaient que Terry avait du talent, mais il avait surpassé toutes leurs espérances. Mr. Hathaway était ravi de ne pas s’être trompé en donnant le rôle de Roméo à Terry. Eliza était bien sur, éblouie par le performance de Terry. Elle était de plus en plus amoureuse de lui. Elle devait trouver un moyen de se débarrasser de Candy. Dire à Terry que Candy était enceinte d’Albert… Il fallait trouver le bon moment et avoir des preuves… Daniel regardait Terry avec dédain. Ce satané Anglais était avec la femme qu’il aimait. Pourquoi sa mère et sa sœur l’avait-il amené ? Il n’avait aucune envie de voir celui qu’il considérait comme son rival, exceller au théâtre.

Lorsque la pièce fut terminée, les spectateurs applaudirent pendant un bon moment. Terry Grandchester eut un rappel sur scène et il eut droit à une ovation grandiose. On lui lançait toutes sortes de fleurs sur scène.

Candy pleurait de joie. Où était-ce les hormones de grossesse ? Il fallait aller à l’hôpital désormais. Elle laissa les autres et alla chercher Terry dans sa loge. Elle avait accès maintenant, tout le monde la connaissait. Elle frappa à la porte.

- Entrez ! cria-t-il

Candy entra et vit son mari en train d’ôter son costume. Il se retourna et sourit en voyant sa femme. Elle s’approcha de lui et le serra dans ses bras longuement.

- Félicitations, mon amour, tu as été merveilleux !

- Venant de toi c’est le plus beau des compliments. Ma carrière est lancée Candy, ça y est, on peut être ensemble !

- Je sais chéri, je sais. Enfin, c’est merveilleux….à propos, ta mère est avec nous.

- Oh…

- On peut commencer par lui annoncer la nouvelle…

- Quoi ? Maintenant ? Ici ?

- Pourquoi pas ? je vais la chercher, attends-moi fit-elle en sortant précipitamment.

Elle alla chercher Eléonor Baker et l’amena dans la loge de Terry. Il avait enlevé son costume et changeait de vêtements. Il sourit à sa mère

- Maman !

- Oh Terry, dit-elle en s’approchant de lui pour l’embrasser et le serrer dans ses bras, je suis tellement fière de toi ! Tu es un excellent acteur !

- Grâce à toi, Maman. Merci beaucoup !

Quand il se défit de son étreinte, il fit signe à Candy qui s’approcha de lui.

- Maman, dit-il, nous avons quelque chose à te dire

- Oui ?

- Candy et moi, sommes mariés…

- Quoi ? Mariés ? Depuis quand ?

- Depuis le bateau qui nous ramenait ici, dit Terry

- Oh mon Dieu ! Mais ton père avait une fiancée toute prête…Oh, c’est pour ça, n’est-ce pas ? Pour le mettre devant le fait accompli ?

- Et aussi parce qu’on s’aime et qu’on veut être ensemble pour toujours…dit Terry

- On ne voulait pas prendre de risque d’être séparés par les circonstances, dit Candy

- Heureusement d’ailleurs; si je n’étais pas marié, je crois que Candy m’aurait forcé à être avec Susanna…Je suis désolé, si je suis froid, mais j’aurai été malheureux avec une femme que je n’aime pas…

- Oh Terry, dit Eléonor, toutes mes félicitations…

Elle voulut se diriger vers eux mais fut interrompue par Terry.

- Attend Maman, ce n’est pas fini…

- Pas fini ?

- Tu vas être grand-mère… Candy attend un bébé…

Eléonore ouvrit très grands les yeux et elle alla les serrer très fort dans ses bras.

- C’est pour ça que tu rayonnes, Candy, dit Eléonore.

Candy sourit.

- Il faut aller à l’hôpital maman. Je dois parler à Susanna et lui expliquer que je ne pourrai jamais l’épouser…

- Les rumeurs sont donc vraies ? Elle veut te forcer à l’épouser ? Dit Eléonore

- Malheureusement oui, dit Terry.

- Elle ne sait pas que tu es déjà mariée…

Ils rejoignirent Georgie et Laurent et se rendirent à l’hôpital. Candy, Terry et Eléonor parlaient avec le docteur. Georgie marchait et regardaient les malades dans les chambres. Elle entendit des voix dans une des chambres ; deux femmes parlaient.

- …Ça ne devait pas se passer ainsi, je ne devais pas perdre ma jambe !

- Je t’avais dit que ton plan était stupide, dit l’autre voix, maintenant tu te retrouves handicapée…Je sais que je blâme Terrence, mais il n’est que la victime de tes machinations…Oh Susanna !

- Maman arrête ! Ça va marcher tu verras, il est bon, il finira par m’épouser, je vais jouer sur sa culpabilité, il va laisser Candy pour moi.

- Ça valait une jambe ?

- Je l’aime trop maman, je le veux de gré ou de force.

- Apparemment ça sera de force…dit Mme Marlowe.

- Ou pas du tout, dit Georgie en entrant en colère.

- Candy ? Dit Susanna

- Que faites-vous ici ? dit Mme Marlowe. Sortez immédiatement !

- Comment oses-tu dire que tu aimes Terry et que tu veux le piéger de la sorte ? Tout ça n’était qu’un coup monté ?

- Sortez d’ici ! Dit Mme Marlowe.

- Avec plaisir, je vais tout dire à Terry.

Elle sortit de la pièce en courant presque.

- Oh maman ! Elle va dire la vérité à Terry, je suis perdue !

- Je vais voir, dit la mère en sortant.

Georgie cherchait Terry et les autres et ne les voyait pas. Candy était allée se repoudrer le nez et sortit pour chercher la chambre de Susanna. Elle trouva la chambre vide et se demandait où elle pouvait être. Apres tout, elle n’avait qu’une jambe. Elle eut un mauvais pressentiment. Elle se mit à regarder partout dans la chambre, dans le couloir. Elle vit les escaliers qui menaient au toit. Elle ne sut pas pourquoi mais elle prit les escaliers et monta jusqu’au toit. Elle vit une silhouette en blanc sous les flocons de neige qui tombait abondamment. Susanna !

- Susanna ! cria Candy, non ! Ne fait pas ça !

Elle courut et arriva à côté de Susanna.

- Tu peux dire la vérité à Terry, je suis perdue. Sois heureuse avec lui…

Elle n’avait pas fait la différence avec Georgie tellement elle était troublée. Candy se demandait de quoi elle parlait.

- Non, dit Candy, tu ne peux pas faire ça.

Susanna sauta, mais Candy réussit à la tenir par sa chemise de nuit, et lui attrapa le bras. Elle était lourde, mais Candy ne pouvait pas la lâcher. Elle sentait Susanna glisser. Il lui fallut toutes les forces du monde pour remonter Susanna et la poser dans la neige. Les infirmières arrivèrent et s’emparèrent de Susanna. Candy était étendue par terre dans la neige, ayant une douleur aigue au bas du ventre. Terry arriva au toit et vit Candy évanouit dans la neige.

- Oh non mon Dieu Candy !

Il la prit dans ses bras et l’amena en bas.

- J’ai besoin d’aide, un docteur ! cria Terry.

- Candy, Terry ? dit Georgie, que s’est-il passé ?

Les docteurs arrivèrent et dirent à Terry de poser Candy sur le lit pour l’examiner.

- C’est ma femme docteur, dit Terry, elle attend un enfant…

- D’accord, on va s’occuper d’elle… Attendez dans le couloir.

Georgie était dams les bras de Laurent en train de pleurer…

- C’est de ma faute, dit-elle…

- Georgie, dit Terry, ce n’est pas de ta faute.

- Si, dit-elle. Oh Terry, s’il lui arrive quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais !

Elle pleura de plus belle.

- Georgie, dit Laurent. Calme-toi et dit-nous ce qui s’est passé

Georgie leur raconta ce qu’elle avait entendu dans la chambre de Susanna. Terry se mit en colère en entendant que tout était un coup monté.

- Elle a sûrement essayé de se suicider par peur d’être découverte, dit Terry entre ses dents.

- Terry calme-toi, dit Mme Baker.

- Maman, c’était un coup monté et maintenant Candy lui a sauvé la vie… et elle va peut être perdre le bébé…

- Ne pense pas comme ça Terry, je vais aller prier à la chapelle…

- Je viens avec vous Georgie, dit Eléonore

- Je vais voir Susanna, dit Terry.

Dans la chambre de Susanna, sa mère était en larmes.

- Pourquoi, Susanna, pourquoi as-tu essayé de te tuer ?

- Maman, je suis perdue, dit Susanna en pleurant.

- Malgré tout ce qu’elle savait, Candy t’a sauvé la vie…

- Terry va me détester, oh mon Dieu…

- Il ne t’a jamais aimé, mets-toi ça en tête. Tu n’es qu’une égoïste qui ne pense qu’à elle !

- Maman !

- Tu n’as pas pensé à la douleur que tu m’aurais infligée si tu étais morte en sautant du toit ?

- Mais maman…

- Ça suffit ! Engager quelqu’un pour faire tomber le projecteur sur Terry pour pouvoir lui sauver la vie était ridicule ; tu a perdu ta jambe et maintenant… c’est de ma faute…je t’ai trop gâté

- Susanna, Mme Marlowe, fit la voix de Terry froidement en entrant

- Terry ! dit Susanna, tu sais tout…

- Susanna, comment as-tu pu me faire ça ?

- Je t’aime Terry, je voulais que tu sois à moi…

- Ce n’est pas de l’amour ! Organiser un accident pour que tu me sauves et m’obliger à t’épouser. Ton plan à presque marche seulement tu n’as pas compté sur quelque chose ou quelqu’un ; Candy ! Tu vois, Susanna Candy n’est pas seulement la femme que j’aime et que j’aimerai toujours, mais c’est aussi ma femme….

- Ta femme ? Mais je croyais …. dit Susanna

- Que j’étais célibataire ? Je n’ai jamais rien dit sur ma vie privée. Je suis marié à Candy et elle attend un bébé. Apres t’avoir sauvé la vie, elle est en danger ainsi que notre enfant…

- Terry, je suis désolée, dit-elle en pleurant

- Je devrais te dénoncer à la police pour tentative de meurtre… mais Candy ne me le pardonnerait jamais

- Merci, dit Mme Marlowe

- Je ne le fais pas pour vous, mais pour Candy. Je prie seulement que te sauver la vie ne va pas lui coûter notre enfant

- Pardonnes-moi Terry, pardonnes-moi, je t’aime tellement…

- Excuse-moi, je dois aller prendre des nouvelles de ma femme et de mon bébé

- Terry, dit Laurent, le docteur te cherche…

Terry sortit de la chambre de Susanna. Restées seules, Mme Marlowe regarda sa fille en secouant la tête. Elle pleurait.

- Susanna, tu es dans de beaux draps…

Susanna continua à pleurer de plus belle. Son plan diabolique n’avait pas marché, elle avait non seulement perdu l’amitié de Terry, mais aussi sa jambe dans le processus. Elle avait mal calculé son plan. Et même s’il n’avait pas été découvert, il n’aurait pas marché. Terry était marié et attendait avec sa femme un bébé, il ne les auraient jamais laissé pour elle. Il l’aurait assisté, mais jamais épousé. Il ne l’aimerait jamais non plus, mais ça elle pouvait vivre avec. Même s’il ne l’aimait pas, elle l’aurait aimé pour deux. Elle était obsédée par Terry. Maintenant elle devrait vivre sans l’objet de son obsession. Elle continuait à pleurer.

Le docteur donna une bonne nouvelle à Terry. Candy et le bébé étaient hors de danger.

- Mais on la garde pour la nuit. Vous pourrez l’amener à la maison demain matin.

Eléonor et Georgie poussèrent un soupir de soulagement.

- Je peux la voir ? demanda Terry

- Oui bien sûr, allez-y

- Georgie tu viens ?

- Dans une minute, Terry, vas-y d’abord, dit Georgie

Terry entra dans la chambre et vit sa Taches de sons étendue sur le lit. Ses cheveux blonds bouclés, étaient éparpillés sur l’oreiller. Elle avait les yeux fermés et elle ressemblait à un ange. Elle ouvrit les yeux et sourit.

- Terry, dit-elle avec une petite voix

- Taches de son, dit-il en s’asseyant près d’elle sur une chaise et lui prenant la main pour l’embrasser, tu nous as fait peur, très peur. Tu as mis ta vie et celle du bébé en danger

- Je suis désolée, mon amour, je sais que je ne devais pas risquer ma vie à cause du bébé, mais je ne pouvais pas la laisser mourir. Oui, j’ai mis ma vie et celle de Junior en danger. Pardonnes-moi Terry.

- Il n’y a rien à pardonner, chérie. Tu vas bien, le bébé aussi et tu as sauvé Susanne. Tu es un ange. Mais tu dois faire attention désormais…

Candy sourit, Terry s’assit au bord du lit et la serra dans ses bras.

- Georgie se sent coupable…

- Pourquoi ? fit Candy étonnée

- Elle a entendu les machinations de Susanna et sa mère et les a affronté. C’était un coup monté ; l’accident, me sauver pour me faire sentir coupable et m’obliger à l’épouser.

- Et Susanna a eu peur et a voulu se suicider ? C’est pour ça qu’elle disait que je t’avais tout dit. Je me demandais de quoi elle parlait… Je n’arrive pas à croire que Susanna ait fait ça ! Elle a perdu sa jambe !

Terry alla chercher Georgie dans le couloir.

- Georgie, dit Terry, tu peux aller la voir

Georgie entra dans la chambre de Candy et alla la serrer dans ses bras.

- Pardonnes-moi, Candy, dit-elle

- Mais non, ma puce, c’est pas de ta faute, tu n’as rien fais de mal

- Mais elle a voulu se suicider à cause de ce que j’ai dit et tu as mis ta vie et celle de junior en danger

- Mais tu as aussi mis fin au dilemme de Terry, dit-elle, grâce à toi, on connaît la vérité… je vais bien et junior aussi va bien.

- Dieu merci !

Eléonore et Laurent, entrèrent pour voir Candy.

- Candy, dit Eléonore ça va bien ? Tu nous a fait peur…

- Je suis désolée, dit Candy

- C’est bien Candy, dit Laurent Tu t’excuse alors que c’est toi la victime ? Tu es trop gentille…

Georgie appela Laurent et ils allèrent parler dans le couloir. Elle alla voir Susanna dans sa chambre, elle était seule.

- Candy ? Dit Susanna, tu vas bien ?

- Je ne suis pas Candy, je suis sa sœur, Georgie

- Oh, mais je croyais que…

- Oui, on se ressemble beaucoup. Les gens nous confondent. Je suis venu te dite que je te trouve égoïste et sans scrupules ! Organiser un accident pour sauver Terry et l’obliger à t’épouser… c’est diabolique. S’ils n’étaient pas mariés, Candy aurait été prête à faire le sacrifice et ça aurait été pour un mensonge ! Terry ne t’aime pas, il aime Candy, si ton plan avait réussi, tu aurais eu un homme malheureux qui pense à une autre. Tu aurais été malheureuse et Candy aussi.

- Mais je l’aime tellement…

- Ça n’est pas de l’amour, c’est de l’obsession ! Quand on aime quelqu’un, on veut son bonheur, J’ai renoncé à l’homme que j’aimais pour lui sauver la vie, bien que ça m’ait brisé le cœur. Si c’était ton genre d’amour obsédé je l’aurais laissé mourir. Et te tuer ? Tu as pense à ta mère ?

- Georgie…. dit Laurent

- Ok, excuse-moi. Je suis venue pour t’aider. Laurent que voici, connaît des médecins qui sont spécialisés en prothèses. Il peut contacter un de ses amis et lui expliquer ton cas. Ne t’en fais pas pour le prix, Laurent s’en charge. Si tout va bien d’ici quelques semaines et tu pourrais remarcher… et même retourner sur scène et refaire ta vie.

- Vraiment ? dit Susanna incertaine

- Il y a une condition, tu laisses Terry et Candy tranquille…

Susanna hésita un peu. Renoncer à Terry ? Elle savait qu’il ne l’aimerait jamais, mais une partie d’elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un peu d’espoir. Il était marié et allait être père, Marie à Candy ! Lorsqu’elle empêchait Candy de voir Terry à Chicago ; c’était déjà sa femme. C’est pourquoi ils avaient passé la nuit ensemble… Non, Terry était un cas perdu pour elle. Mieux vaut essayer de refaire sa vie.

- D’accord, dit Susanna après un moment, ils n’auront plus de problème à cause de moi, je vais faire une déclaration à la presse

- Tu as fais le bon choix, dit Georgie

- Que se passe-t-il, que faites-vous dans la chambre de ma fille ? fit Mme Marlowe

- Ça va maman, dit Susanna, ils sont là pour m’aider…Je vais t’expliquer. Merci beaucoup Georgie. Aurevoir

- Aurevoir, dit Georgie

- Aurevoir, dit Laurent

Ils sortirent de la chambre, Susanna expliqua à sa mère l’offre de Georgie et Laurent.

- Après tout ce que tu as fait, ils veulent t’aider ? Et ce n’était pas Candy ?

- Non c’était sa sœur Georgie…

- Mon Dieu, elles sont bonnes. Une risque sa vie et celle de son bébé pour t’aider et l’autre t’offre un moyen de continuer ta vie. Que ça te serve de leçon, Susanna.

- J’ai honte de moi, Maman, vraiment honte. Je vais devenir meilleure.

Georgie retourna dans la chambre de Candy. Terry était la.

- Tu es encore ici ? demanda Candy, je te croyais partie.

- Sans te dire aurevoir ? Tu veux rire ? dit Georgie

- Où étais-tu ? demanda Terry

Georgie et Laurent leur expliqua ce qu’ils avaient fait. Candy et Terry étaient bouche-bée.

- Wow, dit Candy, je n’aurai pas mieux fait moi-même. Merci

- Je suis sidéré, dit Terry. J’avoue que je n’aurai peut être pas été aussi bon,

- Mais si chéri , dit Candy, une fois ta colère passée !

- Et ta gentillesse contagieuse…

- Je suis contente que tout aille bien, dit Eleonor qui venait d’entrer

- Terry à propos, on peut mettre nos projets en attente pour un petit temps ? demanda Candy

- Oui, pourquoi ? dit Terry

- Et bien, dit Candy, Georgie et moi attendions les nouvelles de nos parents, ils devraient bientôt revenir à Chicago tous les deux.

- Une fois qu’on les aura vu, Candy viendra te rejoindre ici, dit Georgie

- Tu peux en profiter pour chercher un logement plus grand, dit Laurent

- Et, dit Eleonor, ton père va bientôt venir pour que tu remplisses ton devoir…

- Et je dois voir l’oncle William et lui parler, dit Candy

- Apparemment, on n’est pas sorti de l’auberge…, dit Terry

- Mais, on est sur la bonne voie, dit Candy

- Je me suis occupé de la presse, dit Eleonor, je leur ai dit que tu visitais Susanna

- Merci, Maman.

Chapitre 16

« Au hasard d’une rencontre… »

Quelques jours plus tard, Terry accompagna Candy, Georgie et Laurent a la gare. Il serra sa femme fort contre lui.

- Reviens-moi vite chérie et occupes-toi bien de Junior. Junior ne fais pas trop souffrir Maman dit-il en touchant le ventre de Candy.

Il l’embrassa longuement sur les lèvres et Candy monta dans le train. Elle avait des larmes aux yeux. Georgie la serra dans ses bras.

- Bientôt, vous aller être ensemble pour de bon, ma chérie

- Je sais mais il me manque deja tellement

- Nos parents devraient revenir bientôt et ton oncle William ? Tu as de ses nouvelles

- Non, je vais demander a Georges. Au moins, Terry a accompli son rêve. Bientôt Junior, dit-elle en touchant son ventre, bientôt Papa sera avec nous.

Roxanne, Nathan et les enfants passaient du bon temps sur le bateau, ils avaient prolonge leur voyage pour passer plus de temps ensemble en tant qu

Une famille. Malgré la situation de guerre en Europe, les gens sur le bateau étaient contents de se diriger vers l’Amérique ou il y avait la paix. Roxanne était heureuse pour la première fois depuis presque 20 ans. Elle avait retrouve l’homme qu’elle aimait, elle l’avait épouse et elle avait maintenant une famille. Nathan avait rencontre un aristocrate Anglais, et ils discutaient affaires dans la salle a manger. Roxanne arriva avec les enfants.

- Oh Roxie dit Nathan, les enfants, je vous présente Richard Grandchester.

- Richard, voici ma famille, ma femme Roxanne et nos enfants, Cassandra et Steven.

- Enchantée dit Roxanne

- Très heureux de vous connaître, Madame

- Bonjour dirent les enfants

- Vous parlez affaires ? demanda Roxanne

- Oui, la guerre en Europe a gâché la plus part des marches…Richard et Moi essayons de voir quel marche est rentable…

- Les hommes, vous êtes incorrigible, toujours les affaires ! L’Europe est en train de se déchirer et vous vous parlez affaires ? Vous voyagez seul Mr. Grandchester ? demanda Roxanne

- Oui je vais en Amérique chercher mon fil pour qu’il vienne se marier

- Un mariage arrange dit Roxanne sur la défensive

- Oui, dit Richard, il en a toujours été ainsi dans notre famille

- Laissez-moi deviner, dit Roxanne, vous remonter a la ligne des rois…

- Roxie dit Nathan

- C’est exact

- Vous ne vous demander pas si votre fils a deja une jeune femme qu’il aime…

- Il est amoureux d’une jeune fille américaine… Mais moi aussi j’étais amoureux de la mère de mon fils, j’ai du la laisser pour remplir mon devoir

- Vous avez abandonne la femme que vous aimiez avec un enfant pour remplir votre devoir ? fit Roxie étonnée

- Euh je…

- Roxanne dit Nathan, laisse Mr. Grandchester tranquille

- Tu ne peux pas encourager ça après ce qui nous est arrive ?

- Ce n’est pas notre problème. Je veux faire des affaires avec lui, c’est tout !

- Ne maries pas Cassandra dans le processus di Roxanne

- Roxie…

- Excusez-moi Richard, je ne voulais pas vous contrarier. Venez les enfant s, allons faire un toue. Laissons papa faire ses affaires

Roxanne alla prendre l’air avec les enfants. Elle était indignée de vois que les mariages arranges continuaient. Quand les hommes allaient-ils comprendre , évoluer, et laissez leurs enfants faire leur propre choix ? Elle pensa au fils de Richard qui devait remplir son devoir. Elle pria pour qu’il ne fasse pas la même faute que son père. Elle espérait aussi que la jeune femme ne fasse pas la même erreur erreur que elle ; qu’elle se batte pour l’homme qu’elle aimait, pas laisser le devoir de lui voler.

- Ca va Roxanne demanda Cassandra

- Oui, ça va ma chérie, Ne t’en fais pas pour moi

Plus tard quand Nathan revint dans la suite. Roxanne l’accueillit à la porte.

- Bonsoir, cherie

- Bonsoir

- Je suis desolee de m’etre emporter… dit-elle en le serrant dans ses bras

- Je ne sais pas si je peux te pardonner plaisanta-t-il, apres tout tu as failli gacher une transaction tres importante.

Elle l’embrassa au cou.

- Et si je faisait ça ? dit-elle d’une voix sensuelle en l’embrassant sur les lèvres et ça

Elle l’embrassait un peu partout. Nathan cherche ses lèvres et ils s’embrassèrent passionnément

- Il y a rien à pardonner dit Nathan, je te comprends

- Tu ne feras pas ça a nos enfants ?

- Apres ce qui nous est arrive ? je ne forcerais pas nos enfants dans un mariage d’affaires, mais s’ils sont amoureux et que le mariage arrange nos affaires… Maintenant, montre-moi encore combien tu es désolée…

- Avec plaisir dit-elle en l’entraînant dans leur chambre.

La routine repris pour Candy et Georgie, Candy raconta ce qui s’etait passe a New York et le docteur lui donna une semaine de conge. Elle resta donc au lit a se faire gater par Georgie, Albert et tous ses amis. Mais il y avait une autre surprise. Elle avait recu un beau bouquet de fleurs, de tres belles roses rouges. Candy etait avec Annie au salon quand les roses arriverent a sa porte. Georgie et Albert etaient sortis faire des achats Annie alla chercher les rose et les amena a Candy qui était assise sur le canapé avec ses jambes allongées.

- Oh le beau bouquet ! dit Candy , c’est de qui ?

- Je ne sais pas dit Annie, lis la carte

Candy pris la carte et la lui. Elle n’en croyait pas ses yeux ! Annie vit son air ébahi.

- C’est de qui, Candy ? demanda-t-elle

- Tu ne devineras jamais…

- Qui ?

- Daniel Legrand !

- Daniel ? Mais quelle mouche la donc piquée ?

- A New York a la première, il m’a sourit et a répondu a mon « bonsoir » Et je t’ai raconte que je l’aide pendant une bagarre ?

- Oh Candy, tu l’as défendu, malgré tout ce qu’il ta fais subir au cours des années ? Je crois qu’il est tombe amoureux de toi…

- QUOI ! Mais non, il doit y avoir une autre explication…

- Laquelle ?

- Peu être que c’est un coup monte avec sa sœur

- Prétendre d’être amoureux de toi ? Quelle était la réaction d’Eliza au théâtre quand il t’a répondu en souriant ?

- Elle semblait aussi étonnée que moi… tu as raison, Annie il est amoureux de moi ! Oh quelle horreur !

- J’en connais qui aurait été flattée…

- Tu ne comprends pas Annie, Daniel est un enfant gâté, ses parents lui donnent tout ce qu’il veut

- Tu crois qu’ils accepteront qu’il t’épouse ? « l’orpheline »

- Qui a été adopte par l’oncle William, un des hommes les plus riches d’Amérique… Oh Annie, c’est une catastrophe en preparation. Ils ne verront pas l’orpheline, ils verront l’héritiere de l’oncle William

- Calmes-toi Candy, c’est peut etre pas aussi mal que ca dit Annie

- Tu plaisantes, n’est-ce ? Avec Daniel Legrand ? Oh mon Dieur. Je dois le dire a Terry. Je me sens mal dit-elle en allant dans la salle de bain pour vomir.

En disant éa, elle mettait instinctivement la main sur son ventre. Annie remarqua le geste , ce n’était pas la première fois que Candy faisait ca. Lorsque Candy revint le visage un peu pale et les yeux un peu rouges. Annie la regardait étrangement. Elle avait toujours la main sur son ventre.

- Quoi ? demanda Candy en se remettant sur le canapé.

- Candy, tu as quelque chose a me dire ?

- Pourquoi ?

- Les nausées, ta mains sur ton ventre… tu attends un bébé ?

Candy resta sans voix. Annie était très perspicace, surtout avec Candy.

- Annie, ce n’est pas ce que tu crois…

- C’est de Terry ?

- Bien sur !

- Mais alors, Candy vous avez….

- …fait l’amour ? oui Annie

- Oh mais je croyais que tu voulais attendre d’être mariée avant de faire ça…

- Oui et je n’ai pas changer d’avis…

- Comment ça tu n’as pas changer d’avis ? Mais tu as…

Elle regarda son amie pendant un moment.

- Attends un peu, tu n’as pas changer d’avis… ça veut dire que tu as épouser Terry !

Elle regarda Candy qui acquiesça. Annie écarquilla les yeux.

- Tu es mariée ! Tu es mariée ! Comment as-tu pu me cacher ça ?

- Calme-toi Annie. Je suis désolée. J’aurai voulu te le dire, mais ça devait rester secret

- Ça s’est passé quand et ou ?

- Sur le bateau…

- Sur le bateau ? Oh Candy j’aurai voulu être là !

- Je sais, Annie, moi aussi j’aurai voulu que tu sois la… pardonnes-moi Annie, Ne le dis à personne

- Ok, Candy je te pardonne. Je vais garder ton secret

Elle s’approcha d’elle, s’accroupit et toucha le ventre de Candy.

- Salut toi ! Allô bébé ! Comment vas-tu ? C’est tata Annie ! On a hâte de te voir !

Candy et Annie éclatèrent de rire.

- Tu compte garder le secret jusqu'à quand ?

- Terry cherche un logement plus grand à New York. Il doit parler à son père. Georgie et moi attendons le retour de nos supposes parents. J’attends l’oncle William pour lui annoncer la nouvelle.

- Mais tu vas bientôt commencer à devenir ronde

- Nous avons le temps, t’en fais pas.

- Ok, maintenant, racontes-moi tout, tu m’entends ? Je veux des details et n’oublies pas la nuit de noces…

Elle avait le temps, disait-elle, mais ca c’etait sans compter Daniel Legrand… Dans les jours qui suivirent, Daniel lui envoya des fleurs tous les jours. Quand Candy reprit son travail, il venait l’attendre a la sortie.

- Daniel dit-elle, le premier jour, je peux faire quelque chose pour toi ?

- Tu veux venir dîner avec moi ?

- Dîner avec toi ? tu plaisantes ?

- Non, je suis très sérieux…

- Et bien, moi aussi je suis très sérieuse et je te dis, non, je ne dînerais pas avec toi.

- Pourquoi ? Tu n’as aime les fleurs ? Je t’aime Candy…

- Quoi ? Tu m’aimes ? Après tout ce que tu m’as fait au cours des années ? c’est pas croyable !

- Mais je t’aime !

- C’est ça, j’en parlerai a mon cheval !

Elle continua son chemin indignée. Quand elle raconta l’incident a Georgie et Albert, ils n’en revenaient pas.

- Tu crois qu’il va continuer a te déranger ? demanda Georgie

- C’est officielle dit Georgie, cette fois-ci, Terry a raison. Tous les membres male de ta famille adoptive sont amoureux de toi

- Arrête Georgie. Daniel Legrand est un prétendant dont je peux aisément me passer

Pendant ce temps-la, chez les Legrand, Daniel était en train de broyer du noir. Candy l’avait envoyé sur les roses. Il ne pouvait pas supporter ça. Sa sœur lu demande a quoi il pensait

- A Candy dit-il sans réfléchir

- Candy ? Qu’est-ce qu’elle a encore fait ?

- Rien, rien du tout laisse-la tranquille !

- Mais, je n’ai rien dit…qu’est qui te prends ? Tu es devenu rêveur et tu lui a sourit a New York l’autre soir… ne me dit pas que toi aussi tu es tombe sous son sois-disant charme ?

- J’ai été attaque un jour pas des loubars et elle s’est battue pour me sauver… malgré tout ce qu je lui a fait au cours des années…

- Oh mon Dieu dit Eliza tu es amoureux d’elle ! Daniel, c’est l’orpheline, la fille d’ecurie…

- Ne l’appelle pas comme ça ! C’est la fille que j’aime…

- Oh mon Dieu dit Eliza qui n’en croyait pas ses oreilles, attends un peu que maman entendes ça… MAMAN, MAMAN !

Elle courut a la recherche de sa mère. Elle la trouva au salon avec la grande tante Elroy.

- Qu’est qu’il y a Eliza ? demanda Mme Legrand

- C’est Daniel…

- Qu’est-ce qu’il a fait cette fois-ci ?

- Il a commis un crime ? demanda la grande-tante Elroy

- Si on veut, vous ne devinerez jamais…

- Crache le morceau Eliza dit Mme Legrand, qui s’impatientait

- Il est tombé amoureux de Candy !

Il y eut un silence lourd dans la pièce. Daniel amoureux de Candy ! Pas possible, mais la petite orpheline était maintenant la fille adoptive de l’oncle William, elle valait une fortune a présent. Si Daniel l’épousait

- Et bien il bon goût dit Mme Legrand

- Il aurait pu tomber pire dit la grande tante Elroy

Eliza tombait des nues ! Qui étaient ces deux femmes et qu’étaient-ils arrivé a sa mère et sa tante ?

- Allô ! il y a quelqu’un au bout du fil ? dit Eliza, je parle de Candy Neige André….

- Justement « André » dit Mme Legrand

- Elle a été adoptée par William… dit la tante Elroy

- …et elle vaut maintenant une fortune qu’on le veuille ou non dit Mme Legrand

- Un mariage avec Daniel… dit Eliza

- Ajusterait nos affaire dit Mme Legrand

- Et laisserai Terrence libre dit Eliza pour elle-même

- Daniel étant deja amoureux d’elle, il sera heureux avec la femme qu’il aime dit Mme Legrand.

C’était incroyable comme les gens de cette famille concoctaient un complot comme ça sur le champs ! Eliza pensa a la grossesse de Candy, devait-elle leur dire la vérité ? Ou allait-elle laisser son frère épouser une femme enceinte. Terrence Grandchester… non elle ne dira rien.

- Mais Candy n’acceptera jamais d’épouser Daniel dit Eliza, elle le déteste…

- On lui dira que c’est un ordre de l’oncle William elle ne pourra pas refuser dit Mme Legrand

- Qui ne pourra pas refuser ? demanda Daniel en entrant dans la salle

- Candy dit sa mère, elle ne pourra pas refuser de t’épouser si on lui dit que l’oncle William l’a ordonné

Daniel ne comprenait pas de quoi elle parlait.

- Je crois que j’ai manqué un épisode dit Daniel

- Eliza vient de nous dire que tu es amoureux de Candy

- Pourquoi n’êtes-vous pas en colère ? demanda Daniel méfiant

- Parce que nous sommes ravies dit Mme Legrand

- Ravies ? c’est quoi l’arnaque ? demanda Daniel

- Il n’y a pas d’arnaque dit la tante, tu vas épouser la femme que tu aimes ; Candy

Daniel fronça les sourcils. Il était toujours sceptique, depuis quand sa mère et sa tante voulait de Candy comme son épouse ?

- Daniel dit sa sœur, on te donne ce qu tu veux, Candy

- Mais elle ne peut pas me voir en peinture ! dit Daniel

- C’est pour ça qu’on va lui dire que c’est un ordre de l’oncle William de t’épouser dit Eliza

- Ok, mais ça ne dit toujours pas pourquoi ça vous enchante. Je croyais que vous détestiez Candy…

- Mais dit Eliza, elle est charmante

- Tout a fait adorable dit Mme Legrand

- ASSEZ ! cria Daniel, la vérité , maintenant !

- D’accord dit la tante, tu n’as pas besoin de crier. Elle a été adoptée par William, par conséquent elle est riche, très riche

- Je vois dit Daniel, son hymen ajusterait nos affaires

« Hymen » pensa Eliza, la petite traînée a deja jeté sa gourme aux orties !

- Tu y es, finalement dit Mme Legrand

- Super ! dit Daniel, quand vas-ton lui annoncer la bonne nouvelle ?

- Donnes-nous quelques jours pour tout organiser, ensuite on la mettra devant le fait accompli ; des fiançailles grandioses…

Fin des chapitres 13 à 16

© Mamiem Mai 2008