Version d'une fan de toujours
par Hélène

CHAPITRE 38

La vie continuait... L'accident d'Albert n'avait eu aucune conséquence heureusement il était tout à fait rétabli... la cabale n'avait pas abouti elle était heureuse à la "Happy Clinic"... La convalescence d'Anthony n'était plus qu'un souvenir... Il venait le soir à la Happy Clinic ils rentraient puis tous 3 discutaient un moment à la maison... Souvent Archibald, Annie et Patricia venaient aussi... Albert n'avait toujours pas retrouvé la mémoire mais ils s'y employaient tous... Mais... Mais la guerre se poursuivait toujours là-bas en France et Alistair... Patricia avait si peur... ils étaient tous inquiets... et si... ils avaient peur...

Ce matin là Candy s'était réveillée confiante en la vie... en l'avenir... La journée s'annonçait si belle... les oiseaux... Un premier rayon de soleil... Comment ne pas... Et puis... Quelques minutes quelques secondes seulement et... elle avait vu la lettre... Albert... Albert était parti... pourquoi... le retrouver... elle avait couru à la Happy Clinic...

Elle avait marché elle avait erré comme la poupée aperçue au fil de l'eau...

A la Happy Clinic elle avait encore tenté de sourire de... pour les enfants... Mais...

Ce soir là Candy en larmes abandonnée partagea avec Anthony le vide qu'elle ressentait... elle aimait tant Albert... Il l'avait toujours protégée, aidée... Il... Il était pour elle... elle se sentait comme... seule... orpheline à nouveau... pourquoi...

CHAPITRE 39

Elle passait ses journées à la Happy Clinic, heureuse d'être là, d'aimer ce qu'elle faisait. Les enfants oubliaient de pleurer, d'avoir peur seulement, la bouteille du docteur Martin ne savait plus contenir que de l'eau après...

Le soir Anthony et elle faisaient de longues promenades. C'était toujours aussi magique, féerique... Anthony... Anthony...

Et il y avait tous ces merveilleux jeudis...

Tendre Candy refleurit... Ils la contemplèrent heureux, ravis... Les roses blanches merveilleuses heureuses libres... comme eux...

Une ombre cependant. La guerre. Alistair... Des lettres arrivaient régulièrement pour eux, des nouvelles aussi quotidiennes que possible savaient rassurer et réconforter Patricia... barrières contre l'angoisse cette peur qui...

Et puis il y avait Albert... Où êtes-vous Albert ? Pourquoi êtes-vous parti ainsi sans... sans même... Les semaines le temps jouant atténuaient ses impressions émotions premières... Sans doute avait-il ses raisons pour... Albert j'espère que vous allez bien... que vous êtes heureux... Sans doute avait-t-il retrouvé la mémoire... peut-être et... Albert... oui ils seraient toujours... elle...

Elle ne l'oublierait pas. Elle savait qu'il serait toujours dans sa vie il resterait le père qu'elle n'avait jamais eu son grand frère son ami... pour toujours... Albert...

Ainsi s'écoula le printemps, paisible, calme, dans un bonheur comme en attente...

L'été était là quand arrivèrent les invitations. Terry et Agnès célébraient leur union.

 

CHAPITRE 40

La journée était magnifique, chaude, belle, resplendissante. Et douce à la fois. S'accordant à Agnès ravissante dans sa robe blanche épanouie, irradiant sous le voile léger un bonheur si simple de vérité... Aérienne... féerie...

Souriante chaleureuse aimante sa mère rectifiait un dernier détail, accueillait chaque invité, conversant avec chacun faisant partager la magie...

Elle et Agnès s'étaient occupé de tout. Elles s'étaient si bien entendues d'emblée, tout de suite elles s'étaient aimées... C'était un peu comme...comme si elles s'étaient toujours connues... Arrivée depuis peu Iris avait aidé de son mieux. Il aurait été difficile bien sûr d'affirmer quoi que ce soit après si peu de temps mais sa jeune tante lui semblait quelqu'un de bien. Réservée un peu timide peut-être mais vraie... Elle restait près de sa mère qu'elle aidait de son mieux. Inconsciente recherche de protection ?... Mais Terry ne s'attarda pas. Il regardait Agnès.

La soirée s'annonçait calme et sereine, le temps ou la guerre comme en dehors... Alistair où es-tu ? Reviens vite... Qu'il ne t'arrive... Patricia, Annie, Archibald, Candy et Anthony avaient été voir les futurs mariés... Tous nos voeux... Merci... Sincèrement. Oui. Ils se promenaient maintenant dans les jardins... fleuris ensoleillés paisibles... Mais... là-bas... Oui... Oui ! C'est ... C'est bien Albert ! Albert... Albert ! Candy s'élançait déjà... C'était... C'était merveilleux mais comment...

La bouteille... Terry s'était rendu à Lakewood et l'avait jetée un jour où le vent venait du sud... L'invitation était si convaincante, vraie... Albert n'aurait pu se résoudre à décevoir son ami un aussi grand jour, et si beau... Il était venu. Il arrivait là. Il était heureux lui aussi. Vraiment. Il ne pouvait revenir non... Mais ils se reverraient bientôt. Oui cela je peux vous le promettre Candy.

© Hélène septembre 2002