Une leçon inoubliable
* Nouvelle généreusement traduite
C’était les derniers jours de l’été, elles pouvaient le sentir au temps qui devenait bien plus frais qu’à leur arrivée en Ecosse. C’était comme si l’été leur disait progressivement au revoir. On retrouvait, entre autres, parmi les élèves, Annie, Patty, Elisa et bien sûr Candy. Candy ne perdait jamais son temps et avait, petit à petit, découvert toute la beauté et les bonnes choses que lui offrait ce pays si lointain, qui lui était encore complètement inconnu quelques mois plus tôt.
Quand Sœur Margaret eût annoncé la nouvelle, tout le monde était très excité à l’idée de monter une pièce, mais Candy était perdue dans son petit monde magique…et, malgré elle, son esprit planait bien au delà de tout cela, pensant à Terry. Ils s’étaient beaucoup rapprochés durant ces vacances. Elle avait touché le plus profond de son cœur et de son âme. Le problème avec sa mère, la tendre soirée qu’ils avaient passée ensemble quand il avait refusé d’aller à la Fête Blanche juste pour être avec elle, l’accident d’avion avec leur groupe d’amis…tous ces moments les avaient aidés à se rapprocher l’un de l’autre.
Patty alla trouver Candy pour lui rapporter les instructions concernant la pièce, mais Elisa dit à haute voix, depuis son siège :
Elle alla trouver Sœur Margaret pour lui présenter ses excuses quant à son attitude en classe et pour lui demander de lui faire grâce de sa punition, en échange de quoi elle lui promit d’améliorer son comportement. La Sœur s’en souvînt. Dans quelques jours, ils allaient rentrer à Londres et elle lui pardonnerait, à la condition qu’elle donne le meilleur d’elle-même dans la pièce de théâtre. Candy eut un sursaut de joie et remercia Sœur Margaret avant de partir en courant. Quelques minutes plus tard, la Sœur réalisa que Candy ne lui avait pas donné le groupe qu’elle avait choisi, mais il était trop tard pour la rappeler, elle avait déjà disparu. Candy se reposait dans un arbre, assise sur une branche et repensait à l’activité que Sœur Margaret voulait organiser. Que connaissait-elle du métier d’actrice ? Elle ne pouvait même pas faire croire à Mademoiselle Pony qu’elle était malade quand elle voulait rester plus longtemps au lit…alors comment convaincre tout un public ? " Non, je ne pense pas que je pourrai y arriver, se dit-elle, mais je pourrais être une princesse prisonnière de la Tour de Londres, porter une belle robe et attendre que mon prince vienne me délivrer. " A cette pensée, elle se sentit rougir, imaginant que Terry pourrait être son prince… " Terry…voilà la solution ! " Elle se mit à descendre de l’arbre et, à une hauteur raisonnable, attrapa une branche et se mit à voler d’arbre en arbre. Elle arriva assez vite à la Villa des Grandchester mais la dernière branche, plus fragile, la fit lourdement tomber à terre. Elle se releva immédiatement, se lamentant toute seule, et regarda partout pour vérifier que personne ne la regardait. Cet atterrissage fut le pire de toute sa vie de grimpeuse d’arbres. Une fois sûre d’être seule, elle se frotta les hanches : " Je dirai à Terry d’assurer ses arbres " pensa-t-elle en ouvrant la porte de la Villa pour entrer dans le jardin. Elle le traversa jusqu’à apercevoir les fenêtres de sa chambre au deuxième étage :
Elle entra dans la Villa et attendit Terry dans le salon ? La mère de Mark faisait du très bon travail dans cette maison et tout était propre et brillant, mais elle devait aussi se rappeler que Terry n’était plus un petit garçon et qu’il ne risquait que peu de salir les lieux. Mais les pensées de Candy furent interrompues par l’apparition soudaine de Terry dans la pièce.
Terry prenait l’air avisé de quelqu’un qui en sait long sur le sujet.
Il mit la main sur son cœur.
Il sortit de la pièce. Candy rentra à l’école avec un mélange de joie et de peur au fond d’elle. Arriver à la villa à huit heures signifiait passer du temps seule avec Terry, pendant la nuit…peut-être n’était-ce pas une bonne idée. Elle décida de ne pas dire un mot de tout cela à ses amis. Avant de quitter sa chambre pour se rendre à sa très spéciale leçon, elle laissa de la lumière et un message sur la porte indiquant : " J’étudie, prière de ne pas me déranger. " Quand les couloirs furent déserts, elle partit.
Elle arriva à la Villa à huit heures pile. Elle toqua à la porte mais personne ne répondit ou n’ouvrit. De dehors, elle pouvait voir que tout était noir à l’intérieur de la Villa et pensa : "Peut-être que Terry est sorti. " Mais elle tourna le bouton de la porte et réalisa que cette dernière était ouverte. " Si Terry n’est pas là, je préfère l’attendre à l’intérieur ". Comme il faisait noir, elle se guida jusqu’au salon en longeant les murs. Elle ouvrit la porte, entra et…tout était noir, comme le reste de la maison, mais, au second coup d’œil, quelque chose capta son attention…cela ressemblait à une cigarette que l’on fumait.
Soudain, une lumière l’aveugla et la poussa à se cacher les yeux.
Elle n’avait pas d’autre choix que d’obéir et aller là où le lui indiquait Terry, alors qu’il orientait la lumière à cet endroit. Elle pouvait voir qu’il avait déposé tout le matériel dans un coin de la pièce. Il était assis en face d’elle, mais au fond de la pièce, les jambes croisées, avec un cigare dans la main droite.
Elle devinait avec quels yeux il la regardait à ce moment là.
Elle cria plus fort mais quelque chose la fit s’arrêter. Terry riait aux larmes sur son siège.
Candy rentra dans une colère noire et avança vers lui. Il s’en aperçut.
Depuis l’extérieur du salon, on pouvait entendre de constants : " encore ", " ahh Terry ", " ne cries pas sur le metteur en scène ", " détends tes épaules…action ", " c’est facile à dire pour toi ", " répète ça ", " Terry, lâche ma main ", " apprends à bouger sur scène ", " à quoi est-ce que je pensais quand j’ai décidé de venir ici ? "…parmi bien d’autres mots gentils qu’ils se dirent l’un à l’autre. Terry lui appris comment montrer du bonheur, de la tristesse, de la souffrance, que faire quand on oublie son texte, comment aider son partenaire, etc. Beaucoup de choses qu’il savait, mais aussi beaucoup de choses qu’il inventait sur le moment. Bien sûr, le théâtre était sa passion, mais il n’avait jamais, ne serait-ce qu’une fois, sérieusement travaillé ou joué dans un théâtre.
Après deux longues heures de cours, ils étaient fatigués et affamés . Terry lui expliqua que la mère de Mark était en congé ce jour là mais qu’elle avait préparé un repas pour le soir. Il l’invita à dîner avec lui. Elle accepta. Terry alla à la cuisine pendant qu’elle remettait la robe à sa place, dans un coin de la pièce. Elle se dit qu’il serait bon qu’elle parte tôt parce qu’il était tard et qu’ils étaient seuls tous les deux. Cette pensée la fit trembler, mais pas de peur…Terry était un gentil garçon et elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il était un gentleman…mais même un gentleman peut faire des choses sans qu’on lui accorde la permission. Des moments comme le Festival de Mai, leur danse, son regard intense sur le sien, leur premier baiser…lui revinrent à l’esprit. Elle n’aurait jamais pensé que ce jeune homme l’appelant par tous les noms et lui disant des choses pas toujours très gentilles, serait également celui qui allait lui ouvrir de nouvelles portes, lui faire découvrir de nouvelles sensations. La vie de Candy avait toujours été un jeu et même quand elle avait beaucoup souffert, elle avait toujours eu le réconfort de ses amis et des gens qu’elle appréciait et aimait. A certains moments, elle avait vraiment voulu quitter l’école mais elle avait énormément de respect pour l’Oncle William et c’est ce qui l’avait empêchée de le faire. Alistair, Archibald, Patty et Annie essayaient constamment de rendre son quotidien plus facile. Puis Terry est arrivé dans sa vie et y a ajouté le piment qui lui manquait et dont elle n’avait pas réalisé qu’elle en avait besoin. Dans l’obscurité de la pièce, elle toucha ses lèvres en fermant les yeux, se souvenant de ce moment si spécial. Est-ce que cela peut se reproduire ce soir ? Elle ne le giflerait pas cette fois ci…ou si, peut-être. Elle se souvenait également du jour où il l’avait tendrement embrassée sur le front…il savait très bien comment se rapprocher d’elle et lui montrer, l’espace de quelques secondes, à quel point il tenait à elle. Elle entendit " Viens m’aider ! " et revint à elle, laissa ses pensées de côté et répondit : " J’arrive !"
Alors qu’ils mangeaient, il commença à parler :
Candy remarqua sa tristesse.
Elle ouvrit alors ses bras, comme se préparant à recevoir une ovation de son public et ferma les yeux.
1
2
3
4
5…
Mais elle n’eut jamais cette ovation…mieux encore, Terry ne fit aucun commentaire. Elle ouvrit les yeux et découvrit le plus tendre des regards qu’il lui avait jamais adressé. C’est vrai, malgré toute la solitude, l’angoisse et la colère qui avaient toujours vécu dans son cœur, Candy savait, à sa façon si particulière, comment le faire échapper à tous ces mauvais sentiments. Elle apaisait ses souffrances, changeait son humeur et le faisait même sourire…quelque chose de très difficile pour n’importe quelle autre personne, mais elle savait toujours comment faire pour qu’il se sente mieux. Cette Villa, qui avait l’air si froide et vide était désormais pleine de son esprit, illuminant chaque recoin de la demeure. Si les fantômes dont il lui avait parlé plus tôt avaient été réels, ils auraient eux aussi été charmés par sa présence. Candy trouvait un chaud refuge dans ces yeux aussi bleus que l’océan…ce même bleu qu’elle voyait tous les jours depuis le voyage dans ce bateau qui la menait vers Londres. Ils n’étaient pas physiquement très proches. Il était en face d’elle et leurs yeux ne remarquèrent pas la distance. Terry ne pouvait ôter son regard du sien, il explorait son âme à travers une paire d’émeraudes qui semblaient avoir une vie à elles et qui brillaient comme les étoiles d’une nuit de juin. Candy se sentit intimidée…c’était comme s’il voulait atteindre le plus profond de son âme et ne jamais en repartir. Mais elle ne pouvait pas le laisser faire ça…elle n’aimait pas Terry, il était arrogant, égocentrique et pas très gentil …alors elle ferma les yeux. Terry fut surpris de son attitude. " Pourquoi fait-elle cela, c’est encore une petite fille " se dit-il.
Candy compris qu’il était fâché pour quelque chose, mais elle savait aussi que cela lui passerait très vite. Elle posa sa serviette sur la table et le suivit. Quand elle entra dans la pièce, il était de nouveau assis sur sa chaise, tournant la lumière et, d’un signe de la main, lui demanda de se rapprocher.
Candy s’assis près de la cheminée et commença à lire. Terry quitta la pièce et elle n’obtenu aucune réponse lorsqu’elle lui demanda où il allait. Il revint une fois les cinq minutes écoulées.
Elle commença à jouer. Terry pensait : " Elle ne sera jamais comme les membres de la famille Barrymore, mais je suis sûr qu’elle s’en sortira très bien lors de son test. " Candy récita les trois textes qu’il avait écrits et quand elle eut fini, il se mit à applaudir.
Il lui tendit la feuille qu’il avait précédemment conservée.
Quelques minutes plus tard, il se leva, se rapprocha d’elle, lui prit la feuille des mains et la jeta.
Candy se retourna, essayant d’entrer dans la peau du personnage. Terry commença à parler.
Candy n’oubliait pas ses lignes et la performance de Terry l’y aidait beaucoup.
Candy était face à Terry, il lui prit les mains.
Candy commençait à se sentir nerveuse…
Terry se rapprocha de sa bouche, doucement. Ses yeux étaient fixés sur les siens. C’était magique, mais était-ce vraiment la magie du théâtre qui les entourait à ce moment ? Candy s’interrogea, ou peut-être était-ce la douceur de sa voix qui faisait ressortir dans chaque ligne la passion coupable de ses sentiments. Elle chérit chaque mot.
Elle ne pouvait continuer à improviser, elle savait maintenant que Terry devenait sérieux.
Terry s’arrêta en face d’elle, à quelques centimètres de sa bouche.
Terry respirait son visage. Ses mains restaient immobiles dans les siennes. Terry était assez loin de sa bouche, mais pour combien de temps ?
Il se rapprocha encore de sa bouche.
Candy resta sans voix.
Il se mit à embrasser doucement ses lèvres. Candy était tellement absorbée par l’histoire et hypnotisée par la performance de Terry, qui semblait si…sincère. Sans s’en rendre réellement compte, elle commença à répondre à son baiser et à goûter ses lèvres. Quand leur baiser fut terminé, il la serra très fort et appuya sa tête contre son cœur. Timidement, elle se mit à le serrer aussi. Quelque chose vint soudain les distraire…
Tous deux se mirent à rire. Terry ralluma les lumières et alla à la porte. C’était Annie.
Annie prit sa main.
Il baisa sa main. Annie supplia Candy de se dépêcher, elle ne comprenait pas ce qui se passait.
Elles se mirent à courir à travers les bois avec la lune pour seule lumière. Quand elle arrivèrent à proximité de l’école, elles ralentirent pour reprendre leur souffle.
Candy essayait de changer de sujet :
Annie avait beaucoup changé, grâce à Candy. Silencieusement, elles entrèrent dans la chambre de Candy. Elle attacha ses cheveux et alla jusqu’au bureau de Sœur Margaret.
Les deux filles quittèrent le bureau et allèrent dans la chambre de Candy, où les attendait Annie. Alors que Candy lisait sa lettre, Annie raconta ce qui s’était passé à Patty, qui, elle, lui raconta qu’elle connaissait déjà la vie de tous les Saints ! Avant de partir, Annie demanda à Candy pourquoi toutes les lumières de la Villa étaient éteintes. Candy inventa une histoire, à laquelle ses deux amies ne crurent pas. Le lendemain, après la classe, Candy alla se reposer sous un arbre, près du lac. Elle pensait à Terry. Elle entendit soudain des bruits de pas s’approcher et quand elle se retourna, elle le vit assis à côté d’elle.
Elle évitait ses yeux.
Il prenait un sourire séducteur.
Terry se contenta de sourire.
Elle s’apprêtait à partir mais il l’arrêta.
Terry resta là à penser à Candy…" Elle ne changera jamais ! " Le lendemain
On retrouvait dans le groupe A Elisa et ses amies et dans le groupe B Candy et compagnie. Les deux groupes se séparèrent. Candy prit le script et se mit à rire en le voyant. Elle ne pourrait pas voir Terry comme ils l’avaient convenu, mais elle allait s’arranger pour lui faire parvenir un message pour lui dire que la représentation aurait lieu vendredi soir et qu’elle souhaitait l’y voir. Vendredi soir
Une petite scène fut construite dans le jardin de l’école. Comme tous les ans, les habitants de la ville, les Sœurs et n’importe qui d’autre souhaitant assister à la représentation, étaient les bienvenus. A huit heures, tout le monde était installé. Terry était là, assis près d’Alistair et Archibald. Il fut décidé par tirage au sort que le groupe de Candy serait le premier à passer. Sœur Margaret remercia le public d’être présent et annonça la pièce :
Terry ne put s’empêcher de rire en entendant cela. Sœur Margaret le rappela à l’ordre du regard et l’on baissa les lumières. Candy jouait le rôle de Jeanne d’Arc. Contre toute attente, elle fut celle qui effectua la meilleure performance. A la fin de la pièce, alors qu’elle était attachée sur le bûcher, elle regarda le public jusqu’à ce qu’elle trouve celui qu’elle cherchait. Terry lui fit un clin d’œil, qu’elle lui rendit. Elisa, qui, depuis un côté de la scène, avait assisté à cet échange ne put le supporter. Elle aurait vraiment voulu mettre le feu à ce bûcher mais ne le pouvait pas. Quand le groupe de Candy eut fini, tout le monde applaudit énergiquement, tout spécialement la performance de Candy. Tous étaient étonnés de la façon dont elle avait su incarner un personnage aussi complexe.
Ce fut ensuite le tour du groupe d’Elisa. Elles jouaient Marie Madeleine. Elisa avait insisté pour obtenir le premier rôle, ce que ses amies acceptèrent après quelques menaces. Le premier problème fut les vêtements qu’elle devait porter. Elle ne voulait pas porter des guenilles, alors, pour la première fois, Marie Madeleine apparut en scène avec une belle robe et des bijoux ! Il n’y avait pas grand chose à dire de sa performance. Elle oubliait son texte et sur-jouait souvent. Elles ne reçurent qu’un applaudissement froid de la part du public. Sœur Margaret remonta sur scène, souhaita bonne nuit à tout le monde et les lieux se vidèrent. A l’intérieur, le Sœur avait préparé un cocktail pour les élèves, pour la fin des vacances. Ils devaient maintenant préparer leurs affaires pour le départ à Londres, dimanche. C’était samedi et Candy voulait voir Terry, mais ses deux amies insistaient pour aller se promener et admirer encore un peu l’Ecosse avant de partir. Alistair et Archibald les attendaient et elle n’eut plus qu’à demander si elle pouvait inviter Terry. Ses deux amies se regardèrent en souriant.
Elles quittèrent leurs chambres et les garçons les attendaient. Elles portaient de belles robes et de beaux chapeaux.
Candy fut surprise.
Candy devint aussi rouge qu’une tomate.
Ainsi, tout en continuant cette agréable conversation, ils arrivèrent à la Villa de Terry. Candy le tira de la maison contre sa volonté.
Il lui lança un regard dans lequel elle pouvait lire ‘nous parlerons plus tard’…mais au bout de quelques minutes, l’ambiance étant tellement bonne au sein du groupe, il oublia sa réticence. Il fit office de guide pendant la promenade car il connaissait les lieux. Ils mangèrent, visitèrent quelques musées et, dans l’après-midi, alors que le soleil commençait à s’éclipser, ils s’arrêtèrent dans un joli petit parc, avec des canards… etc. Ils demandèrent au cocher d’arrêter les chevaux et descendirent. Les garçons aidaient les filles. Une fois dehors, ils se regardèrent interrogatifs, se demandant quoi faire. Terry demanda à Candy :
Elle accepta. Ils se séparèrent ainsi du groupe, puis Alistair et Archibald firent de même avec Patty et Annie. Les trois couples se promenèrent ainsi, empruntant des routes différentes. Terry et Candy marchèrent un peu avant d’arriver devant un petit lac où nageaient des canards. Ils s’arrêtèrent.
Terry s’exécuta et tendit ses lèvres, prêtes à recevoir un baiser, mais soudain, il sentit quelque chose qui n’était pas les lèvres de Candy sur les siennes.
Elle sourit comme une petite fille qui venait de faire une bêtise, mais cette fois, elle ne s’enfuit pas, elle resta à ses côtés. Terry se tenait prêt à la poursuivre dans tout le parc et s’étonna de la voir rester là.
Ils se regardèrent. Candy s’approcha de lui, se dressa sur la pointe des pieds et l’embrassa sur la joue. Son chapeau tomba. Ce n’était pas le baiser que Terry attendait, mais il savait qu’il symbolisait tout l’amour qu’elle ressentait pour lui, même si elle ne l’admettait pas… Après le baiser, elle lui sourit gentiment. Alistair les appela car il était temps de partir. Terry ramassa le chapeau de Candy, le replaça sur sa tête et arrangea ses cheveux. Il dit à Alistair qu’il avait entendu et qu’ils arrivaient. Puis il prit la main de Candy, tout en sachant que ce serait la seule fois où ils pourraient marcher tous les deux ainsi, que le collège et toutes ses règles de discipline les attendait à Londres. FIN © Bulma avril 2003 |