Je te retrouverai
par Eloïse

Le pique nique à la maison de Pony touchait à sa fin. Ce fut une belle journée.

Candy était heureuse, elle était entourée de sa famille et de ses meilleurs amis. Albert lui proposa de rester quelques temps auprès de Melle Pony et sœur Maria pour faire un choix sur son futur et pour se reposer.

- Candy : Très bien, merci Albert. Je vais rester ici. Pouvez vous prévenir le Docteur Martin et dites lui bien que s’il a besoin de moi, je reviendrais à la clinique tout de suite.

- Albert : Entendu Candy, Georges se chargera de lui transmettre le message.

- J’ai cependant une faveur à te demander

- Candy : Oui, laquelle ?

- Albert : Dans 2 semaines je dois faire mon apparition en public et je voudrais que tu sois à mes côtés, je souhaite que l’on connaisse ma grande fille !!

- Candy : Heu, si cela peut vous faire plaisir….

- Albert : S’il te plait Candy

- Candy : C’est d’accord Albert.

- Albert : Sur ce il est temps que je rentre au manoir j’ai une discussion de la plus haute importance à avoir avec Elroy.

Une fois que tout fut rangé, tout le monde se dit au revoir. Annie, Archibald, Patricia et Albert reprirent la route de Lakewood.

Candy : Allez les enfants, je pense qu’il est temps pour vous d’aller vous coucher.

Sœur Maria : oui il est tard tout le monde au lit.

Melle Pony : Sœur Maria pouvez vous vous occuper d’eux, je voudrais parler un instant à Candy.

Sœur Maria : mais bien sûr.

Candy : qui a-t-il Melle Pony ?

Melle Pony : Dit moi Candy qu’est qui ne va pas ?

Candy : moi mais rien du tout…j’ai passé une très bonne journée.

Melle Pony : je n’en doute pas mais il y a quelque chose qui ne va pas. Je te connais….serais ce cet article sur Terrence Grandchester ?

Candy baissa la tête et des larmes se mirent à couler. Elle murmura :

« Ce n’est pas juste, il me manque tellement cette séparation me fait si mal même si la vie continue je souffre terriblement Melle Pony.

Il est à nouveau sur scène avec Suzanne et moi…..c’est trop difficile d’en parler. »

Melle Pony : Ma pauvre Candy je ne comprends pas pourquoi tu l’as laissé, tu ne devrais pas renoncer, tu as le droit d’être heureuse toi aussi mon enfant.

Elle parti en courant dans sa chambre. Melle Pony jugea bon de la laisser tranquille.

 

Candy ne cessait de pleurer elle regardait la photo de Terry sur le journal que lui avait donné Annie.

Oh pourquoi Terry …je t’aime tellement. Plus de 2 ans se sont écoulés et je n’arrive pas à t’oublier. Je t’ai promis d’être heureuse je fais mon possible je t’assure mais c’est tellement difficile je crois que je n’y arriverai pas.

Candy réussi finalement par s’endormir serrant contre elle la photo de celui qu’elle aimait plus que tout.

Les jours qui suivirent à la maison de Pony se déroulèrent joyeusement et paisiblement pour tous les petits pensionnaires ravis d’avoir leur chef près d’eux, Melle Pony et Sœur Maria appréciaient l’aide que Candy leur apportait.

Candy ne fit aucune illusion à la petite conversation qu’elle avait eue avec Melle Pony.

Un beau matin elle fût surprise de voir Georges arrivé

Candy : Bonjour Georges ! Quelle bonne surprise

Georges : Bonjour Melle Candy vous avez bonne mine c’est bien ainsi que j’espérai vous retrouver.

Candy : Ah bon ??? Pourquoi

Georges : dans quelques jours vous serez vous et M. William sur tous les magazines

Candy : ah Georges !!!!!!!!!! Et elle lui tira la langue

Georges : Donc c’est pour cette raison Melle Candy que je suis venue vous chercher car vous allez avoir un emploi du temps bien rempli. Melle Annie vous attends déjà cet après midi pour faire les boutiques et choisir vos tenues pour vôtre apparition.

Candy : oh la la la la Georges je ne me sens pas à l’aise dans ce monde là, ce n’est pas moi la « vedette » c’est Albert !! J’en ai les jambes qui flageolent.

Georges : je vais vous aidez à préparer vos bagages

Candy : Non Georges je vais me débrouiller je n’en ai pas pour longtemps je vous laisse prendre une tasse de thé avec Melle Pony et Sœur Maria. Je me dépêche.

Sur ces paroles Candy disparu dans sa chambre.

Melle Pony profita de ce moment pour tendre une enveloppe à Georges.

Melle Pony : Monsieur Georges merci de donner cela à Monsieur André s’il vous plait. Pas un mot à Candy surtout.

Georges : Mais bien sur Melle.

Candy : me revoilà je suis prête, au revoir Melle Pony au revoir Sœur Maria à bientôt les enfants soyez sages surtout !

Georges : bien je crois que nous pouvons prendre la route

Melle Pony : nous penserons bien à toi ma chérie. Candy n’oublie pas ce que je t’ai dis : ne renonce pas………….

Candy l’air embarrassé baissa la tête et ne répondit pas. Elle monta dans la voiture et leur fit signe de la main.

Pendant tout le voyage Georges lui trouvait l’air songeur mais ne lui posa pas de questions.

Dans sa tête Candy entendait les paroles de sa « Maman » je ne comprends pas pourquoi tu l’as laissé, tu ne devrais pas renoncer, tu as le droit d’être heureuse toi aussi mon enfant.

Mais c’est impossible, les larmes remplir une fois de plus ses beaux yeux verts.

 

Georges : Melle Candy je dois vous informer que Madame Elroy souhaite vous voir dès votre arrivée

Candy : Pardon ? Excusez moi j’avais la tête ailleurs, la Grand tante veut me voir ?

Georges : oui et les Legrand vont faire la connaissance de Monsieur William dans peu de temps je pense

Candy : J’espère que l’Albert ne sera pas trop énnervé…mais j’en doute.

Après 2 heures de voyage Candy était dans l’allée qui menait à la demeure des André, les roses étaient magnifiques elle ne put s’empêcher à son cher Antony.

Georges stoppa la voiture devant la porte et à sa grande surprise ce fût Albert qui vint l’accueillir.

Candy : Albert comme je suis heureuse de te revoir et elle se jeta dans ses bras. Comment vas-tu ? Je ne t’ai pas trop manqué !!!!

Albert : bien sûr que tu m’as manqué bienvenue chez toi Candy. Tu as l’air en forme.

Candy : oui j’ai pu me reposer les enfants n’ont pas été trop terribles ! Il parait que la Grand tante m’attend….

Albert : ne t’inquiète pas, après votre petite discussion je vous attends toutes les 2 dans le grand salon je pense que nos invités seront arrivés………….

Candy : les Legrand ?

Albert : exact ! Aller files, tu sais qu’elle n’aime pas attendre je suis persuadé qu’Elroy t’as vu arriver.

Candy : j’y vais à plus tard….

Georges : Monsieur voilà une enveloppe de la part de Melle Pony consigne : pas un mot à Melle Candy.

Albert : merci Georges.

Albert lu les quelques mots écrits par Melle Pony : Candy aime toujours Terry elle souffre je l’ai entendu tous les soirs pleuré, ne pourriez vous pas donner un petit coup de pouce au destin. Merci.

Candy se dirigea vers le bureau de la Grand tante, cette maison était rempli de souvenirs, elle lui rappelait tant Antony et tous ses premiers bonheurs qu’elle y avait vécu mais aussi toutes les larmes qu’elle avait versé lors de sa brutale disparition.

Elle frappa à la porte.

Elroy : Entre Candy

Candy : Bonjour Grand tante vous vouliez me voir

Elroy : Bonjour Candy, as-tu fait bon voyage ?

Candy : oui merci que puis-je pour vous ?

Elroy : si je voulais te voir c’était tout d’abord pour m’excuser d’avoir voulu te forcer à épouser Daniel.

Candy n’en croyait pas ses oreilles la Grand tante s’excusait mais elle savait que c’était à la demande d’Albert.

Elroy ajouta : et te remercier de t’être si bien occupé de William il m’a tout raconté et m’a demandé d’être plus tolérante avec toi.

Candy : Albert enfin je veux dire William a toujours été là lorsque je traversais des moments difficiles, il était mon ami et lorsque je l’ai vu sur ce brancard je ne pouvais que l’aider à mon tour et j’étais loin de me douter qu’il était mon père adoptif.

Elroy : Candy j’ai donc promis à William d’essayer de mieux te connaitre et je le ferai sois en certaine.

Candy : bien Grand tante, comptez également sur ma bonne volonté pour ne pas décevoir Albert.

Celui-ci nous attend dans son bureau et il m’a dit qu’il a convoqué la famille Legrand.

La Grand tante Elroy l’a regarda d’un air surpris elle n’était pas au courant.

Elroy : dans ce cas descendons Candy si tu le veux bien, je n’ai plus rien à te dire.

Dans le couloir elle entendait des cris, c’était Eliza !

Eliza : Grand tante mais que faite vous avec cette fille d’écurie !! Cela ne m’étonne plus que son ami le vagabond rôde dans cette maison Il faut les chassés…

Elroy : Silence et sois polie avec Candy……

Eliza : Mais ma tante cette petite chipie…….a moins qu’elle ne soit d’accord à présent pour épouser mon frère ! Ou t’étais tu caché depuis 2 semaines on ne conteste pas un ordre de notre Grand Oncle.

Elroy : ca suffit tais toi ! Ou sont tes parents et Daniel ?

La famille Legrand arriva dans le hall de la demeure.

Mme Legrand : Eliza que signifie tout ce vacarme ? Candy ?

Eliza : elle a introduit son « ami » le vagabond ce moins que rien qui vivait avec elle à Chicago dans la maison. Je l’ai parfaitement reconnu il sortait du petit salon et je ne sais dans quelle direction il est parti. Il faut le retrouver il pourrait nous voler des choses précieuses !

Mme Legrand : Vraiment Candy tu dépasses les bornes ! Daniel a dû tomber sur la tête.

C’est alors que Georges s’avança et s’adressant à tous :

Monsieur William veut vous voir. Tous pâlir…l’Oncle William il est là……..

Il vous attend dans son bureau.

Albert se tenait debout devant son bureau l’air sévère. Il sourit à Candy et lui demanda de venir se tenir à ses côtés.

Eliza ne se retenir : ah en voilà des façons vous vous prenez pour un André maintenant mais je vous connais……… Mettez le dehors !

Elroy : faites la taire s’il vous plait pour l’amour du ciel !

Albert : Me chasser de ma maison Eliza LEGRAND en voilà des façons……tes parents devraient avoir honte de toi.

S’il vous plait prenez place. Au cas où vous ne l’auriez pas compris je suis William Albert André.

Mme Legrand et sa fille se sentait vraiment très mal à l’aise. Daniel quant à lui voyait le terrible piège qu’ils avaient tendu à Candy se retourner contre eux….son avenir imaginaire s’écroulait.

Albert : bien, il parait que j’ai décidé que Candy épouserait votre fils ?

Monsieur Legrand : oh Mr André c’est un honneur pour nous !! C’est une excellente idée.

Albert : Mon cher je crois que vous avez toujours été tenu loin de toutes les manigances que votre femme et vos enfants ont pu imaginer pour faire souffrir Candy.

La dernière en date est cette union ! Complètement grotesque.

Albert était dans une colère noire, bien qu’il essayait de garder son calme aujourd’hui il allait faire payer à Mme Legrand et à ses enfants tout le mal qu’ils avaient affligé à sa fille.

Candy le regarda et de sa petite voix lui dit : calme toi Albert.

Albert : je ne fais que commencer ! Toutes ses années j’ai pu les observer vos chers enfants et même vous Mme Legrand votre comportement je ne l’ai jamais compris…….quelle cruauté !

Depuis son arrivée chez vous vous l’avez fait souffrir, ils l’ont accusé de vol, ils ont faillit tuer la petite Brighton, il parait aussi qu’elle a tué Antony ! Même après être devenu ma fille ils ont continué à s’acharner, ils ont voulu la faire chasser du Collège Royal, vous avez réussi à la faire renvoyer de l’hôpital. Et vous avez réussi à mettre Elroy dans votre camp !

Sachez que ce mariage n’aura jamais lieu, arrangez vous Mme Legrand pour que Candy retrouve l’emploi qu’elle occupait.

Mon apparition au grand public aura lieu dans 3 jours je refuse votre présence !

Elroy : pour la famille William……..

Albert : il n’en est pas question Ma tante, la famille a-t-elle un sens pour ses individus ? Ils n’ont jamais réussi à accepter ma fille. Ils sont jaloux pourtant ils avaient tout ce que Candy n’a jamais eu et aujourd’hui elle aura bien plus !! Vous avez su user à tout va de notre lien familial. Vous ne faites plus parti de la famille André à compter de ce jour. Vous avez un nom, tâcher de ne pas le salir comme vous avez sali le mien.

Madame Legrand se sentait de plus en plus mal, Monsieur Legrand était stupéfait.

M. Legrand : Sarah les enfants dites moi que je rêve !

Albert : Je ne reviendrai pas sur mes paroles, mais sachez que je suis conscient que tous ses mauvais agissements étaient fait à votre insu Monsieur et que la seule personne qui lui ait donné un peu de chaleur humaine dans votre famille c’était vous.

Une dernière chose : vous avez une propriété alors déménager toutes vos affaires à commencer par Lakewood et la maison de Chicago, vous en avez assez profité de ma générosité !

 

Elroy : William, les Legrand vont prendre congés.

Albert : Oui je les ai assez vus. Et j’espère ne plus les revoir de si tôt.

La famille Legrand et la Grand tante sortir la tête basse. Candy resta près d’Albert une fois de plus il était son sauveur.

- Quelle honte, quelle humiliation criait Monsieur Legrand, voilà je suppose que vous ne vous attendiez pas à cela…Vous êtes des bons à rien ce n’est pas vrai et c’est toi Sarah qui les a encouragé je suppose !

La porte du bureau se referma, Candy se sentait très mal. Elle n’avait jamais vu Albert autant colère.

Candy : Oh Albert tu n’aurais pas dû…

Albert : Ecoute tu es trop gentille cela fait des années que tu endures leur méchancetés il fallait y mettre un terme voilà tout. Crois tu que cela me fasse plaisir d’avoir des membres de ma famille aussi mesquins ! A présent je suis là ils ne tenteront plus rien. Un père doit prendre soin de son enfant.

Bon ne nous occupons plus deux, laissons les régler leur problèmes ensemble ! Nous allons déjeuner ? Je crois que nous avons des invités….

 

Candy fut ravie de retrouver Annie et Archi pour le déjeuner. Albert résuma la dispute qu’il avait eue avec les Legrand. Ils parlèrent de divers sujets, du discourt qu’il préparait, des projets de voyages et demandèrent à Candy ce qu’elle avait décidé de faire.

Et bien leur répondit-elle : je vais faire un grand pas, je souhaite devenir médecin. J’ai envoyé mes dossiers d’inscription dans les plus grandes villes de notre pays.

Annie : c’est formidable il va falloir que tu te replonges dans les études.

Candy : ca ne me gêne pas mais je ne sais pas encore ou je vais aller étudier…

Albert : Médecin bien sûr j’aurai dû m’en douter.

La Grand tante entra dans la salle à manger et dit :

Elroy : Une jeune femme de ta condition ne devrait pas travailler tu as toujours su ce que je pensais de cela, enfin soit si c’est ton choix, mais il y aura néanmoins les obligations familiales.

Candy : vous pouvez compter sur moi…Je serais présente.

Annie : cette après midi nous allons trouver les robes qui vont faire de toi une vraie Lady !

Elroy : Excellente idée, Annie vous êtes une très bonne conseillère.

Annie : Merci Madame, l’heure tourne Candy nous devrions partir.

Candy : Oui car j’aimerai également voir le docteur Martin et passer à mon appartement.

Albert : bonne après midi les filles, quant à toi Archibald je vais poursuivre ta formation.

 

Candy : Ta formation ?

Elroy : oui William a eu une très bonne idée, il va apprendre à Archibald à devenir un homme d’affaires avec l’aide de Georges.

Candy : ah je vois….bonne après midi à vous.

Annie et Candy furent conduites à Chicago elles étaient heureuses de se retrouver.

Candy : Comment va Patty ?

Annie : elle est retournée en Floride. Mais elle sera bientôt de retour sa Grand-mère a décidé de venir s’installer à Chicago. Elle a décidé de devenir institutrice.

Elle souffre toujours tu sais, elle n’arrive pas à faire le deuil d’Alistair.

Candy : oh oui je le sais, ce n’est pas facile d’oublier quelqu’un qu’on aime….

Annie : tu l’aimes donc toujours ? En fait je l’ai toujours su au fond de moi…

Candy : si tu savais, je pensais que ça aller s’estomper mais rien Annie, je ne sais pas quoi faire. Melle Pony m’a dit de ne pas renoncer et d’aller le chercher.

Je ne peux pas il y a Suzanne et ils ont repris le théâtre tous les 2. Cet article m’a déchiré le cœur.

Annie les larmes aux yeux : Pardon je pensais que tu aurais été heureuse de l’apprendre, qu’il avait arrêté de boire et qu’il brillait à nouveau comme une grande étoile. On l’appelle le roi de Broadway. Il est toujours là qui sait si tu lui donner de tes nouvelles…Tu devrais écouter Melle PONY.

Candy : Je suis heureuse Annie de savoir qu’il va mieux. Seulement je l’aime, il me manque…je voudrais passer ma vie à ses côtés mais il n’y a aucune issue pour nous,

Enfin la discussion est close. Archibald va devenir un homme d’affaires tu dois être fière, si Albert le prend sous son aile…ils formeront une équipe dure comme fer. Et toi que veux tu faire ?

Annie : oui, ce sera très bénéfique pour Archi. Moi je voudrais suivre une formation de styliste. Dis moi tu veux quitter Chicago, tu ne veux pas étudier ici ? Tu vas encore me laisser…..

Candy : disons que j’aimerai étudier dans les meilleures écoles, il se trouve qu’elles sont à New York et vois tu je n’ai pas trop envie de m’y installer…je dois encore réfléchir.

Ah, nous sommes arrivées.

Les filles entrèrent dans une boutique vraiment très chic, Candy savait déjà qu’elle voulait une robe rouge.

Elle en trouva une qui lui allait à merveille.

 

 

Candy : Regarde comme elle est belle Annie ! Un bustier n’est pas un peu osé pour une première apparition ?

Je vais prendre les gants qui vont avec, les chaussures et aussi l’étole s’il vous plait

Alors ?

Annie : Tu es digne d’une vraie star. Oui ton choix est excellent. Il faudra penser à ta coiffure, un beau chignon….

Oh il te faudrait un petit pendentif….

Candy : J’en trouverai un, aux initiales de la famille !

Annie : bon et bien moi je choisi celle là jaune pâle avec l’encolure plus foncée, qu’en penses tu ?

Candy : waouh !!!! Tu es si belle ma chère……..

Elles se mirent à rire de bon cœur, les vendeuses les trouvaient charmantes. Nous lirons les journaux Melle André vous allez faire la une dans tout notre pays.

Candy : c’est gentil à vous mais la « vedette » c’est mon père pas moi.

La vendeuse : oui peut être mais les jolies jeunes filles attirent les photographes. Votre visage sera dans tous les journaux, Chicago, New York, Washington…

New York pensait Candy………..

Candy : Nous allons vous laisser merci pour votre accueil.

Annie : il faut prendre rendez vous chez le coiffeur maintenant.

Candy : Annie arrête un peu de sautiller dans tous les sens enfin…. !!! Je n’y vais que pour Albert sinon je m’en passerai.

Annie : Oh pour une fois que je me laisse aller ! lui dit-elle avec un grand sourire.

Elles passèrent chez le coiffeur prendre rendez vous et ensuite à la joyeuse clinique. Le docteur Martin allait bien et les petits patients aussi.

Candy lui offrit une boite de chocolats.

Il était content de la revoir et comprenait ses obligations familiales. Elle lui fit part de sa décision de vouloir devenir médecin.

Les filles devaient encore s’arrêter à l’appartement. Une lettre attendait Candy…..

Une lettre de New York

 

« Chère Candy

J’espère que tu vas bien. Je regrette beaucoup la façon dont tu as dû quitter New York. Maintenant je sais où se trouve le cœur de Terry. La seule chose qu’il me reste à faire et d’attendre qu’il m’aime un jour. Je ne peux plus marcher désormais, et je réalise aujourd’hui que Terry est ma vie et mon âme.

J’attendrai toujours près de lui, si c’est ce que je dois faire. Je l’aime tant ! Je resterai toujours à ces côtés pour prendre soin de lui

Suzanne. »

Pourquoi Suzanne lui écrivait elle ?

Elle souffrait déjà assez, que signifiait cette lettre elle sous entendait que Terry n’était pas heureux avec Suzanne car son cœur était à Candy

Il m’aime toujours pensa t’elle.

Melle MARLOWE je t’ai laissé l’homme que j’aimais et tu n’as pas été capable de le rendre heureux même si je suis certaine que tu l’aimes vraiment, l’amour ne fonctionne que lorsqu’il est réciproque et ce n’est pas le cas : alors c’est décidé je vais venir le chercher !! Melle Pony a raison.

Annie : Candy ca va ?

Candy : oui, ne t’en fait pas la vie est trop courte, il est malheureux, notre bonheur c’est d’être ensemble je vais le récupérer. J’ai changé d’avis, je vais le reprendre à Suzanne

Ca prendra le temps qu’il faudra mais crois mois bientôt Candy et Terry seront à nouveau réunis. Après tout moi aussi je lui ai sauvé la vie à cette chère Suzanne……….lui répondit elle en lui tendant la lettre.

Le jour de la présentation d’Albert arriva. Candy était plus qu’en beauté son père était subjugué.

La Tante Elroy ne pouvait cacher sa fierté. C’est vraie qu’elle avait murir, elle était moins turbulente et elle ressemblait à une grande dame.

Une foule de personnalités et de journalistes étaient présents dans la plus grande salle du Manoir André.

Elroy pris la parole : c’est avec un immense honneur que je vous présente M. William Albert André chef de notre famille et Président Directeur Général des Entreprises André.

Albert s’avança fit un discourt sur les nouveaux investissements qu’il voulait faire, les sociétés qu’il désirait faire grossir, celles dont il voulait se séparer ou modifier à travers le monde.

Il présenta enfin Georges son bras droit et Archibald son neveu comme nouvel homme d’affaire qui rejoignait son équipe.

Puis vint le tour de Candy :

Albert : Mesdames, Messieurs, les journalistes voici ma fille Candice elle est infirmière mais peut être qu’un jour souhaitera t’elle devenir une business woman dit il avec un large sourire !

 

Tout le monde fut stupéfait par la beauté de Candy et aussi par son âge, elle dû leur raconter succinctement l’adoption et ses ambitions. Albert lui avait recommandé d’être évasive.

Candy était un peu terrifiée par tous les journalistes. Elle essaya de ne pas paraitre nerveuse.

Journaliste : Melle André, souhaitez vous devenir une femme d’affaire ?

Candy : pas pour le moment à vrai dire je n’y ai jamais songé ! Je souhaiterai devenir médecin. Je vais aller étudier à New York.

Albert n’était pas informé de la décision de Candy.

Journaliste : Pourquoi médecin ?

Candy : pour venir en aide aux autres, les soulagés, les aidés à guérir, en fait c’est la continuité de la voie que j’ai choisi.

Journaliste : Melle André, avez-vous un fiancé ? Une si belle jeune fille….

Candy : Monsieur vous me flatter, chaque jeune fille a quelqu’un dans son cœur je n’échappe pas à cette règle et j’espère que nous nous retrouverons lorsque je serais à New York.

Journaliste : Ce grand chanceux vit donc à New York ?

Candy : Vous avez parfaitement compris je clos ce sujet trop personnel.

Candy avait délibérément lâché cette phrase de manière à ce qu’elle figure dans tous les journaux et que Suzanne et Terry la lise.

Ils la liraient forcement.

Albert ne reconnaissait pas sa fille, il se demandait quelle mouche l’avait piqué.

Les journalistes s’en allèrent, laissant place au repas de famille et au bal prévu en l’honneur d’Albert.

Albert attendait une invitée spéciale ce soir là. Madame Eléonore BAKER.

Il avait était prévenu de son retard. A la demande de Melle Pony il avait essayé de donné un coup de pouce au destin. Terry s’était confié à lui au zoo en lui révélant l’identité de sa mère.

Albert : Alors ma chérie, tu vas partir pour New York et retrouver le jeune homme à qui ton cœur appartient ?

Candy : oh oui Albert tu as bien compris. J’ai reçu une lettre de Suzanne MARLOWE après tout ce temps….je me demande ce qu’elle a voulu provoquer en envoyant ce courrier. Je te la ferai lire dès que le calme sera revenu dans cette maison.

Excuse moi, La Grand tante m’attends elle me présente à de nombreuses personnes et ne fait que des éloges et raconte comment je t’ai soigné !!! C’est une chose à laquelle je ne suis pas habituée !

 

 

 

Albert sourit. Elle était têtue et il savait qu’à présent elle ne renoncerait plus. Pour une fois elle pensait à elle. Il savait que malgré tous leurs ennuis ces 2 êtres étaient faits l’un pour l’autre.

 

Eléonore arriva enfin. Albert était tout ému de recevoir une grande star comme elle.

Elle était ravie. Elle n’avait jamais pensé trouver un allié comme le père de Candy. Lorsqu’elle avait reçu son télégramme où il lui disait qu’il souhaitait voir les enfants réunis. Eléonore Baker avait fait ses bagages et pris le premier train pour Chicago.

 

Eléonore : si vous saviez comme j’ai attendu ce jour Monsieur André, pour le bonheur de mon fils, pour celui de Candy.

Je vais convaincre Candy de l’arracher des griffes de Melle MARLOWE. Cette petite a toujours su comprendre Terrence, quelle belle jeune fille …dit t’elle en la regardant.

Albert : je pense que nous n’aurons pas de mal à la convaincre car figurez vous que Candy a reçu une lettre de Suzanne et qu’elle a décidé d’étudier la médecine à New York et de retrouver le garçon à qui elle a donné son cœur, et elle a annoncé ça à toute la presse.

Eléonore : Formidable, Candy je te dois temps……chuchota t’elle.

Soudain Candy et ses amis se rendirent compte de la présence d’Eléonore….Archibald ne pu s’empêcher de lui demander un autographe. Lui son grand fan de toujours, lui qui possédait encore ses photographies.

Candy : Comme je suis heureuse de vous revoir Madame. Elle tenta de ne pas montrer son émotion

Eléonore : Bonsoir Candy, je suis très heureuse moi aussi.

Archibald : Vous vous connaissez et tu me l’as caché Candy ?

Candy : ce fut une brève rencontre, à New York j’ai oublié de t’en parlé j’avais d’autres soucis en tête ce jour là……

Albert invita tous ses hôtes à s’installer pour le Diner.

La soirée se termina enfin, Albert et Eléonore étaient dans son bureau à présent, ils attendaient Candy.

Cette dernière arriva enfin, elle leur lu la lettre de Suzanne.

Personne ne compris ce qu’elle avait voulu faire en envoyant cette lettre. Elle montrait qu’elle aimait Terrence effectivement mais tout le monde compris également que Terry ne l’aimerait jamais. Cependant Eléonore leur appris que Suzanne depuis des mois avait une prothèse et que cela lui avait permis de remonter sur scène. Cela impliquait que cette lettre ne disait pas totalement la vérité.

Albert se décida à avouer à Candy que Terry au début qu’elle travaillait à la Joyeuse Clinique était venu à Chicago. Qu’il l’avait trouvé ivre dans un bar et que lorsqu’il l’avait vu souriante s’occupant des enfants il était reparti en se disant qu’il devait en faire lui aussi.

Candy était un peu furieuse contre Albert, lui reprochant qu’il aurait pu éviter de le renvoyer, qu’ils auraient ainsi être réuni plus tôt.

Albert : Tu dis cela aujourd’hui Candy parce que finalement tu veux retrouver Terry mais à cette époque es tu sûre que tu lui aurais demandé de laisser Suzanne ?

Eléonore : Mes amis il est temps d’oublier le passé et de songer à un meilleur avenir.

Je crois que ton père à raison tu lui aurais demandé de repartir pour New York. Terry a reproduit la même image son père. Seulement il mérite le bonheur et son bonheur c’est toi ma chère petite.

La discussion était close, tout le monde alla se coucher. L’organisation du départ et l’aménagement on en parlerait plus tard. Candy et Eléonore se rapprochèrent beaucoup durant ce petit séjour.

Quelques jours plus tard, bien loin de Chicago Suzanne lisait et relisait l’article sur Les André.

Elle pleurait elle s’en voulait se demandant pourquoi elle avait envoyé cette lettre à Candy.

Je voulais te rendre jalouse, te dire que même s’il ne m’aimait pas c’est moi qui avait Terry. Aujourd’hui tout s’écroulait autour d’elle. Pourquoi reviens tu Candy !! Tu n’as pas le droit tu me l’as laissé et elle lança un vase contre le mur et froissa ce fichu journal.

Sa mère entra dans la pièce et lui demanda des explications. Suzanne lui les donna.

Mme MARLOWE : Ecoute Suzanne, peut être serait il plus sage pour toi de renoncer à ton Monsieur Grandchester. Il fait tout ce qu’il peut pour ne pas te croiser. L’essentiel c’est qu’il continue à payer tes soins. Allons mon enfant depuis que tu as ta prothèse tu refais du théâtre.

Suzanne : Mais enfin maman je l’aime et je veux le garder. Bien que je ne puisse pas encore le suivre en tournée je compte bien refaire partie de la troupe à part entière. Ainsi je ne le lâcherai plus d’une semelle.

Je ne les laisserai pas tous les 2 tu m’entends !

Mme MARLOWE : Tu n’as cessé de pleurer depuis que tu es avec cet individu, il t’a offert une maison, la possibilité de remonter sur scène en te faisant suivre par les meilleurs spécialistes de cette ville. Mais tu es malheureuse, comment te contenter de sa présence ! Même mon acharnement pour qu’il t’épouse n’a eu aucun succès. Monsieur se met à boire et disparait des mois. C’est un fantôme pas l’homme qu’il te faut raisonne toi, Tu mérites plus, ma petite fille chérie.

Suzanne : non, il a arrêté de boire. Cette séparation à était dure à supporter pour lui mais moi j’ai toujours été là.

Mme MARLOWE : Oui à l’attendre !! Pour avoir quoi ?? Je suis désolée Suzanne mais je ne pense pas qu’il soit l’homme qu’il te faut, il ne t’aime pas.

Suzanne : Maman je t’en prie ne parle pas ainsi. Moi je l’aime.

Mme MARLOWE : ah tu vas ouvrir les yeux oui ! Tu es jeune, belle, tu as un tas d’admirateurs. Ne gâche pas ta vie d’ailleurs tu t’es assez sacrifié pour ce bon à rien. Monsieur brille par son succès qu’il a faillit perdre…Mais toi à présent tu as toutes les chances de ton côté tu peux reprendre les premiers rôles.

Suzanne : Mais il s’est ressaisi, c’est parce que je me suis décidée à me faire mettre une prothèse.

Mme MARLOWE : ou plutôt parce qu’il a vu un échappatoir ! N’y as-tu jamais pensé ?

Enfin le théâtre et tes fans t’ont fait beaucoup plus bien que lui.

Suzanne : Arrête maman, laisse moi seule.

Suzanne était effondrée. Elle sortie prendre l’air, peut être qu’elle arriverait à se calmer.

Mon dieu si Candy revient je suis fichu ! Je voulais te faire pitié mais non ça à eu l’effet inverse et si Terry lisait l’article…Bien sûr qu’il va le lire, que vais-je devenir ?

Elle était assise, triste sur un banc du parc quand le fils de son docteur s’arrêta devant elle.

Olivier : Melle Suzanne pourquoi êtes vous si triste ? Cela va jouer sur votre moral moi qui vous connais toujours souriante à la clinique de mon père et très volontaire, vous êtes méconnaissable.

Suzanne : oh oui, Olivier je suis désolée… on à tous des soucis.

Suzanne se confia à lui et il tenta de lui faire entendre raison. Olivier lui se réjouissait au fond de lui de cette situation, il était tombé amoureux. Et Suzanne l’appréciait énormément. Ils avaient eu l’occasion d’apprendre à ce connaitre car bien souvent il assistait son père, quand Suzanne devait faire ses exercices de rééducation.

Olivier : Melle Suzanne, vous êtes si belle, votre compagnie m’est fort agréable. C’est peut être difficile à accepter mais vous n’allez tout de même pas rester auprès de cette personne sans jamais recevoir ce que chacun d’entres nous attends en retour : de l’amour.

Vous vous gâcher la vie pour rien, de plus avec votre prothèse vous pouvez rejouer. Dans quelques mois vu les progrès que vous faites, vous remarcherait sans l’aide de personne. Je peux vous avouer que je suis sensible à votre charme….

Suzanne : c’est très gentil de votre part. Excusez moi je vais rentrer.

Olivier : Je voudrais vous inviter à dîner ?

Suzanne : Non merci je voudrais rentrer maintenant. Vous êtes aujourd’hui la 2eme personne qui me dit d’ouvrir les yeux, il faut que je réfléchisse. Bonsoir

Olivier l’aida à se lever, la pris par la taille et l’embrassa. Suzanne ne s’attendait pas du tout à cela mais elle répondit à son baiser c’était si bon de se sentir désirer. Il la serra dans ses bras.

Olivier : S’il vous plait dînons ensemble.

Elle lui répondit : Très bien.

Ils partirent main dans la main, elle se sentait heureuse, en sécurité et aimée.

Terry lui était au théâtre, la répétition d’Hamlet se terminait. Karen l’appela.

Terry : qui a-t-il ? Que me veux-tu ? Je ne serais jamais tranquille !

Karen : Déjà j’apprécierai que tu utilises un autre ton lorsque je te parle, lis ce journal, j’ai connu une infirmière il y a quelque année…..à l’époque où l’on jouait Roméo et Juliette.

Terry : oui et que veux tu que cela me fasse ! Je déteste cette pièce ! Ce n’est un secret pour personne.

Karen : Tu va me laisser finir oui, elle fait la une de la page mondaine avec son père.

Elle lui tendit le journal. Ca va te plaire….

Terry reconnu sa Chère Candy. Comme elle est merveilleuse pensait il.

Karen : tu ferais mieux de lire l’article, je sais depuis longtemps que Suzanne n’est pas celle qu’il te faut. Je ne te cache pas que je ne l’ai jamais porté dans mon cœur, en revanche pour Candy, ce n’est pas la même chose je me souviens combien elle rougissait lorsque l’on parlait de toi quand nous étions en Floride. Je t’ai vu au bord du désespoir, tes soit disantes obligations …….

Terry : Karen mêle toi de ce qui te regarde enfin ! Merci pour le journal.

Il alla s’enfermer dans sa loge. Il lu, relu, il n’arrivait pas à y croire. Enfin un beau sourire illuminait son visage.

Terry : Melle tâche de sons qu’est-ce qui te prends ! Tu as changé d’avis ? Oh comme je suis heureux, je t’aime, je t’aime tellement. Tu es décidemment bien plus forte que moi. Tu vas devenir docteur et retrouver celui à qui tu as donné ton cœur.

Il me fallait juste un signe de toi, je vais quitter Suzanne, nous allons pouvoir être ensemble.

Karen frappa à la porte.

Karen : Alors ? Candy je ne me suis pas trompée a toujours été ton grand amour et tu as dû la laisser parce que notre Suzanne à fait son caprice.

Terry : Karen, un nouvel avenir s’ouvre à moi. Je me souviens que Candy avait fait ta connaissance parce que Suzanne justement avait eu le 1er rôle tu ne l’avais pas supporté….On a tous le droit d’avoir un jardin secret merci encore bonne soirée.

Karen : Oui tu as raison on a tous un jardin secret. Je te fais confiance tu tairas mes ennuis de déprime à cause d’elle….je te souhaite de trouver le bonheur auprès de Candy.

Terry était sur un petit nuage. Il pensait qu’à ses retrouvailles.

Terry : Candy, j’ai tellement hâte de te retrouver. Nous allons enfin vivre comme je l’ai toujours souhaité. Tous les deux.

Oh Candy quand vas-tu venir à New York….je vais t’attendre je sais que si tu as décidé de me retrouver nous nous verrons prochainement. Et si je partais te chercher, Candy mon amour.

Non, non, elle va venir il faut que je sois patient c’est ça ! Et si tout cela n’était qu’un tissu de mensonges ???? Il faut que je garde espoir.

Il fut donc décider que Candy, Eléonore ainsi qu’Annie partiraient ensembles pour ce voyage.

Annie voulait absolument aider Candy à s’installer dans la maison que la famille André possédait dans le quartier de Manhattan. Ensuite Candy irait voir la faculté où elle irait étudier la médecine. Puis ce serait une petite visite chez Suzanne et enfin voir son cher Terry.

Eléonore toujours discrète sur son identité proposa à Candy lorsqu’Annie ne pouvait pas entendre qu’elle l’accompagnerait chez sa rivale. Elle lui laissa son téléphone. A leur Arrivée à New-York, le chauffeur d’Eléonore Baker les attendait, il déposa les jeunes filles chez elles.

Eléonore : J’attends de tes nouvelles Candy appelle moi le plus tôt possible, Annie je vous souhaite un agréable séjour à New York. Nous dinerons ensemble un de ces soirs. Ce petit séjour dans votre famille m’a fait le plus grand bien et j’ai appris un peu mieux à te connaître Candy, j’en suis ravie et fière.

Les filles : au revoir Madame. Merci pour tout

 

La maison était superbe, en fait la décoration plaisait assez à Candy. Annie lui conseilla de changer les rideaux, les canapés. Mais le reste du mobilier et les papiers peints étaient de très bons goûts. Elles choisirent leur chambre, défirent leurs bagages.

Candy : cette maison est beaucoup trop grande pour moi !

Annie : peut être mais c’est ton nouveau chez toi. Je trouve Mme Baker très sympathique, vous aviez l’air très complice. Elle est prête à tout pour t’aider mais t’aider à quoi ? Dis-moi la vérité Candy.

Candy : Je vais te dire pourquoi elle est prête à m’aider : elle veut que je retrouve Terry.

Annie : Pour quelle raison ?

Candy : ca je ne peux pas te répondre. Mais c’est une chance pour moi de l’avoir à mes côtés.

Annie : bon je cesse de te poser des questions, si nous sortions dîner ?

Candy : Très bonne idée, j’ai une faim de loup. Ca nous fera du bien de marcher un peu après toute une journée de train. Après demain nous irons à la faculté.

Les filles sortirent, elles se rendirent compte que la future école de Candy n’était qu’à une vingtaine de minutes à pied de la maison. Candy n’aurait qu’à traverser une partie de Central Park. Ca me fera du bien de voir un peu de verdure dans cette grande ville pensait elle.

Candy commencerai ses cours dans 2 semaines, elle pourrait profiter de la compagnie de sa petite sœur, visiter et régler le problème Suzanne.

Terry elle voulait le voir, elle ne cessait de penser à cette nouvelle rencontre.

Annie : Candy tu rêves à Terry ?

Candy : oh oui j’ai tellement envie de le voir et qu’il me serre dans ses bras. Qu’il m’embrasse comme en Ecosse.

Annie : Comme en Ecosse ? Mais tu ne m’en à jamais souffler mot….cachotière, je suis très heureuse que tu es choisi de le retrouver. Tu étais si triste.

Candy : oui je sais ce soir là une partie de moi est morte, je comprends la souffrance de Patty mais moi j’ai encore de la chance il est toujours parmi nous.

Eh regarde un restaurant Français ca te tente ?

Annie : pourquoi pas je n’ai rien contre les découvertes !!

Candy : demain j’appelle Eléonore et nous allons chez Suzanne, la situation doit être réglée au plus tôt, je te laisse le soin de t’occuper des meubles que tu veux changer dans la maison si ça ne te dérange pas.

Annie : ne t’en fait pas et il faut aussi que j’attende une certaine Madame Lewis qui viendra faire ton ménage et tes repas, ne dit rien ordre d’Albert ! Il connait tes talents de cuisinière !

Allez il est temps d’aller se coucher, tu es autant fatiguée que moi. On rentre en taxi ok.

Terry avait gardé son petit appartement près du théâtre il y allait souvent, il ne supportait guère la compagnie de Suzanne et de sa mère et ce soir là il décida qu’il ne retournerait plus dans la maison qu’il avait offert.

Suzanne ne trouvait pas le sommeil, elle était déjà rentrée tard de sa soirée improvisée, il n’est pas rentré il ne reviendra plus. Je pensais pouvoir te rendre heureux Terry pourquoi n’as-tu pu l’oublier ? Candy pourquoi as il fallut que tu le rencontres avant moi ! Qu’as-tu fait pour l’ensorceler de la sorte. Je sais que tu vas venir me voir. Mais suis-je vraiment prête à me battre encore pour lui ? Je suis si lasse de tout cela.

Nous aurions pu être heureux, mais finalement tout été un fiasco !

Que vais-je devenir ? Dois je écouter ma mère, t’oublier, me consacrer uniquement à ma nouvelle carrière ?

Et toi Oliver, j’ai passé une soirée formidable, pourquoi m’as-tu embrassé je ne sais plus où j’en suis, c’était tellement agréable de se sentir apprécier.

Qu’est qui me prend ! Suis-je en train de tomber amoureuse ?

Finalement elle sombra dans le sommeil.

Le lendemain Candy appela Eléonore qui se proposa de venir la chercher et de la conduire chez Suzanne dans l’après midi. Elle aussi voulait que cette situation soit réglée au plus tôt et elle devait faire une proposition de travail à Suzanne.

Candy alla vite se préparer, elle choisi une toilette bleue pour l’occasion et Annie lui fit une belle coiffure.

Tu es parfaite, sur ce je te laisse mon taxi est là je te souhaite bon courage. Je m’occupe de faire de ta maison un endroit ou tu seras heureuse et ou te sentira bien.

Candy : Ne t’en fait pas je ne suis pas seule, et l’idée de retrouver Terry me réjouit plus que tout ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

En attendant Eléonore, Candy fit connaissance avec Mme Lewis qui viendrait faire le ménage ainsi que les diners. Elle lui sembla sympathique tout de suite.

Candy : Madame Lewis vous reviendrez dans 2 semaines à la reprise des cours, pour le moment ma sœur et moi sauront nous débrouiller toutes seules. A bientôt.

Mme Lewis : A bientôt Melle Candy.

La voiture d’Eléonore arriva, Candy était très nerveuse, elle allait devoir affronter Suzanne.

Candy : Bonjour Madame.

Eléonore : Bonjour Candy, ca ne va pas ?

Candy : je suis très angoissée mais tout à fait décider, j’ai un peu peur de la réaction de Suzanne. Si elle tentait de remettre fin à ses jours….

Eléonore : Ne t’inquiète pas, j’ai une proposition qui va certainement plaire à sa mère !

Candy : et moi j’ai pris le chèque qu’Albert m’a laissé pour toutes ses dépenses médicales.

Eléonore : Ca y est nous y sommes, je suis là pour te soutenir ne t’inquiète pas. Au fait des nouvelles de Terry ?

Candy : non je ne l’ai pas contacté même si j’en meurs d’envie je veux que le problème Suzanne soit réglé.

Candy sonna. Madame MARLOWE suivi de Suzanne ouvrit la porte.

Suzanne : Oh mon dieu ! Ferme la porte maman s’il te plait.

Eléonore : Mais cela ne se fait pas. Suzanne, Madame MARLOWE bonjour. Pouvons-nous entrer s’il vous plait.

Mme MARLOWE : Je vous en prie.

Suzanne : il n’en est pas question, Candy sort de ma maison !

Mme MARLOWE : Candy ?

Suzanne : oui c’est elle, elle est venue chercher Terry.

Candy : Allons Suzanne calme toi, je suis venue pour te parler de Terry et aussi parce que tu m’as écrit, je constate avec plaisir que tu marches. C’est très bien, tu n’en as pas fait mention dans ta lettre….

Suzanne : Croyais tu que j’allais rester clouer sur un fauteuil roulant toute ma vie !

Mme MARLOWE : Melle ANDRE, Suzanne est la fiancée de Terrence je ne sais pas ce que vous venez faire ici ! Ma petite fille s’est sacrifiée pour lui et elle a perdu sa jambe !

Candy : Fiancée ? Depuis quand ? Ils ne sont pas heureux, dois je vous rappeler que moi aussi je me suis sacrifiée, j’ai laissé l’homme que j’aime à votre fille et que si je ne l’avais pas empêché de sauter du toit de l’hôpital elle ne serait surement pas à vos côtés aujourd’hui.

Donc je suis venue lui dire franchement mes intentions de retrouver Terry et de faire ma vie avec lui. Cela ne sert à rien que nous soyons malheureux tous les trois et plus longtemps.

Suzanne : tu ne peux pas me le reprendre.

Candy : Rends toi à l’évidence Suzanne, il ne t’aimera jamais.

Eléonore : Suzanne, Candy a raison et vous le savez parfaitement.

Mme MARLOWE : il a des obligations envers ma fille.

Eléonore : Oui il a dit qu’il prendrait soins d’elle, je pense qu’il palie à toutes ses dépenses. Donc il a tenu ses engagements jusqu’à présent, Suzanne aurait souhaité plus mais il n’a pu se résigner.

Candy : je vous remets un chèque qui couvrira pour des années les soins médicaux qui seront nécessaire à votre fille.

Suzanne : non mais tu ne vas pas nous acheter ! Tu fais peut être partie de la plus riche famille des Etats-Unis mais tout ton argent ne m’intéresse pas !

Madame MARLOWE tenait dans ses mains ce chèque, elle ne pouvait détacher les yeux du montant de 10 000 dollars à l’époque représentait une somme conséquente.

Madame MARLOWE : Ecoutez je vais m’entretenir avec Madame Baker, et nous allons vous laisser un moment toutes les 2.

Eléonore : Oui c’est une bonne idée, je vais parler à ta mère d’une proposition de travail qui te serait plus que bénéfique.

Au fait Suzanne qui est ce jeune homme qui était en ta compagnie hier soir ? Tu me semblais très heureuse, j’étais installée pas très loin de vous ?

Sa mère lui lança un regard interrogateur.

Suzanne embarrassée : et bien c’est le fils du professeur Douglas. Candy suit moi je te prie.

Elles allèrent dans le petit salon.

Candy : ta maison est vraiment très jolie.

Suzanne : Merci. Et toi tu es venue t’installer à New York ?

Candy : oui je vais commencer les cours de médecine. Bon Suzanne ne tournons plus autour du pot.

Toi et Terry vous avez de sérieux problèmes de couple. En fait, je ne veux plus qu’il souffre et moi aussi tu dois bien te douter que j’ai souffert de cette rupture, je veux continuer là où nous sommes arrêtés il y a presque 3 ans.

Suzanne : j’ai essayé de prendre soin de lui comme je te l’avais promis Candy. Mais tu es toujours là comment veux tu que j’arrive à quelque chose alors que tu hantes ses pensées.

Tu me l’as laissé…je t’en prie repars à Chicago.

Candy : non je ne changerai pas d’avis et d’ailleurs si je ne suis pas bête tu vois quelqu’un d’autre ! Cela veut dire que tu es consciente de la situation et que tu as envie de passer à autre chose.

Suzanne : ca ne te regarde pas !

Candy : mais au contraire, pour moi cela signifie que Terry n’a plus la même importance pour toi. Il n’est pas un joujou, il ne t’appartient pas et ne t’appartiendra jamais.

Suzanne : Je le sais, je l’ai compris ca suffit ! Olivier lui il a l’air de m’aimer, je n’ai jamais connu cela avec Terry alors oui c’est vrai je me suis laissée embrasser !

Candy : Terry t’a toujours considéré comme une collègue de travail il a était bouleversé en apprenant que tu l’aimais, je sais cela de sa mère.

Suzanne : écoute, j’abandonne je n’ai plus envie de me battre, en trois ans c’est vrai ma mère à raison il n’y a pas un jour ou je n’ai pas pleuré à cause de lui, reprends le et disparaissais.

J’ai envie d’essayer de m’investir dans une vraie histoire d’amour.

Fiche le camp tu as eu ce que tu as voulu……tu aurais dû me laisser mourir !

Candy : ne dis pas cela Suzanne, tu as toute la vie devant toi. Personne ne mérite de mourir. Rends-toi à l’évidence bon sang ! Je te l’ai laissé vous ne vous entendez pas, tout ce temps je me suis effacée et tu m’écris qu’il est malheureux, que voulais tu que je fasse ? Je l’aime depuis si longtemps… tu refais du théâtre et ta vie sentimentale prend une nouvelle tournure…

Suzanne : tais toi ma vie ne te regarde plus. Va le rejoindre et laisser moi.

Suzanne pleurait, elle avait du mal à accepter la situation. Mais pourquoi lutter d’avantage cela ne servirait à rien elle l’avait toujours su au fond d’elle, aujourd’hui elle aurait de la peine mais elle se disait qu’il fallait prendre un nouveau départ dans la vie. Que le temps et Olivier lui permettrait d’oublier les souffrances qu’elle avait enduré pendant trois ans en se cachant la vérité.

Madame MARLOWE et Éléonore entrèrent dans la pièce. Elles avaient trouvé un terrain d’entente, Madame MARLOWE reconnu qu’elle avait fait subir à Terry une énorme pression et s’était rendu compte au fil du temps qu’ils ne seraient jamais heureux ensembles. Donc elle n’était pas contre une rupture.

Madame MARLOWE : Suzanne ma chérie sèche tes larmes, je pense qu’il est temps d’oublier celui que tu croyais ton grand amour, tu t’es trompée voilà tout, Mme Baker vient de t’apporter un contrat de travail qui j’en suis sure va te plaire. En plus avec le don de la famille André tu ne seras pas malheureuse et tu vas pouvoir faire plus ample connaissance avec Olivier Douglas. Je ne veux que ton bonheur mon enfant.

Eléonore : je t’offre la possibilité d’entrer dans la troupe la Diva, si tu le souhaites tu peux avoir le 1er rôle pour jouer la reine Margot, une nouvelle adaptation du roman d’Alexandre DUMAS.

Les auditions auront lieu dans 3 semaines, voilà la pièce, tu as du travail.

Suzanne : le rôle de la reine Margot, mon dieu mais c’est formidable et rejoindre une troupe d’un tel prestige…je n’en crois pas mes oreilles. Comment avez-vous fait ?

Eléonore : je suis dans le métier depuis très longtemps, je choisi mes rôles et j’ai de bonnes relations. Il te faut donc quitter la troupe Stratford ainsi que Terrence. Tâches de donner le meilleur de toi-même et tu seras la vedette. Tu as du talent donc je ne me fais pas de soucis tu seras sur les grandes affiches dans peu de temps.

Suzanne : J’ai donné mon accord à Candy, elle peut aller retrouver votre fils, je les laisserai en paix. Merci pour l’argent.

Oh maman c’est formidable, le rôle de la reine Margot !

Eléonore et Candy quittèrent Suzanne et sa mère. Finalement les choses avaient joué en leur faveur, surtout la rencontre avec ce jeune homme et la possibilité de faire un grand come back sur les planches.

Candy : Merci de lui avoir fait cette proposition. Mais la rencontre avec le fils de son docteur est tombée à pic. Ouf je suis soulagée.

Eléonore : je me suis promis de vous réunir, parfois il faut savoir employer les grands moyens.

Elles éclatèrent de rire.

Eléonore : la 1er d’Hamlet à lieu samedi soir, pourras tu attendre jusque là ?

Candy : non……. il n’y a que 2 jours je pense que je n’y arriverai jamais où il faudra qu’Annie m’enferme !! Nous allons la chercher elle doit être rentrée à la maison. Il faut qu’elle sache.

Eléonore : aucun problème.

Candy avait beaucoup de mal à garder son calme, elle entra dans la maison comme une tornade. Appelant Annie, elle lui raconta tout dans les moindres détails.

Sa sœur trouvait cela miraculeux, enfin Candy allait avoir le bonheur qu’elle méritait.

L’euphorie du moment s’estompant ; Annie montra à Candy les petites modifications qu’elle avait apporté au salon, lui appris qu’Albert et Archi seraient présent pour la première samedi soir. Cela fit la joie de toutes ces dames

Eléonore trouva les idées de décorations d’Annie très bien réussi, et ajouta que la maison serait un parfait nid d’amour !

Eléonore : Le jaune et le rouge c’est formidable, les fleurs assortis c’est ravissant. Les voilages sont parfaits. Vous avez des idées de génie.

Cela vous plairait de refaire la décoration de mon intérieur ?

Annie : J’accepte avec joie, car aujourd’hui ma sœur nage dans le bonheur grâce à votre aide.

Où est passé Candy ?

Candy : je suis dans ma chambre je passe une autre tenue pour rendre visite à Terry.

Eléonore : Annie, comme nos amoureux vont avoir des tas de choses à se dire, je vous propose que nous dinions toutes les deux.

Annie : excellente idée.

Eléonore : Candy nous te déposerons au théâtre.

Lorsque Candy descendit l’escalier, vêtue d’une robe beige et verte qui lui arrivait en dessous des genoux, elle avait opté pour une paire de bottes beige et un manteau du même colorie. Elle avait lâché ses beaux cheveux qui lui arrivaient maintenant au milieu du dos. Très légèrement maquiller, un peu de mascara et un rouge à lèvre rose clair, elle était sublime et son visage respirait le bonheur.

Candy : Alors dit-elle ? Qu’en pensez-vous en tournant sur elle-même.

Eléonore Annie : il va craquer !

 

Candit fût conduite au théâtre, elle attendrait Terry, la répétition était fini, Eléonore lui avait montré certains de ses collègues qui sortaient. Lui il faisait souvent parti des derniers.

Elle trépignait d’impatience, elle avait le trac. Oh depuis tout ce temps quelques minutes de plus…ce n’est pas le bout du monde. Mais ces minutes justement semblaient durer une éternité. Et puis soudain elle le vit, une cigarette à la bouche, l’air sombre…

Elle alla à sa rencontre.

Candy : hum hum, Monsieur Grandchester on fume ! dit-elle avec une grosse voix.

Terry : qu’est ce que cela peut vous faire !

Candy : Toujours aussi bon caractère et elle éclata de rire.

Elle le trouvait encore plus séduisant, ses beaux yeux bleus, ses longs cheveux noirs. Il lui avait tant manqué.

Il leva les yeux. Il resta bouche bée, il ne pouvait détacher son regard de la plus belle femme qui existait au monde. Sa Candy. Il l’a pris dans ses bras, le monde autour d’eux n’existait plus. Il l’embrassa, Terry pleurait.

Il enfoui son visage dans ses cheveux, il resserra son étreinte.

J’ai commis la plus grosse erreur en te laissant partir ce soir là, personne ne nous séparera plus jamais.

 

Terry : Melle tâches de sons c’est bien toi ! Tu es revenue. Quelle surprise ! Mais je t’attendais plus tôt ! lui dit-il avec un sourire ravageur.

Allons chez moi, depuis combien de temps es tu là en ville ?

Candy : nous sommes arrivées hier, Annie est avec moi.

Terry : j’ai gardé mon appartement ce n’est pas loin. Candy tu es incroyable raconte moi tout qu’est qui t’as fait changé d’avis ? Si tu savais comme j’ai rêvé de ce jour où toi et moi serions enfin réunis. Nous y voilà dit’ il en ouvrant la porte de son logement, je te prépare quelque chose à boire ? Installe toi tu es ici chez toi. Il ne lui lâchait pas la main.

Candy : oui, je voudrais bien du thé s’il te plait.

Candy remarqua qu’il avait toujours l’affiche de Roméo et Juliette et qu’il y avait inscrit son nom comme elle avait voulu le faire presque 3 ans auparavant. Cela la fit sourire. Elle s’installa dans un fauteuil.

Terry : Tâches de sons tu n’es pas bavarde !

Candy : oh je regardais ton affiche…. Et samedi c’est la première d’Hamlet nous viendrons tous t’applaudir et moi j’applaudirai plus fort que tout le monde compte sur moi !

Terry : oui je l’ai modifié comme tu aurais voulu quelle soit. Alors dis-moi tout ! Je t’ai vu dans le journal et j’ai repris espoir.

Candy : j’ai décidé de devenir médecin j’ai été reçue à la faculté Ste Elisabeth, je commence les cours dans un peu plus d’une semaine, j’ai une mais à New York.

Terry : Oui c’est très bien, je suis tellement fière de toi, mais pour nous ? Allez je suis curieux, raconte moi tout.

Candy lui expliqua toute l’histoire, les alliés inattendus qu’elle avait eu, et sa décision qu’elle avait prise de le retrouver en lisant la lettre de Suzanne car elle lui avoua que même si elle essayait de ne pas le montrer durant ces années de séparation elle avait souffert énormément.

Terry s’approcha d’elle et l’embrassa passionnément, le désir de plus en plus fort montait en eux et Candy emporté par son élan entraina Terry jusque dans sa chambre. Elle le déshabilla, Terry était agréablement surpris par les initiatives de la femme de sa vie. Elle en avait tellement rêvé de ce jour là : du jour où ils feraient enfin l’amour et où plus aucun obstacle ne leur barraient la route. Elle non plus ne se reconnaissait pas, mais elle le désirait tellement. Cela faisait si longtemps qu’ils attendaient, leurs caresses, leurs baisers…

Ce fut merveilleux, encore plus beau que dans ses rêves. Allongés, serrés l’un contre l’autre ils appréciaient le moment présent en silence. Heureux, comme ils ne l’avaient jamais été.

Terry : Je t’aime, maintenant que tu es là, je te promets ma Candy que nous resterons toujours ensemble. Il faut que nous allions voir Suzanne.

Candy : je lui ai rendu visite cette après midi avec ta mère.

Terry : Quoi ? dit il en se levant d’un bon

Candy : on dirait que ça n’a pas l’air de te plaire. Nous avons mis fin à votre « relation », je lui ai donné un chèque pour ses soins et ta mère lui a proposé de faire partie de la troupe LA DIVA.

Terry : Non mais ce n’est pas vrai ! C’était à moi de lui parler !

Terry était furieux, son orgueil masculin en avait pris un coup. Pourquoi devaient-elles toujours se mêler de ses affaires !

Candy : non mais calme me toi, tu pourrais utiliser un autre ton !

Terry : Un chèque et un contrat non mais ce n’ai pas ainsi que je voulais procéder ! Tu as vite pris les habitudes des petites filles riches !

Candy se leva, dirigea furieuse vers la douche et lui dit :

Arrête ! On en reparle dans 10 minutes.

Terry était toujours en colère, quand elle ressorti de la salle de bain.

Terry : je voulais lui parler, lui dire que toi et moi nous étions inséparables malgré les tours du destin et vous……..non mais c’est incroyable.

Il hurlait. Candy se mis à hurler plus fort que lui, s’empara de son manteau et de son sac à main.

Candy : Oh mais tais toi donc, ta mère et moi avons régler le problème et ça ne te convient pas. Mais si j’avais dû compter sur toi pour faire quelque chose on serait en train de poursuivre chacun sa vie de notre côté, tu n’as pas levé le petit doigt ! Pourtant tu as lu la presse et tu n’aies pas allé rendre visite à ta chère Suzanne pour lui annoncer ta décision.

Tu attendais que je t’accompagne, tu avais peur de l’affronter tout seul…

Candy sortie de l’appartement en claquant la porte, appela un taxi est rentra chez elle en larmes.

Terry n’avait pas eu le temps de réagir. Où allait il la retrouver, il ne savait pas où elle habitait. Il appela sa mère.

Terry : Hallo, Bonsoir maman,

Eléonore : Bonsoir, ça ne va pas ?

Terry : Non en effet, je viens de gâcher mes retrouvailles avec Candy parce que vous n’avez pas pu vous empêcher de régler l’histoire Suzanne vous-même !

Eléonore : nos initiatives te gênent en quoi s’il te plait ? Tu peux être heureux, avoir la fille que tu as toujours aimée et ca ne te suffit pas ! Nous t’avons évité la tragédie qu’aurait pu te jouer Suzanne pour te faire culpabiliser, d’ailleurs elle voit quelqu’un d’autre et toi tu trouves le moyen de piquer une colère alors que tu es avec Candy !

Terry : Oh mais vous voulez décidément avoir raison ! Où habite-t-elle ?

Eléonore : à Time Square n° 128, mais quel caractère ! Va t’excuser tout de suite. Au revoir.

Annie : Que se passe t-il ?

Eléonore : ils se sont disputés, Candy est rentrée chez vous. Oh mon fils et sa fierté !

Candy pleurait dans sa chambre lorsqu’Annie arriva. Il a tout gâché, il m’a reproché d’être allée voir Suzanne.

C’est une tête de mule, son fichu caractère, je lui en veux, je lui en veux…

Annie : il va venir, il a demandé à Eléonore où tu te trouves. Les hommes sont parfois…enfin il voulait régler cela tout seul.

Candy : oh non il fallait que je l’accompagne !

Annie : Tiens on sonne, je vais aller lui ouvrir.

Candy : Je ne veux pas le voir.

Annie descendit ouvrir. Elle était certaine que Terry venait demander pardon à sa sœur.

Annie : Bonsoir Terry. Je savais bien que tu viendrais.

Terry : Bonsoir Annie, je suis heureux de te revoir. Est-ce que je pourrais parler à Candy ?

Annie : elle est folle de rage mais je t’en prie entre, elle est dans sa chambre.

Terry monta dans la chambre de Candy.

Terry : s’il te plait tâches de sons ouvre moi. Je suis venue pour m’excuser.

La porte s’ouvrit, Candy se jeta à son cou. Terry lui rendit son étreinte et l’embrassa.

Terry : pardonne-moi mon amour, je me suis emporté pour rien. Merci d’avoir régler la situation, maman a raison elle aurait sans doute usé de son accident pour me faire culpabiliser encore et encore comme elle l’a fait pendant ces années.

Je t’aime, néanmoins il faudra me mettre au courant de vos agissements à l’avenir ! Ah vous formez une sacrée équipe toutes les 2.

Candy : tu es pardonné, je t’aime. Il faut parfois prendre des décisions rapides !

Terry : Non pas toujours…ce soir là nous aurions dû parler nous aurions…….

Candy : je ne crois pas mais à présent tout est arrangé. D’ailleurs Suzanne sort avec le fils de son docteur. Tu n’as plus rien à lui devoir. Elle va recommencer une nouvelle vie.

Terry : merci, je remercierai ma mère également.

Ils firent l’amour à nouveau et s’endormir d’un sommeil profond comme ils n’en avaient plus eu depuis longtemps déjà.

Le lendemain ils prirent leur petit déjeuner tous les 3. Annie était ravie que leur malentendu se soit arrangé.

Terry devait aller au théâtre c’était la dernière répétition avant le grand soir. Ils décidèrent que tout le monde se retrouverai pour dîner le soir chez Candy, elles iraient chercher Albert et Archibald à la gare et inviterai également Eléonore. Terry embrassa sa bien aimée et pris la route du théâtre.

Les filles allèrent à la faculté où l’on remit l’emploi du temps de Candy, les dates de stages prévues dans les hôpitaux. Elles s’arrêtèrent faire les courses et rentrèrent préparer le repas.

Sur les conseils d’Annie, notre blondinette sans sortait plutôt bien à son grand étonnement.

Eléonore appela Candy pour savoir si Terry était venu s’excuser. Ayant entendu la réponse qu’elle espérait, la mère de Terry accepta l’invitation toute heureuse de partager un premier repas avec toute la famille.

L’heure de l’arrivée d’Albert et d’Archibald approchait, elles appelèrent un taxi et partirent à la gare.

Les retrouvailles se firent dans la bonne humeur, Candy raconta toute sa petite histoire.

Archibald et Annie ne se lâchaient pas. Ils partageaient le même bonheur que Candy et Terry.

Ils se rendirent tous à la maison, cela faisait des années qu’Albert n’y avait pas mis les pieds.

Annie lui montra les changements qu’elle avait faits.

La table était mise, Eléonore et Terry arrivèrent. Enfin ils étaient tous réunis, le repas se passa dans la joie et la bonne humeur.

Ils parlèrent de leur parcourt passé et de leur souhaits pour l’avenir. Terry était un peu nerveux à cause de sa première et parce qu’il préparait une surprise à Candy.

Une bonne nuit de sommeil s’imposait pour tout le monde.

Enfin le grand soir était arrivé. Candy vêtue d’une superbe robe rose avec une multitude de volants blancs faisait les 100 pas devant la loge de Terry, elle n’osait pas le déranger.

Elle rencontra Karen, elles furent heureuses de se retrouver et échangèrent quelques mots car Karen était très nerveuse aussi.

Enfin Terry fût prêt, il sortit et fut très heureux de voir sa tâche de son dans le couloir.

Candy : je voulais juste t’embrasser et te souhaiter bonne chance mais tu vas être merveilleux comme toujours mon chéri.

Terry : grâce à toi. Mon rayon de soleil, je t’aime plus que tout au monde, Melle Tarzan.

Il embrassa Candy avec beaucoup d’amour. Son changement d’humeur n’était pas passé inaperçu auprès de Robert Hathaway depuis 2 jours et lorsqu’il vit Candy il eu la réponse.

Terrence est amoureux voilà une bonne chose pensa t il. Ainsi la page Suzanne est tournée. Candy se hâta pour regagner la loge l’Eléonore où tous ses amis étaient installés.

La pièce fut un succès. Candy était tellement fière, Eléonore aussi son fils unique s’était surpassé. C’était l’effet Candy. Encore une fois Terrence Graham Grandchester remportait un succès incontesté. L’ovation n’en finissait pas. Le rideau remonta, le décor avait était totalement changé. Une église en fond, un beau ciel bleu, et des tables ou se dressaient des dizaines de bouquets de roses blanches.

Soudain Terry demanda à son public de bien vouloir se taire.

Terry : s’il vous plait, Mesdames et Messieurs, mon cher public je voudrais ce soir vous faire partager mon bonheur.

Les projecteurs se dirigèrent sur Candy, Terry avaient donné des consignes aux éclairagistes.

Terry se mis à genoux : Je voulais te faire une demande qui sorte de l’ordinaire et le théâtre m’offre cette possibilité, Candy veux tu être ma femme ?

Candy qui ne s’attendait pas à cela, ne pu retenir ses larmes et lui répondit avec sa voix le plus fort possible :

Oui Terrence j’accepte.

Tout le public se mit à applaudir. Annie, Eléonore pleuraient de joie, Albert et Archibald accompagnèrent Candy jusqu’à la scène. Il prit la main de Candy, l’aida à gravir les petites marches qu’il avait fait installer. Lorsqu’elle fût prêt de lui, il lui passa à l’annulaire un superbe solitaire. Terry avait pensé à tout. Ils s’embrassèrent longuement.

Les spectateurs étaient émus par tant de romantisme.

Un journaliste osa s’approcher :

Melle André, vous vous souvenez de moi ? Nous nous sommes rencontrés à Chicago.

Monsieur Grandchester est donc l’heureux élu de votre cœur, vous l’avez retrouvé. Tous mes vœux de bonheur.

Candy & Terry : Oui, nous nous sommes retrouvés et plus rien ne nous séparera plus jamais.

Fin

© Eloïse 2006