Les Echos du passé
par Lisa Bushouer


Chapitre 1

* Chapitre généreusement traduit 
    de l'anglais par Antaresse ^__^

 

(Chicago: moins de quatre ans après la réunion de la révélation à la Maison Pony)

Tôt un matin, comme les premiers rayons du soleil chatouillaient le nez de Candy, elle se souvint d' un moment plus heureux. Elle revit des vacances baignées de soleil en Ecosse où Terry et elle avaient passés tant de moment privilégies ensemble – à se chamailler, rire, jouer et danser ; comment pourrait-elle un jour oublier l’expérience de son premier baiser. Candy se dit : " Je suis tombée amoureuse cet été là " Son amour si pur et entier m’a emportée comme la pleine lune qui berce les marées océanes. Son amour, si chevaleresque et résolu m’a aidée à surmonter la mort d’Anthony. Si seulement … si seulement les choses avaient été différentes…" Candy regarda par la fenêtre de sa chambre, fixa l’horizon et murmura, comme dans une prière " Terry… tu me manques "

Même après tout ce temps, ses souvenirs du grand et beau brun , repliés au fond de son cœur, provoquait un désir ardent qu’elle pensait avoir oublié. Elle réalisa que peu importait avec quelle force elle essayerait de supprimer, déguisé ou même nier, ses sentiments pour Terry, elle l’aimerait toujours. Elle se demanda si son envie de lui se dissiperait un jour. Depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu, elle ne lisait ni n’écoutait plus toutes les rumeurs concernent sa carrière ; son rêve de devenir un acteur respecté et demandé c’était réalisé.

Un tourbillon de pensées envahit son esprit, " Je me demande … comment tu vas Terry, es-tu heureux ? Est-ce que ses caresses te satisfont? Trouves-tu le bonheur … la consolation auprès d’elle ? Y-a-t-il de l’extase dans ses baisers ? Je voudrais savoir … penses-tu secrètement à moi comme je le fais ? Ou bien son amour t’a fait oublier tout ce que nous avons un jour partagé ? Oh Terry … " On frappa doucement à la porte ce qui interrompit ses pensées. Elle se leva doucement, enfila sa robe de chambre et demanda, " Qui est-ce " ?

Une douce voix répondit, "Candy, es-tu habillée? C’est moi, Annie "

Candy sorti de sa rêverie douce amère, ouvrit la porte et accueillit gaiement sa meilleure amie, " Tu es en avance Annie. Je ne t’attendais pas avant 8h30. Laisse moi quelques instant pour me préparer, ok? Ensuite nous verrons pour une ou deux choses sur ta liste. "

Annie acquiesça et dit, " Excuse mon anxiété Candy, je n’arrive pas à contenir mon excitation au vue de toutes les préparations nécessaire pour le mariage. Quand Archie et moi avons décidé de terminer nos études à l’université, prolonger notre engagement était la meilleure chose à faire. Mais maintenant que les examens de printemps sont passés et que nous sommes diplômés, j’ai du mal à croire que la cérémonie est dans moins d’un ans—Je me sens si débordée ! "

Ne t’inquiète pas—tout sera parfait pour je jour de ton mariage. Je le sais. Annie, tu feras une très belle mariée, toutes les têtes vont se retourner en te voyant. Sans parler de la réaction d’Archie quand il te verra descendre l’allée centrale vers lui dans ta somptueuse robe de satin blanc. Je ne peux qu’imaginer sa tête. Je ne serai pas surprise qu’Albert ait à lui rappeler de fermer la bouche avant que tu n’atteignes l’autel. " Candy et Annie furent prise d’un fou rire.

Comme Candy était habillée, Annie lui demanda : " Puis-je te poser une question personnelle ? "

" Bien sur… à quel propos ? "

" Et bien, nous avons le même âge et je m’inquiétais au sujet de ta vie amoureuse "

Candy gloussa et dit, " Elle est quasi-inexistante, excepté pour mes amis ; de plus le travail me prend trop de temps pour que je puisse penser à l’amour et toutes ses possibilités "

" Qu’entends-tu par le mot amis ? "

" Juste que la plupart de mon affection est distribuée à tout mes plus proche amis, comme toi, Archie, Patty et Albert. Oh, sans oublier tout le monde à la maison Pony… "

" Mais Candy, je pensais qu’Albert et toi alliez développer une relation bien plus importante qu’une simple amitié "

Candy (complètement habillée) sourit, avança vers Annie et s’assit à côté d’elle sur le lit, " C’est ce que nous avons fait Annie mais pas dans le sens où tu l’entends. Ne te méprends pas, j’aime Albert et il m’aime aussi. Mais notre affection l’un pour l’autre est plus proche d’un amour fraternel. Albert a toujours été là pour moi, même quand je m’y attendais le moins. C’était stupéfiant de découvrir qu’Albert était la seule personne responsable de la plupart du bonheur de ma vie. Il a été là à chaque fois que j’en ai eu besoin m’offrant support, conseils, encouragements et amitié. J’ai une totale confiance en lui. C’est vraiment le grand frère que je n’ai jamais eu.

" Est-ce uniquement ton sentiment, ou est-il partagé par Albert ? Je veux dire, Candy, c’est quand même ton prince des collines "

" Tu as raison une fois de plus Annie, mais Albert et moi avons eu une discussion au sujet de notre relation qui résume plutôt bien ce que nous ressentons l’un pour l’autre… De plus l’idée du prince des collines était une image que j’ai créée pour moi. Ce n’est pas quelque chose qu’Albert a engendré. Est ce que ça a un sens ?

"Oui, mais qu’est ce qui s’est dit dans cette discussion?

" Je vois que tu n’abandonneras pas tant que tu n’auras pas eu une réponse claire de ma part, n’est ce pas ? "

(Annie sourit)

" OK, un mois après la réunion à la maison Pony, Albert prenait à contre cœur ses responsabilités en tant qu’héritier de la famille André. Je suis restée à la maison Pony un moment, mais j’ai rêvé de la possibilité d’implanter une clinique dans cette région et je ne voulais aucun financement de la part d’Albert. Tu me connais, je suis bien trop indépendante pour avoir recourt à quelque chose d’autre que la prière. Je préfère travailler encore plus dur, améliorer mes talents d’infirmière, gagner le respect financier et social par mes propres faits, plutôt que d’utiliser l’argent des André.

Annie soupira et dit, " Mais Candy, tu es une André ! Et puis qu’est-ce que ça a à voir avec ta relation avec Albert ? "

" Soit patiente, j’y arrive (elle sourit). Après qu’Albert ait commencé son travail, il était toujours en déplacement pour de longues périodes. Avant qu’il ne parte, j’avais le béguin pour lui. Je crois que ça a commencé plus ou moins après qu’il ait révélé qui il était vraiment. Il a commencé à me manquer de plus en plus. Pendant qu’il était à l’étranger, on s’écrivait régulièrement. Ses lettres étaient toujours très affectueuses. C’est à travers ses lettres que j’ai commencé à voir qui il était, mais plus que tout, comment il me voyait… "

Et comment était-ce ? … "

" Il me disait combien il regrettait les jours où il était indépendant et libre de parcourir le monde et communier avec la nature ; il appréhendait d’avoir à porter tout cet attirail officiel mais ce qu’il détestait le plus était d’avoir à participer à ces obligations sociales qui suivaient ces nombreuses transactions commerciales. Il se sentait littéralement en cage.… "

"Ca a l’air si déprimant…"

" Plutôt suffoquant. Albert vivait une vie faite d’obligations et de devoirs ; ça ne le rendait pas heureux. J’ai essayé de l’encourager au mieux mais mes tentatives ne furent pas couronnées de succès. Même s’il me demanda plus tard de l’accompagner dans ses déplacements, nous sommes tous les deux arrivés à la conclusion qu’il valait mieux que je poursuive ma carrière d’infirmière, ici, à Chicago. "

" Es-tu certaine que c’est ce qu’il voulait?"

" Je le crois… il m’a toujours encouragée et supportée quoique j’entreprenne. Il était terrifié à l’idée d’établir une clinique près de la maison Pony. Il savait également que je n’accepterai aucune aide financière de sa part. Donc, il m’a simplement laissé mon projet comme je l’entendais. "

" Penses-tu qu’il y avait une autre raison au fait qu’il ne veuille pas que tu l’accompagnes ? Comme par exemple… quelqu’un d’autre ? "

" Hmmm… au départ, je n’étais pas très sure parfois j’avais le pressentiment qu’il me cachait quelque chose, mais je ne le lui ai jamais demandé.

"Pourquoi, qu’est-ce qui t’a arrêté ? "

" Rien, mais vois-tu Annie, même si Albert et moi avons beaucoup en commun, nos modes de pensée diffèrent.

Il a une grande maturité émotionnelle qui lui permet de détacher ses sentiments personnels non pas uniquement que du public mais aussi de ses proches Même moi j’ai été dupée, à moins que je ne lui ai permit de le faire. Je ne sais pas… bon, je me suis convaincue de cela car Albert a toujours été là pour moi depuis le début, il était forcement l’homme pour lequel j’étais destinée. Je pensais vraiment qu’il ressentait la même chose envers moi, mais je me suis trompée…

" Comment… est-ce que ça a quelque chose à voir avec ton pressentiment ? "

"  En effet… durant l’une de ses escales à Chicago, je l’ai rencontré à la villa. J’étais si impatiente de le voir, Annie ; il m’avait tellement manqué. A ce moment, je pensais que ce que je ressentais était de l’amour ; le même type d’amour qui vous unit Archie et toi. Je voulais lui révéler mes sentiments. MAis au moment où je suis entrée dans la véranda (solarium), j’ai vu quelque chose qui m’a fait changer d’avis… "

" Qu’est ce que c’était ? Est-ce que ça confirmait ton pressentiment ? "

Albert n’a pas remarqué ma présence. Comme je me tenais dans l’encadrure de la porte, je l’ai vu qui contemplait une photo avec une telle intensité et une telle crainte ; son regard était rempli d’amour. Je ne lui avais jamais vu ce regard auparavant, Annie. Pas même à mon égard. Ses yeux pétillaient tellement qu’ils illuminaient son visage. Je me sentais comme une intruse qui viens de violer une cérémonie sacrée, mais étant donné que j’étais dans la pièce, je n’avais d’autre choix que d’attirer son attention. Ma précipitation pour l’accueillir était due d’une part au fait qu’il m’avait beaucoup manqué, mais surtout parce que je voulais en savoir plus au sujet de cette photo. Comme toujours, il m’accueilli avec son plus beau sourire. Nous nous embrassions célébrant ainsi nos retrouvailles pendant quelques instants, puis mes yeux se tournèrent vers la photos… "

" Est-ce quelqu’un que l’on connaît "

" Annie, c’était la photo d’une très belle femme ; que je n’avais jamais vue avant. Elle a de longs cheveux blonds et ondulés, des taches de rousseurs sur ses joues et son nez, et des yeux brillants et bleu comme un ciel sans nuage. Son sourire pourrait faire fondre un iceberg et ses yeux brillaient d’un tel optimisme… "

" Wow… sa description pourrait être la tienne, Candy, à l’exception des yeux bleus. "

" C’est amusant que tu me dises ça car Albert à dit quelque chose de très similaire. Quand je lui ai demandé qui elle était, il m’a répondu que c’était une infirmière qu’il avait rencontré en Afrique avant que la guerre n’éclate en Europe. Il m’a dit qu’elle lui rappelait beaucoup sa sœur Rosemary et moi. En fait, il m’avait déjà parlé d’elle dans l’une de ses lettre quand nous étions au collège St Paul. "

Annie incrédule s’exclama, " Vraiment ? " Pour toute réponse Candy acquiesça et Annie demanda, " Qui est-ce ? "

" Lorsque je lui ai demandé son nom il m’a répondu avec tendresse " Chloé . "

Candy marcha vers la fenêtre de sa chambre et regarda vers la cour. Elle laissa Annie assise seule sur son lit à méditer ce qu’elle venait de lui dire. Pendant ce temps, Candy se rappelait la première fois où elle avait parlé à Albert d’une mystérieuse femme qui lui ressemblait beaucoup…

Fin du chapitre 1

A suivre …

Fin du chapitre 1

© Lisa février 2003