TOYS IN THE ATTIC*
(*Des jouets dans le grenier)
par Hika le Chat

CHAPITRE 5  
Remind the past (Souviens-toi du passé)

 

Une fois le train parti Albert était retourné à sa voiture et s’engagea sur le chemin qui le mènerait chez Archi et Annie, il fallait qu’il les tienne au courant de ce qui s’était passé et les rassure .

Une fois chez eux il fut accueilli par une Annie en larmes et triste, ils n’étaient semble t’il pas les seuls à lire le journal et à avoir appris la triste nouvelle d’une manière si brusque .

« Albert ! Oh c’est horrible ! »

« Calme toi Annie, je sais, je sais ... » Lui répondit il en lui tapotant gentiment l’épaule « J’ai des choses à vous dire, où est Archi ? »

« Dans le salon, vient . »

Archi était assis dans un fauteuil en cuir brun, ses longs cheveux blonds attachés sur sa nuque dans un pantalon et une chemise beige assortis, le journal était ouvert à la page de l’article de la mort de Suzanne Marlowe sur la petite table basse en face de lui qu’il contemplait perplexe .

« Archi, Albert est là . »

Archibald se tourna instantanément, il sourit, mais un sourire triste, à Albert .

« Albert, comment vas-tu ? »

« Oh moi ça va, mais j’ai des nouvelles pour vous . »

Annie vint s’asseoir aux côtés de son fiancé qui lui prit la main pour la rassurer, Albert prit le fauteuil en face d’eux .

« Candy n’est pas avec toi ? » Lui demanda Annie soucieuse .

« C’est justement d’elle dont je suis venu vous parler . »

« Elle doit mal aller, elle tenait beaucoup à Suzanne . » Répondit Archi les yeux dans le vague .

« Elle n’a pas fait de bêtises au moins ? » Demanda Annie les larmes aux yeux imaginant son amie déprimant à cause de la mort de l’actrice .

« Elle en a peut être fait une, mais pas dans le genre que tu crois . »

« Explique toi . » Lui demanda calmement Archi .

Albert leur conta les événements du matin, la crise de larmes, le télégramme, le train ...

« M’étonne pas . » Répondit simplement Archi un léger sourire sur le visage . « C’est une vraie tête de mule et elle est prête à masquer son malheur pour ne pas inquiéter les autres . »

« Détrompe toi Archi, elle semblait assez perturbée en partant ce matin . C’est ça qui m’inquiète . »

« Qu’entends-tu par perturbée ? » Lui demanda Annie .

« Comme si elle ne savait plus où elle en était et n’arrivait pas à dresser sa façade habituelle pour masquer ses émotions . Comment tout ça va se passer, je ne peux rien prédire . »

« Bien . C’est Candy tout ira bien . » Répondit Archi avec une certaine confiance dans sa voix . Annie fit un signe de tête approbatif et Albert pensa qu’au fond de lui même il n’avait jamais été vraiment inquiet du devenir de la situation . Certes la mort de Suzanne était quelque chose de triste et regrettable mais le ciel avait peut-être finit par donner une seconde chance à ce couple qui avait jusqu’alors tant souffert par trop d’amour .

« Une dernière chose . Elle m’a dit de vous dire de les compter parmi les invités du mariage . »

Annie et Archi éclatèrent de rire et Albert se joignit à eux . Oui c’était bien Candy, pas de soucis à se faire .

Eh bien ... Pensa Candy debout au milieu des débris et du chantier de meubles, Mme Turner ne mentait pas quand elle m’a dit qu’il avait fait du bruit .

Elle avança précautionneusement en essayant de ne pas briser plus de choses qui n’en étaient déjà et passa la porte se trouvant en face de la porte d’entrée pour se retrouver dans le salon . La situation n’était pas meilleure ici, mais le sol se trouvait être beaucoup moins maculé de bris de vaisselle que dans la cuisine . Elle posa son sac ,qui commençait à lui peser, prêt de la petite table aux chaises renversées dont l’une avait un pied brisé et son manteau sur le canapé qui, vu les marques sur le parquet, avait été déplacé sans ménagement, l’un des coussin était éventré et répandant son rembourrage de coton blanc sur tout le sol . Candy examina la pièce, à part un autre fauteuil renversé, un tapis roulé en boule dans un coin, une radio au sol et quelques assiettes brisées ici et là, la pièce n’avait pas été trop abîmée, mais pas de trace de Terry .

Peut-être est-il sortit depuis le déjeuner avec Mme Turner . Une des nombreuse éventualité, mais Mme Turner semblait assez au courant des mouvements de ses locataires, surtout Terry semble t’il . Au fond du salon elle remarqua 2 portes qui jusque là avait échappé à son inventaire . Elle alla vers l’une d’elles et l’ouvrit : la salle de bain . Des murs blanc, un carrelage de même teinte, une baignoire en céramique bleu clair, un évier blanc et une étagère recouverte d’un miroir, des savons, une bouteille de shampooing, des serviettes encore humides balancées à même le sol, un tas de chemises sales .

Etat normal d’une salle de bain d’homme célibataire .

Il n’y avait pas eu de problèmes ici . Après avoir remis les serviettes sur le porte serviettes et plier convenablement les chemises, elle était ressortie et posa la main sur la poignée de la dernière porte . Elle entra dans une pièce sombre, les fenêtres étaient cachées par des rideaux épais de teinte sombre de manière à ce que la lumière ne filtrait pas, Candy ne voyait que vaguement les contours des meubles de cette pièce, la chambre semble t’il . Elle s’avança, en essayant de ne rien heurter, vers la fenêtre la plus proche et en tira les rideaux . Un flot de la lumière printanière entra lui révélant enfin la topographie exact de la pièce, elle se retourna et failli tomber de surprise, là, sur le lit au cadre de bois clair sculpté et aux draps rouges dormait le jeune homme qu’elle était venue voir . Terry était étendu sur les draps défaits, sa chemise noire à moitié ouverte et ses longs cheveux bruns détachés cachaient en parti son visage, elle le trouvait maigri depuis la dernière fois . Elle était sur le point de refermer les rideaux et de retourner au salon quand Terry remua et s’assit en rejetant ses cheveux et en se frottant les yeux tel un enfant qu’on réveil .

« Mme Turner, c’est vous qui avez ouvert les rideaux ... ? » Grommela t’il .

Candy était figée, collée contre la fenêtre, un pan de rideaux dans une main, les yeux fixés sur le jeune homme . Elle n’avait rien prévu en venant ici, elle ne savait pas quoi faire, quoi lui dire, et elle se retrouvait maintenant acculée devant le gouffre .

« Mme Turner ? ? » Terry émergea de son lit et s’avança vers la fenêtre seule source de lumière de la pièce qui semblait-il l’aveuglait .

« Ah ... euh ...je ... » Candy bégayait et n’arrivait pas à trouver quelque chose à dire .

Pour Terry le réveil avait été brutal, il était sorti de la noirceur de son sommeil sans rêves pour se trouver dans la lumière éclatante de cet après-midi de printemps, lumière qui n’était pas entrée dans cette chambre depuis longtemps . Il était encore sous l’emprise du sommeil, ses yeux refusaient de s’ouvrir et quand ils obéirent, il avait le soleil dans la figure, il ne distinguait qu’une forme petite dans une robe contre la fenêtre, Mme Turner sûrement venue ranger .

« Mme Turner, c’est vous qui avez ouvert les rideaux ... ? »

Pas de réponse, il se frotta les yeux dans un geste enfantin pour chasser la lourdeur de ses paupières qui ne demandaient qu’une chose : se refermer et s’assit dans son lit .

« Mme Turner ? ? » Appela t’il une nouvelle fois . Toujours pas de réponse, la silhouette était immobile contre la fenêtre, le soleil dans le dos, un pan de rideaux dans une main . Terry se décida à se lever, il ne devait pas être bien tôt, il avait assez dormi comme ça . Il s’avança vers la fenêtre pour aller refermer légèrement les rideaux de manière à voir qui était là mais aussi de ne plus être éblouit par le flot de lumière .

« Ah ... euh ...je ... » Fit la personne contre la fenêtre . Ce n’était pas Mme Turner, ce n’était pas sa voix .

« Qui est là ! » Sa voix se fit dure et menaçante, il avait horreur des intrus . Il s’avança à pas ferme cette fois vers la fenêtre et attrapa le poignet de la main qui maintenait le rideau, ce dernier retomba cachant à Terry le rayon de lumière crue qui jusqu’alors l’éblouissait et il put enfin voir clairement qui s’était introduit dans sa chambre .

« Candy ? ! »

Il tenait dans sa main le fin poignet blanc de la jeune femme qui tremblait un peu . Sa fine silhouette était moulée dans une robe gris foncé en soie sobre mais raffinée et de hautes bottines noires lacées, ses longs cheveux blonds et bouclés étaient défaits et cascadaient sur ses épaules, sa bouche était tremblante et ses yeux verts emplis de larmes .

« Oh ... » Gémit elle en s’essuyant le visage de sa main libre « J’avais pourtant promis à Arthur de ne plus pleurer ! » Et elle se jeta dans ses bras . Terry lâcha son poignet et l’entoura de ses bras, la serrant tout contre lui ne croyant pas encore à se qu’il voyait . Les larmes coulèrent, il pensait pourtant bien les avoir épuisées, quand il réalisa qu’il ne dormait plus et qu’elle était bien là .

Il restèrent ainsi longtemps, pleurant dans les bras l’un de l’autre, Candy s’accrochant désespérément à la chemise de Terry pour ne pas tomber, ses jambes ne la portaient pas, Terry la serrant fort contre lui de peur qu’elle ne s’évapore . Quand l’étreinte se termina, Candy releva son visage souriant et ses yeux rougis par les larmes baigné de lumière vers Terry .

« J’ai pas pu m’empêcher de venir quand j’ai reçut ton télégramme . »

« Tu ne peux pas savoir comme je suis heureux de te voir ici . »

« Et moi d’être là, d’avoir de tes nouvelles après tant de temps . »

« Je sais ... mais la maladie de Suzanne a été horrible . Je n’avais pas le cœur à écrire . »

« Pauvre Suzanne . »

« Elle a laissée une lettre Candy, pour nous . De plus sa mère m’a dit une fois l’enterrement passé que j’étais libre de toutes mes contraintes envers Suzanne et que c’était elle même qui le lui avait demandé . »

« Oh Suzanne ... » Gémit Candy .

« Elle t’aimait tellement tu sais . Sois forte pour elle je t’en prie ... et pour moi . »

Candy ne savait que dire mais elle sourit, oh oui ce sourire que tant de gens aimaient et qui réchauffait les cœur .

« Oui Candy, c’est comme ça qu’elle aimait te voir . Souriante et joyeuse . »

« Tu sais que tu as causé du soucis à Mme Turner . »

Terry se mit à rire rejetant sa tête en arrière dans un mouvement gracile et s’écartant de la fenêtre pour se diriger vers le salon, Candy le suivit . Il s’arrêta au milieu et présenta la pièce d’un geste circulaire .

« Tu parles de ça ? »

« Hum hum . »

Son rire reprit de plus belle et Candy se joignit à lui . Terry alla s’asseoir sur le canapé au milieu des peluches de coussin qu’il jeta en l’air tel des flocons de neige . Candy vint s’asseoir à ses côtés et posa sa tête contre lui .

« Qui est Arthur ? » Lui demanda Terry très sérieusement .

« Oh si tu savais ... » Lui répondit t’elle en rigolant avant de se prendre un coussin dans la figure .

« Miss taches de rousseur aurait-elle un prétendant ? » Lui demanda t’il sur le ton de la plaisanterie mais Candy sentait quand même une certaine tension dans sa voix .

« Oh oui, un enfant de 6 ans que j’ai rencontré ce matin dans le train . »

Terry ne savait quoi répondre mais la prit dans ses bras .

« Tu te souvient, il y a 7 ans, sur un bateau menant à l’Angleterre, dans la brume nocturne du nouvel an ... »

« J’ai croisé un jeune homme aux cheveux bruns qui pleurait appuyé sur la rambarde . »

« C’est si loin . »

« Hum . »

Et tels qu’ils étaient, l’un contre l’autre se réchauffant mutuellement le cœur, ils évoquèrent les souvenirs de leur passé commun, les bons souvenirs de la vie à St Paul, jamais Broadway ne serait abordée tant leur malheur s’y trouvait . Ils n’en avaient pas besoin l’un comme l’autre, ils avaient juste besoin de rire et de la chaleur de l’autre . Ils se croyaient revenus à cette après-midi d’orage dans la vieille demeure familiale des Granchester face à la cheminée, mais ils n’étaient plus des enfants, l’avaient-ils seulement été à cette époque, tant de choses étaient arrivées alors qu’ils n’avaient que 15 ans .

On frappa à la porte, le soleil commençait doucement à se coucher dehors derrière la fenêtre, ils n’avaient pas vu le temps passer .

« Oui ? » Demanda Terry en se levant pour se diriger vers la porte . Il ouvrit et revint quelques minutes plus tard dans le salon suivit de Mme Turner .

« Oh mon Dieu M Granchester ! Vous avez vu l’état de votre appartement ! » Lui dit elle en se prenant le visage dans les mains . Terry avait l’expression d’un enfant entrain de se faire gronder après une bêtise .

« Ne vous en faites pas Mme Turner, je vais m’en occuper . Après tout je sui là pour ça . »

« Mais enfin Miss Candy vous n’y penser pas ! »

« Oh ce n’est rien, j’ai été domestique il fut un temps . »

« Vous ? ! »

« Oui, oui . »

« Enfin, l’état de l’appartement de monsieur, n’était pas le but de ma visite . »

« Et qu’elle est elle ? » Lu demanda gentiment Terry .

« Vous faites quelque chose se soir ? »

Candy leva les yeux vers Terry qui secoua la tête en réponse .

« Non . »

« Alors venez dîner à la maison, cela me ferait plaisir . »

Candy interrogea une fois de plus Terry du regard et celui-ci haussa les épaules .

« Comme tu veux . »

« Alors c’est oui . » Répondit elle en souriant à Mme Turner .

« Bien, venez dans 1h . » Et elle repartit .

Candy regarda Terry et commença à remettre en place les chaises autour de la table et réunir les assiettes brisées .

« Que fais-tu ? » Lui demanda t’il .

« Je range, sa ne se voit pas . Si je dois habiter ici pendant un certain temps se ne seras sûrement pas dans ce chantier . »

« Et le dîner ? »

« Je m’avance . Tu ferais bien d’aller te doucher et t’habiller, je suis prête moi . »

Terry se regarda un instant, le chemise défaite et froissée, les cheveux emmêlés, les yeux sûrement rouges . Il laissa Candy à son ménage et investi la salle de bain après avoir pris des affaires propres dans sa chambre .

Quand il ressortit au bout d’une demi-heure, Candy en avait finit avec le salon et mettait la vaisselle cassée de la cuisine avec celle du salon dans un carton .

« Une vraie fée du logis ma petite miss tache de rousseur . » La railla t’il .

« Oh tais-toi ! » Lui clama t’elle alors qu’elle mettait les derniers bris de verre dans le carton . Elle se releva et se tourna vers Terry en époussetant sa robe au niveau de ses genoux . Terry se tenait appuyé contre le mur dans l’embrasure de la porte menant au salon, il avait mis une chemise noire en soie qu’il portait légèrement dégrafée avec une cravate gris foncée attachée lâchement, le tout avec un pantalon noir moulant . Ses cheveux étaient attachés en catogan avec un ruban rouge et il sentait bon le savon . Il rappela à Candy leurs années d’adolescence mais il avait néanmoins changé, il avait grandi et était plus mince qu’avant, déjà qu’il n’était pas très gros, les traits de son visage s’étaient durcis comme ces yeux qui gardaient néanmoins toujours ce bleu éclatant, et il portait les couleurs du deuil, comme elle .

« On a encore une demi-heure devant nous . » Lui dit il en s’avançant tranquillement .

« Je sais, mais je n’ai pas fini . Tu as vu le bazar que tu as mis ici ! » Lui répondit-elle en le repoussant avec un air malicieux .

« Oui Maman . »

« Terry ! » Elle lui tira la langue et retourna à ses occupations ménagères, il fallait encore qu’elle range la cuisine maintenant qu’elle était débarrasser des débris de verre et de vaisselle et puis elle n’avait que vaguement vu l’état de la chambre, mais cela ne lui avait pas semblé très en ordre . En pensant à la chambre, elle se demanda où elle allait bien dormir se soir, il n’y avait qu’un lit . Une idée lui vint en tête et elle en rougit toute de suite se prenant la tête dans les mains et gloussant .

« Ah quoi peux-tu bien penser ? » Elle entendit la voix de Terry au creux de son oreille et sentit son souffle dans sa nuque, ce qui n’arrangea pas son état .

« Ri ... rien ! Aide moi donc plutôt au lieu de rester collé sur mes talons . » Elle s’avança pour s’écarter de lui .

« N’en pêche que tu pensais sûrement à quelque chose, tu étais toute rouge . » Cette voix moqueuse qui lui était propre .

« As-tu fini de te moquer de moi, si c’est ainsi je repart à Lakewood . »

« Ne le prend pas comme ça . »

« Idiot ! » Lui répondit-elle en lui tirant la langue pour revenir ensuite à ses armoires pour ranger le peu de vaisselle encore intacte .

Elle a appris à jouer la petite garce, je me demande qui a bien pu lui apprendre ? Toi bêta . Se dit Terry, et il s’éloigna pour ne pas la déranger et retourna à sa chambre . Il ouvrit complètement les rideaux et entrebâilla une fenêtre, même s’il faisait presque nuit cette chambre avait besoin d’être aérée . Il contempla les lieux à la lumière du soleil couchant, le lits dans les draps n’avaient presque jamais été fait, le secrétaire encombré de manuscrits, de feuilles volantes, de plumes et d’une bouteille d’encre vide, l’armoire dont la porte entrouverte laissait voir les vêtements mal rangés, des affaires sales qui traînaient par terre . Cette chambre sentait le renfermé et était maculée de poussière, il se demandait comment il avait fait pour y passer tant de temps dans cet état . Il s’avança jusqu’au secrétaire et s’assit sur la chaise qui s’y trouvait . Il réunit tous les manuscrits et ouvrit un des tiroirs pour les y jeter, il réunit les feuilles volantes pour en faire un tas ordonné et utilisable, tria les plumes pour plus tard jeter les inutilisables et la bouteille d’encre, il fallait d’ailleurs qu’il pense à en racheter une neuve . Puis il inspecta le contenu des tiroirs, des manuscrits et des lettres pour la plupart, mais à part entourés d’un ruban rouge, se trouvaient celles de Candy .

Quand cette dernière vint chercher Terry car ils devaient se rendre chez Mme Turner, elle le trouva en pleine contemplation .

« Terry, on doit y aller . Ne faisons pas attendre Mme Turner . »

« Tu as raison . » Il replaça le ruban autour des lettres et les remis dans leur tiroir . Il agrippa la main de la jeune blonde et l’entraîna avec lui .

 

© Hika avril 2002